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Pays :
Région
Département :
Ville :
Caleruega
Espagne
Castille


Nonagones "espagnols"
Ils couvrent l'Est de l'Espagne et une partie du Sud de la France.
Ils ont pour centre un lieu proche de Betera dans la région de Valence.



est la patrie de saint Dominique né vers 1170. Dominique de Guzman, issu d’une famille noble, après des études à Pamencia, devient sous-prieur du chapitre d’Osma dont l’évêque partit en mission jusqu’au Danemark avec lui. Ils passèrent par Toulouse une première fois puis une seconde à l’occasion d’une nouvelle mission. En 1205 ou 1206, ils y rencontrèrent des cisterciens qui prêchaient contre les cathares sans succès. L’évêque d’Osma leur conseilla de faire comme ces hérétiques et d’abandonner tout l’apparat afin de se présenter pauvrement. C’est ainsi que Dominique, son évêque et d’autres partirent en prédication dans la région de Narbonne et de Toulouse. Dominique fonda une congrégation qui fut approuvée par l’évêque de Toulouse en 1215, puis le pape Innocent III qui leur donna la règle de saint Augustin car le concile avait interdit la création de nouveaux ordres. L’objectif était d’assister les prélats dans leur enseignement et de pallier aux insuffisances du clergé paroissial. Pour cela les membres de la congrégations furent envoyés dans les villes universitaires afin de se constituer une solide culture théologique nécessaire à la prédication. « Parler avec Dieu et de Dieu », tel était le mot d’ordre. Comblé de privilège, l’ordre dominicain comptait 5 provinces et 25 couvents en 1221, date de la mort de saint Dominique qui fut canonisé treize ans plus tard, et ne laissa aucune œuvre significative contrairement à Ignace de Loyola ou saint François d’Assise. Le fondateur de l’ordre avait introduit dans la règle la renonciation à la propriété et à tout revenu, ce qui faisait des dominicains un ordre mendiant. Mais cette pauvreté semble n’avoir été qu’un instrument dans le but de séduction et de conversion des hérétiques. C’est pourquoi ils acceptèrent facilement la propriété des églises et des terrains qui leur étaient donnés. Albert le Grand et Thomas d’Aquin furent tout deux dominicains, et on leur attribua à tort ou à raison l’écriture d’ouvrages alchilmiques.