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Pays :
Région
Département :
Ville :
Fains
France
Meuse 55

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le côté du petit nonagone Houécourt - Homblières

Situé aux confins de la Champagne, aux portes de la Lorraine dans la vallée de l’Ornain, Fains devrait son nom à un fanum, temple gallo-romain, ou selon d’autres étymologistes à un mot germanique signifiant « boue ». Un camp romain dont les traces sont encore visibles, fut occupé, en 1792, à la veille de la bataille de Valmy, par le Général Kellermann qui y établit son bivouac.
Saint Mansuy, peut-être d’origine écossaise, envoyé en Gaule par le pape Damase, vint dans le village prêcher l’évangile en l’an 312 du temps de l’Empereur Constantin Ier.

L’église Saint-Catherine, massive avec un clocher carré peu élevé, a été construite probablement à la fin du XVème siècle ou au début du XVIème siècle. Elle conserve un sépulcre sculpté du XVIème de l’école de Ligier Richier.
Le château de Fains, dont il ne reste rien, a vu mourir René II, duc de Lorraine, vainqueur de Charles Le Téméraire, en 1508.
Nostradamus y séjourna sous le règne de Charles III (1545-1608) et Mazarin y dirigea le siège de Bar-le-Duc du 9 au 24 décembre 1652.
A l’origine, il était élevé d’un étage avec de vastes greniers et des mansardes et fut surélevé par le Marquis de Beauvau au XVIIIème siècle. Les frères Toussaint, entrepreneurs de bâtiment, en firent une carrière pour les constructions du village.
Charles de Florainville, Seigneur de Fains, fonda le 2 mars 1633 près de son château un monastère de Tiercelins (tiers ordre franciscain). Le monastère devint sous Napoléon dépôt de mendicité puis en 1842 asile d’aliénés. Il est encore aujourd’hui centre hospitalier spécialisé.

Le 8 mars 1864, Auguste Schmid, un Vosgien, associé à Germain Emile du Houx, transforme une brasserie en verrerie. Le premier four est mis à feu pour la fabrication de bocaux, de pots de confiture et de bouteilles de Champagne. Il y aura la mise à feu d’un second four en 1871, la fabrication du verre soufflé et pressé en 1929, et la mise en route d’un four automatique en première mondiale en 1946. L’aventure industrielle cesse en juin 1 978.