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Pays :
Région
Département :
Ville :
Arques
France
Seine-Maritime 76

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Ban-Saint-Martin - Sommet en Manche

Arques-la-Bataille fut un lieu de passage dès l’époque préhistorique, puisqu’un gué permettait le franchissement de la rivière qui y coule : la Varenne. Les Romains construisirent un pont pour le passage de la voie qui conduit à Eu. A l’époque
Arques faisait partie de la cité des Calètes. Au Moyen Âge, la cité est d’importance, capitale d’un comté puis au fil du temps d’une élection.
L’épisode le plus célèbre de l’histoire d’Arques est la bataille qui eut lieu ici en 1589.
Abandonnant le siège de Paris, Henri IV se replie en Normandie avec son armée de 7000 hommes pour attendre des renforts anglais. Charles de Lorraine, duc de Mayenne, chef des armées de la Ligue rassemblant 30000 hommes, le poursuit.
Henri, accueilli les bras ouverts par la ville de Dieppe acquise au protestantisme, se retranche à Arques occupant le château et l’éperon qui commande les deux accès de Dieppe. Mayenne arriva par la vallée de l’Eaulne et s’installa à Martin-Eglise. Il attaque le 21 septembre au matin par un épais brouillard qui gène l’artillerie d’Henri de Navarre. Des lansquenets de Mayenne se faisant passer pour des transfuges, se font accueillir par les soldats d’Henri IV et tirent sur eux.
Henri rameute ses troupes en s’écriant : "Ne se trouve-t-il pas en France cinquante gentilshommes pour mourir avec leur roi ?" et repousse les ligueurs dans les marais. Le brouillard se dissipe alors et l’artillerie du château pilonne l’armée de Mayenne qui ordonne la retraite.