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Pays :
Région
Département :
Ville :
Alet
France
Aude 11

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le rayon du grand du grand nonagone allant à Rennes-le-Château et sur la diagonale du grand nonagone Rennes-le-Château - Vieille-Chapelle

Alet fut une importante station thermale à l’époque Gallo-Romaine.
En 813, Alet fut le siège d’une abbaye fondée par Béra, vicomte du Razès, et érigée en évéché, en 1318 par le pape Jean XXII.
Une enceinte fortifiée avec quatre portes destinées a assurer la défense de l’abbaye est édifiée vers la fin du XIIème siècle. Celle-ci est ruinée par les Huguenots en 1573. Il n’en subsiste aujourd’hui d’imposants vestiges : une partie de la cathédrale Notre-Dame du XIIème siècle, la salle capitulaire, la porte d’entrée nord.

L’église paroissiale Saint-André fut construite par les évêques en même temps que la cathédrale. La deuxième chapelle nord fut probablement érigée au XVIIème siècle, sous l’épiscopat de Nicolas de Pavillon.
La chapelle Saint-Benoît, au nord du chevet, voûtée d’ogives est à la base du clocher et est entièrement. Une rose ajoure la façade occidentale.

Une maison à colombage dont les corbeaux sont gravés de neuf signes est dénommée "Maison du Juif" ou "Maison de Nostradamus". Une importante communauté juive vivait à Alet au Moyen-Âge. On retrouve des Nostredame, juifs convertis au christianisme, établis à Notre-Dame-d’Alet, d’où leur nom chrétien. Le père du prophètre de salon s’appelait Guy Gassonnet. Celui-ci ne devint un Nostredame qu’après baptème en l’église Notre-dame d’Avignon.
Nicolas Pavillon (Paris, 1597 - Alet, 1677) fut titulaire de l’évêché d’Alet.
Il rejoint la communauté Saint-Lazare fondée par Vincent Depaul. Il sera proche de la Compagnie du Saint-Sacrement avant que de la condamner. Son zèle le fait nommer à Alet par Richelieu, se consacrant 37 années à l’affermissement de la foi de ses ouailles, la fondation d’école et d’un séminaire... Il refusera, avec 3 autres évêques, de signer le formulaire anti-janséniste soumis par le pape Alexandre VII et s’opposera à Louis XIV dans le droit de la Régale. Son attitude lui attire l’admiration de Port-Royal, et Alet devient un centre janséniste important. Pavillon écrira un "Rituel d’Alet" (Paris, 1666), condamné par Clément IX, et des "Ordonnances et statuts synodaux" (Paris, 1675).