Bougival
France
Yvelines 78

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le rayon du grand nonagone allant à Vieille-Chapelle

Au XVIIème siècle, Colbert choisit Arnold de Ville, maître de forges liégeois, qui propose de puiser les eaux de la Seine à Bougival pour amener les eaux de la Seine jusqu’aux jardins et bassins des châteaux de Marly et Versailles. De Ville appelle son compatriote charpentier Rennequin Sualem qui, en quatre ans, de 1681 à 1685 construit la Machine de Marly, et qui repose en l’église Saint-Marie de la cité. La machine désorganisera l’économie de Bougival centrée sur la Seine (pèche, navigation).
Viollet Le Duc citait le clocher du XIIème, supporté par le choeur de l’église de Bougival comme l’un des monuments religieux le plus intéressant de l’arrondissement de Versailles. Un tableau de la vie de la Vierge comporte 9 médaillons une des chapelles. Incendiée au XIVème siècle par le prince de Galles, Sainte-Marie fut, par la suite, reconstruite en partie avant d’être restaurée par Auguste Magne à la fin du XIXe siècle.

Attirés par l’environnement naturel du site composé d’îles et de collines, les peintres se pressent à Bougival : Turner en premier, puis Corot. Monet, Renoir, Sisley, Berthe Morisot en feront le « berceau de l’Impressionnisme » et leur succéderont les fauvistes avec Vlaminck en tête. D’autres artistes les rejoindront : Georges Bizet y composa « Carmen », Yvan Tourgueniev, y vécut auprès de son égérie, Pauline Viardot.