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Pays :
Région
Département :
Ville :
Châteaubriant
France
Loire-Atlantique 44

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Sommet en Manche – Briscous

eut pour premier seigneur Brient qui détourna ce lieu du domaine de l’évêque de Nantes avec l’aide du duc de Bretagne au XIème siècle. Il y fonda un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon puis de Marmoutier, sur les hauteurs de la colline de Béré. Les moines construisirent l’église Saint-Jean-Baptiste qui supplanta celle de Saint-Pierre. La confrérie plus ancienne de Châteaubriant qui avait sa chapelle à Saint-Jean semble être celle de Saint Sébastien et Saint Roch.

La seigneurie était aux Montmorency jusqu’en 1632, date à laquelle Henri II fut décapité pour avoir comploté contre Richelieu, puis passa aux Condé.
Le 22 octobre 1941, 27 otages, dont le jeune communiste de 17 ans Guy Môquet, furent fusillés par les Allemands à 9 poteaux d’exécution 3 par 3, et les corps dispersés dans 9 communes.

La ville possède une maison à pans de bois dite de l’Ange en raison d’un ange sculpté sur sa façade.

Geoffroy IV de Châteaubriant, qui avait connu en Orient l’Ordre des Pères de la Sainte Trinité, fondé pour le rachat des captifs chrétiens, s’empressa de fonder un monastère pour les religieux de cet ordre sur le chemin qui conduit de la ville de Châteaubriant au prieuré de Béré. La tradition raconte qu’il fit inhumer le corps de sa femme Sibylle dans l’église conventuelle du prieuré et qu’il fit représenter sur les vitraux de cette église les circonstances de la mort son épouse, qui décéda dans les bras de son mari, que l’on avait cru mort ou captif après Mansourah, du bonheur de le revoir de retour de croisades. En 1789 la maison de la Trinité ne comprenait plus que 4 religieux. Pendant la Révolution, les tombeaux des personnes enterrées dans la chapelle du Couvent de la Trinité furent profanés. Le plomb des cercueils a été utilisé pour faire des balles de fusils.

On retrouve la métallurgie avec une fonderie de seconde fusion fondée en 1856 par le fils du maître de forge de Moisdon, Amand Franco.

C’est dans cette cité que le futur Général Hugo rencontra Sophie Trébuchet, tous eux parents de Victor Hugo.