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Pays :
Région
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Bascons
France
Landes 40

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Le Patchalet - Briscous

Saint Amand, fils de Serenus, gouverneur de l’ « Aquitaine seconde », naquit au début du VIIème siècle, au palais de Herbange, prés de Nantes. Après 15 ans d’exercice, il fut reçu à la Cour du Roi Clotaire II. Suite à son refus de se voir attribuer un diocèse, il devint évêque missionnaire et parti évangéliser les Flamands, les Allemands et les Slaves. Saint Amand, évêque des Gaules et de Marline (actuellement Maastricht), chassé de la cour du roi Dagobert, partit vers l’aquitaine dont le duc avait épousé sa sœur Amantia. Son but était d’aller convertir, dans leurs Pyrénées, les Basques (ou Vascons).
Chassé de la Grande Lande, saint Amand, atteint d’une lèpre hideuse, se réfugia dans la plaine de l’Adour. La tradition enseigne qu’Amand, le « Saint Flouricous » baptisait les nouveaux convertis au bord d’un puits, toujours présent à Bascons.
Toutes sortes de miracles se seraient déroulés sur ce lieu, notamment la guérison de la « Pélagre », sorte de lèpre qui sévissait dans toute la Gascogne et qui ne résistait pas aux vertus de l’eau miraculeuse du puits, d’où l’expression : « Lou Maou gascoun qu’es gouarit à Bascouns » (Le mal gascon est guéri à Bascons).
Il mourut au Monastère d’Elmon en 679, à l’âge de 90 ans.

L’église du XIIIème siècle abrite un magnifique tableau représentant Saint Amand se penchant sur son puits. Ce tableau qui, par sa facture rappelle Poussin, fut confié à un médecin dermatologue anglais pour restauration. Vers 1925, le Ministère des Affaires Etrangères exigea la restitution de cette toile.