Belleville-sur-Saône
France
Rhône 69

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du petit nonagone Le Sarnieu – Sommet au large de La Rochelle

est la patrie d’Etienne de Bourbon (vers 1190 – vers 1261), l’un des premiers inquisiteurs. Entré à l’école épiscopale de Mâcon, il poursuit ses études à Paris où il fait la connaissance de Mathieu de France, envoyé de saint Dominique depuis Toulouse pour être le premier prieur du couvent dominicain de la capitale. Peu attiré par la théologie, Etienne entre au couvent de Lyon fondé en 1218 ou 1219 qui produira des cardinaux, un archevêque et un pape, Pierre de Tarentaise sous le nom d’Innocent V. Nommé prédicateur général, Etienne de Bourbon prêche en tous lieux à sa guise dans la région lyonnaise, la Dombes et la Bourgogne. Il est en particulier à Vézelay vers 1226 faisant des sermons contre les cathares, à Auxonne, Besançon, Saint-Pourçain… Il assiste au procès du Mont Aimé en 1239 où 180 hérétiques seront exécutés sur jugement du cruel Robert le Bougre. L’activité d’Etienne de Bourbon s’étend de 1223 à 1250, date à laquelle il se retire au couvent de Lyon pour rédiger son Traité des diverses manières de prêcher. C’est un recueil près de 3000 récits, exempla, accompagnés d’arguments théologiques et de citations bibliques. Lorsqu’il se met en scène, son attitude est mesurée. Il cherche à convaincre plutôt qu’à punir, se défiant des dénonciations.