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Pays :
Région
Département :
Ville :
Drancy
France
Seine-Saint-Denis 93

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagobnale du petit nonagone Homblières – Sommet au large de Mimizan

est l’antique Terenciacum puis Derentiacum à l’époque gallo-romaine.
Le camp de Drancy doit son nom à la ville de la banlieue nord-est de Paris où il fut créé par les Allemands en août 1941 pour servir de camp d’internement pour les Juifs étrangers en France, dans la cité inachevée de la Muette ; il devint par la suite le principal camp de transit pour les déportations de Juifs à partir de la France. Jusqu’au 1er juillet 1943, la police française fournit le personnel du camp, qui était supervisé par la Police de sécurité allemande (Sipo-SD). En juillet 1943, les Allemands prirent directement le contrôle du camp de Drancy, sous le commandement de l’officier SS Aloïs Brunner. Le camp avait une capacité de 5 000 prisonniers. Environ 70 000 prisonniers passèrent par Drancy entre août 1941 et août 1944. A l’exception d’un petit nombre de prisonniers (pour la plupart des membres de la résistance française), la majorité des prisonniers étaient des Juifs. Le premier convoi vers Auschwitz quitta Drancy en mars 1942. A partir de juillet 1942, les Allemands commencèrent à déporter systématiquement les Juifs de Drancy vers les camps d’extermination de Pologne. Chaque transport comptait environ 1 000 Juifs. Au total, entre ce premier transport et le dernier qui eut lieu le 31 juillet 1944, 64 759 Juifs furent déportés à partir de Drancy, en 64 transports. Environ 61 000 de ces Juifs furent envoyés à Auschwitz-Birkenau. Les Allemands déportèrent également 3 753 Juifs de Drancy vers le camp d’extermination de Sobibor.
Un tiers des Juifs déportés de Drancy était de nationalité française. Les autres étaient des Juifs nés à l’étranger qui avaient immigré en France dans les années 20 et 30. De nombreux artistes et intellectuels juifs français de renom furent détenus à Drancy, dont le poète Max Jacob qui y mourut, la chorégraphe Renée Blum et le dramaturge et humoriste Tristan Bernard.
Moins de 2 000 parmi les 65 000 Juifs déportés à partir du camp de Drancy survécurent à la Shoah (memorial-wlc.recette.lbn.fr)