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Pays :
Région
Département :
Ville :
Cervières
France
Loire 42

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Sommet en Manche - Ferrassières

Le blason légendaire de Cervière porte une tête de cerf qui porte sur son front des cornes élevées. Autrefois, le nom s’écrivait Cervere et les habitants du village s’appellent encore les Cervèrats ; mais, par la suite, on a ajouté d’abord un I, puis un S. Cervéria est cité en 1173, par une bulle du pape Alexandre III.

Village médiéval sur un mamelon rocheux, Cervières apparut pour la première fois dans la chartre de 1173 comme repère géographique du partage du comté de Lyon. 1173 est l’année de la permutatio entre Lyon et Forez. Un premier accord, conclu en 1167, qui établissait une sorte de condo minium sur la ville de Lyon, s’étant avéré peu durable, on en vint à la fameuse permutatio de 1173 : le comte cédait à l’Église de Lyon tous ses droits sur le Lyonnais propre et sur la ville, renonçant, à toute prétention sur la zone située à l’est de la Saône et du Rhône ; l’archevêque et son chapitre abandonnaient au comte tout ce qui leur appartenait dans le bassin de la Loire — hormis le patronage de certaines églises — et lui reconnaissaient le légitime exercice des droits régaliens en Forez. En dépit de l’« enchevêtrement compliqué de mouvances » (E. Perroy) qu’il laissait subsister aux confins des deux dominations, ce traité avait l’avantage de délimiter et de regrouper chacune d’elles et de distinguer nettement autorité temporelle et juridiction spirituelle, puisque le comté de Forez restait intégré au diocèse de Lyon. (Jacques Gadille, René Fédou, Henri Hours, Bernard de Vrégille, Le Diocèse de Lyon, http://books.google.com/books?id=2HQf9r1SvTAC&hl=fr)

Point stratégique important pour le contrôle du Grand chemin de Forez en direction de l’Auvergne (Cervières domine l’ancienne voie romaine de Lestra) et la surveillance des féodaux montagnards de Couzan et d’Urfé, la construction du château fut sans soute décidée par le comte Guy II vers 1180, qui voulait sécuriser son domaine avant son départ pour la Croisade contre les seigneurs d’Urfé. Durant tout le moyen-âge, Cervières constitua l’une des principales villes et places-fortes du Forez. Un châtelain, qui prit au XVème siècle le titre de capitaine-châtelain, y représentait le comte. En 1415, Guichard d’Urfé en est le capitaine-châtelain. En 1450, l’Armorial de Guillaume Revel, dessiné pour le duc de Bourbon, représente les remparts avec 32 tours. Cervières était une cité prospère dont la bourgeoisie tirait ses ressources de la draperie, de la mercerie, de la chausseterie et du travail du cuir. En 1476, une charte de franchises leur fut accordée par Jean II de Bourbon.
Anne d’Urfé tient à distance les protestants (Poncenat) et les ligueurs (Nemours).
En 1628, Cervières qui comptait près de 400 habitants, fut atteint par la peste.
En 1637, Richelieu charge l’intendant Vigier d’Argenson du démantèlement d’un certain nombre de châteaux de la région dont celui de Cervières
Avec la Révolution Française, Cervières est dépossédé de ses foires et de ses offices au profit de Noirétable et des Salles.
(http://hubert-houdoy.ifrance.com/hubert-houdoy/cerviere.htm)
(http://membres.lycos.fr/heratlas/Rodumna/forez/lieux/Cervieres01.htm)

L’église Sainte-Foy de style gothique flamboyant abrite les statues de saint Pierre et Saint Paul du XVI/XVIIème siècles en tilleul.

Une chapelle votive Saint-Roch date du XVIIème siècle.