Partie IX - Synthèse   Chapitre LXV - Faucher les Marguerite   Sainte Marguerite et l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés : Ezy, Sèvres et Courpalay   

Marguerite, l’abbaye de Saint-Germain des Prés, et carré SATOR

La dévotion populaire estimait que sainte Marguerite protégeait les femmes en couches. D'aucuns se sont interrogés sur la raison de cette grâce particulière qu'on lui prêtait, sur l'origine des vertus maïeutiques qu'on lui attribuait. Assez étrange en effet qu'une jeune vierge fût devenue la patronne des femmes en état de grossesse avancée et l'invoquant pour une heureuse délivrance.

N'y a-t-il pas tout lieu de croire, bien plutôt, que l'image de Marguerite surgissant indemne du corps de l'horrible dragon, préfigure symboliquement — telles la lumière et la vie jaillissant dans les ténèbres et le chaos terrifiant — l'expulsion et la délivrance d'un accouchement rapide et heureux ? Espérance bien compréhensible et qui devait être encore ressentie plus vivement en un temps où les futures mamans donnaient le jour à de nombreux enfants, mais où (faute d'une hygiène élémentaire) les accouchements fréquemment renouvelés présentaient des risques, alors très évidents, pour la mère et pour l'enfant. Nombreuses, les Parisiennes enceintes se rendaient à la chapelle placée sous le vocable de leur patronne, dans le transept sud de l'abbatiale de Saint-Germain-des-Prés, où était conservée (pensait-on) une courroie dont sainte Marguerite aurait ceinturé le dragon ; relique qui, le fait est parfaitement attesté, sera encore apportée et déposée dans la chambre de la reine Marie-Thérèse, peu avant la naissance du Grand Dauphin (à Fontainebleau, 1er novembre 1661).

La topographie, au voisinage sud de l’abbatiale, montre sur les vieux plans la rue sainte Marguerite et la cour du Dragon. La percée de l'actuel boulevard Saint-Germain (1865) a modifié tout ce quartier, où subsiste encore la rue du Dragon. — Fr. Lehoux, Le bourg Saint- Germain des Prés [au Moyen Âge], Paris, 1951, ne mentionne ni l'une ni l'autre ; la rue du Dragon s'appelait anciennement la rue du Sépulcre. Croyance alors très communément répandue (même à la cour du Grand Roi), mais qui, pour être déjà multiséculaire, ne paraît pas avoir fait son apparition en France avant le XIIème siècle (Carolus-Barré Louis. Un nouveau parchemin amulette et la légende de sainte Marguerite patronne des femmes en couches).

A Saint-Germain-des-Prés à Paris, au jour qui lui était consacré, une procession solennelle avait lieu dans la chapelle qui contenait l’image de sainte Marguerite.

On gardait des reliques de sainte Marguerite dans l'église de l'abbaye de Saint-Germain des Prés. A Paris, dans l'église de Saint-Germain-des-Prés était une statue d'argent de la vierge qui contenait pour relique l'os du menton. C'était un présent de la reine Marie de Médicis, épouse d'Henri IV, qui, après ses couches avec le dauphin, dont elle rapportait l'heureux événement à la protection de Sainte Marguerite, avait voulu, par ce don, lui exprimer sa reconnaissance. Ce furent ces précieux restes que la reine Marie-Thérèse d'Autriche fit invoquer plus tard, pendant sa grossesse, le 20 juillet 1661. N'ayant pu se rendre elle-même à l'église, elle y envoya le pain béni par trois de ses aumôniers, au son des trompettes et des instruments. Dans l'histoire de cette abbaye par dom Jacques Brouillait (p. a67), on lit ce qui suit : « Le 16 octobre 1661, le père prieur de Saint-Germain eut ordre du Roi de porter à Fontainebleau les reliques de sainte Marguerite, pour satisfaire la dévotion de la Reine qui les demandoit et étoit proche de son terme. Le père prieur obéit aussitôt ; mais avant son départ il ordonna par un mandement des prières publiques pour Sa Majesté, avec l'exposition du saint sacrement, dans toutes les églises du faubourg, ce qui dura jusques au 1er de novembre, que la Reine mit au monde un Dauphin, qui fut ondoyé aussitôt. »

La légende de Marguerite

Marguerite, fille d'un prêtre païen d'Antioche se convertit au christianisme. Son père la chasse. Orpheline de mère, elle retourne chez sa nourrice et garde les troupeaux. Elle a quinze ans quand le préfet Olybrius la remarque pour sa beauté et lui demande de l'épouser si elle est de condition libre, sinon de devenir sa maîtresse. Mais elle refuse d'abjurer sa foi, d'adorer les faux dieux et de céder aux avances qui lui sont proposées. Courroucé, le préfet la fait jeter en prison et l'assigne deux jours plus tard devant son tribunal. Après de longues discussions, il ordonne de la fouetter, de lui déchirer les seins avec des griffes de fer et de la reconduire au cachot. Là, le diable lui apparaît sous la forme d'un dragon hideux ; elle le chasse d'un signe de croix ; il revient alors sous la forme d'un homme tout velu, mais sans plus de succès. Dans une lumière divine apparaît une croix sur laquelle une colombe vient se poser : vision qui donne à la vierge la force de soutenir de nouveaux combats. Le lendemain, après encore une série de discussions, on lui applique des torches ardentes qui ne lui font aucun mal, puis on la plonge dans un vaste chaudron rempli d'eau bouillante, d'où elle sort indemne. Par une exhortation, elle convertit une multitude d'assistants qui, sur l'ordre d'Obybrius sont aussitôt décapités. Pour en finir avec toutes ces épreuves, Marguerite subit à son tour le même supplice.

L'imagination fertile des versificateurs hagiographes des XIIème et XIIIème siècles a encore accru le caractère légendaire du récit que leur avait légué le Pseudo-Theotimus. C'est ainsi que le dragon infernal se trouve amplement décrit sous leur plume complaisante, et que naît l'invraisemblable et merveilleuse aventure de Marguerite engloutie toute vive par la bête monstrueuse, puis, grâce à la vertu de la petite croix qu'elle tient à la main, sortie triomphante et miraculeusement indemne du dos de l'animal vaincu par elle et gisant à ses pieds.

Bien évidemment l'histoire de sainte Marguerite a été racontée par Jacques de Voragine, auteur de la célèbre et charmante Légende dorée, composée vers le milieu du XIIIème siècle, mais ce frère prêcheur, qui deviendra archevêque de Gênes (1292-1298), ne se laisse pas abuser : « Istud autem quod dicitur, de draconis devoratione et ipsius crepatione, apogrifum et frivolum reputatur ».

Il se montrait ainsi plus critique que Bonino Mombrizio, l'humaniste milanais Mombritius, faisant imprimer, en 1482, son Catalogus sandorum, plus connu sous le nom de Sanduarium, et pour lequel les Bollandistes, auteurs des Ada sandorum, n'ont pas assez de qualificatifs pour stigmatiser son récit : « ineptus, ridiculus, absurdus, absurdissimus ».

Les auteurs des légendes rimées, écrites aux XIIème et XIIIème siècles amplifièrent à dessein les « discours » mis dans la bouche de Marguerite s'adressant soit au tyran Olybrius, persécuteur des chrétiens, soit au diable venant sous diverses formes la visiter dans sa prison, soit encore au peuple témoin de ses ultimes épreuves. C'était l'occasion — sans aucun doute voulue par le narrateur — d'insérer dans le récit d'une aventure tragique, à suspense (comme l'on dit maintenant), marquée par l'horreur des supplices, et dont l'héroïne était une bien belle et courageuse jeune fille, diverses notions de la doctrine chrétienne et de la pratique religieuse.

On relève tout particulièrement ici cette ultime oraison que la sainte va prononcer avant d'avoir la tête tranchée. Ne voilà-t-il pas en effet qu'à l'instant fatal le bourreau Malcus « espouventé » se trouble et laisse « respit et lieu » à sa victime. Tout de suite, celle-ci en profite pour rendre « grâces et mercis » à Dieu de l'avoir « confortée », mais aussi pour présenter à son « créateur » quelques requêtes.

Que tous ceux qui écriront ou feront écrire sa vie et sa passion aient le pardon de leurs péchés. Que le diable n'ait aucun pouvoir dans le lieu « pourpris et manoir » où sa passion sera écrite. Que, toute femme qui « grosse sera » et qui, ayant fait le signe de croix, aura regardé le uvre de sa vie ou l'aura seulement porté sur elle soit délivrée « sans perilh ». Que jamais le fruit qu'elle a conçu ne périsse, mais qu'il naisse bien à terme et Soit de tous ses membres formés Ne soit sors, clop, ne afolés.

Que ceux qui feront édifier « Aute[l], chapele ou mo[n]stier » sous son vocable aient rémission de leurs péchés. Que ceux qui l'invoqueront lors d'un procès ne soient condamnés ni bannis. Que le Saint-Esprit inspire ceux qui de leur « sustance » entretiendront d'huile ou de cire son luminaire. Que les lieux où sa vie sera écrite soient « garantis » contre le « mal esprit », le feu, la foudre et la « tempeste »,

Et grant joie et bonne adventure Viegne a toute créature Qui en l'ostel abitera Ou ma vie escrite sera.

Sa prière achevée, Marguerite va tendre son col à l’espée du bourreau : mais déjà une colombe, du ciel descendue, lui a donné l'assurance que ses requêtes sont agréées

Et plus encor moût volontier[s].

Sans aucun doute, cette prière obtenant si largement tant de bienfaits, et si divers, fut pour beaucoup dans le succès des écrits, en prose ou en vers, relatant la Vie ou la Passion de la jeune martyre d'Antioche. Et leur influence ne fut pas minime pour faire naître, puis se développer l'immense dévotion populaire dont elle allait, très rapidement, devenir l'objet.

En définitive, sainte Marguerite fut très tôt considérée comme ayant le pouvoir de protéger ceux qui auraient recours à elle contre n'importe quel danger. Et cette opinion, communément répandue, la fit placer au nombre des saints dits « auxiliaires » ou « intercesseurs » : ceux-là mêmes auxquels, dans le péril, on ne s'adressait jamais en vain.

Au XVème siècle, un auteur anonyme écrira sur elle — et l'on jouera « par personnages » — une représentation, le Mistère de sainte Marguerite, où se lisent ses vers :

Ceux qui feront de toi mémoire Auront toujours force et victoire.

C'est apparemment en raison de cette vertu de force victorieuse que Jeanne d'Arc entendit sa voix... (ce qui ne l’empêcha pas d’être cramée).

Marine

Il existe une opinion que je ne cite ici qu'avec la plus grande réserve, c'est que Sainte Marine qui est aussi, comme l'Eglise le reconnaît, Sainte Marguerite, serait en même temps Sainte Pélagie dont le nom grec, pour le sens, est le même que celui du nom latin de Marine. On sait que, d'après la légende, Sainte Pélagie était une célèbre actrice de la ville d'Antioche que le peuple appelait Marguerite, soit à cause de son éblouissante beauté, soit parce qu'elle était toujours couverte de perles et de pierreries. Convertie par Nonnus, évèque d'Edesse, elle se retira, déguisée sous des babits d'homme et avec le nom de Pélage, dans une cellule de la montagne des Oliviers près de Jérusalem, où elle se voua à la vie contemplative jusqu'à sa mort. On prétend que son corps fut, quelques siècles après, transporté en France, et déposé dans l'abbaye de Jouarre, au diocèse de Meaux. Sa fête se trouve marquée au 8 d'octobre chez les Grecs et dans les anciens martyrologes du nom de Saint Jérôme. Par une coïncidence assez remarquable nous trouvons, au 7 du même mois, dans le calendrier égyptien de Ptolémée, la brillante de la couronne renfermée dans la partie antérieure du Scorpion, et au 10 un lever de cette étoile (Revue d'Alsace, Volume 5, 1854).

Le Carré SATOR de Saint-Germain-des-Prés

En France, un exemple le plus ancien du carré SATOR se trouve dans la Bible Carolingienne de 822, propriété de l’abbaye de Saint-Germain-des-Près.

Childebert, l'an 559, fit bâtir, dans le territoire d'Issy, une abbaye, sous le nom de Sainte-Croix et de Saint-Vincent qui souffrit sur un gril comme Laurent ; de l'autre côté, une collégiale, sous l'invocation du même saint Vincent, et ce sont aujourd'hui Saint-Germain-des-Prés et Saint-Germain-l'Auxerrois ; l'an 560, il érigea le monastère de Saint Laurent, connu depuis sous le nom de Saint-Lazare.

Et maintenant, que doit-on penser du fait singulier que le quadrillage du Semeur, après avoir servi de remplissage à la fin de la bible de 822, ait reparu quelques siècles plus tard sous un appareil moins artistique, mais accompagné d'un commentaire philologique au bas d'une page du manuscrit grec 2511 où il a été signalé par Carl Wescher ?

Le quadrillage carcinique est resté dans l'état inédit où il serait encore si je n'en avais été avisé par son digne collaborateur et lieutenant. Dès à présent, il doit être tenu pour le plus ancien exemple connu de la formule du Semeur, puisque son âge remonte au moins à l'an 822. Le savant homme qui l'a exécuté et qui a fait en maint endroit montre d'une culture accomplie pour son époque l'a certainement recueilli comme une curiosité littéraire ayant déjà cours dans les écoles et dans les monastères de la Gaule mérovingienne. Et puisque cette bible provient de l'ancien fonds de Saint-Germain-des-Prés, elle est très probablement de la main d'un des moines de cette abbaye fondée en 558 par Childebert Ier; or, on sait que saint Germain, évêque de Paris (Société nationale des antiquaires de France, Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, Volume 64).

Sèvres

La construction de l’Hôtel de ville de Sèvres remonte à la seconde moitié du XVIIème. D’abord hôtel de Courchamps, puis hôtel de Brancas, il devient tour à tour un atelier de tanneur, un relais de poste, avant d’accueillir la mairie et l’école communale en 1835.

Son nom vient du duc de Brancas, issu de la maison des Brancaccio de Naples. La demeure sévrienne où s'établit le duc en 1772 fut vendue par le roi Louis-Philippe à la commune le 5 septembre 1834 pour y installer la mairie.

Une charte de Childebert de 558 créa l'abbaye de St-Germain-des-Prés et attribua à celle-ci une terre dénommée "Savara" située sur le ru de Marivel et qui allait devenir Saura, Sevra, puis Sèvres.

C'est dans cette ville ou plus tôt village à l'époque mérovingienne, que le roi Dagobert II décida d'y fonder une église, l'église Saint-Romain. Cette fondation eut lieu en 675. L'on peut dire que Dagobert II fit bâtir une église en ce lieu, mais il semble que déjà en 560 existât un lieu de culte, puisque Germain, alors évêque de Paris, passant par le village exorcisât une malheureuse qui, possédée par le démon, ne pouvait entrer dans le lieu de culte. A deux endroits différents dans l'église est fait référence à Dagobert II. L'un sur une stèle commémorative dédiée aux bienfaiteurs de l'église, l'autre sur un vitrail dédié à Dagobert II. Le roi mérovingien y est représenté à genoux à l'autel de l'église, coiffé de la couronne royale et vêtu du manteau rouge des souverains Mérovingiens (www.stenay.org - Stenay Sèvres.php).

Ezy-sur-Eure

Ezy est lié à saint Germain évêque de Paris qui guérit une jeune fille amputée de la main. Le site d’Ezy-sur-Eure parle de Germain d’Auxerre. Un pèlerinage se déroulait chaque année, d'abord le jour de la St Germain, le 31 juillet, puis le 3ème dimanche de mai (www.ezysureure.fr).

Le troisème dimanche de mai correspondrait ainsi à la fête de Germain de Paris (28 mai).

Nous n'avons trouvé, ni dans les Bollandistes ni dans le Gallia christiana, la mention de ce miracle soit par Saint-Germain de Paris soit par Saint-Germain d’Auxerre (Revue de Rouen et de Normandie, Volume 16, 1848).

Courpalay

Le monastère de Cordoux qui s'élève sur le territoire de Courpalay, était jadis le centre d'une puissante et illustre Baronnie. Il est passé successivement dans le patrimoine de plusieurs familles du Royaume avant de devenir, à la fin du XVème siècle, une des plus importantes possessions de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés. En 1480, les religieux de Cîteaux achetèrent la terre de Cordoux. C'était un grand et riche domaine mais il était éloigné de leur Monastère, ils cédèrent la Baronnie aux Bénédictins de Saint-Germain-des-Prés en 1496. En 1562, le Cardinal de Bourbon, Abbé de Saint-Germain, mis Cordoux en vente publique. En 1563, l'acquéreur fut un grand personnage qui joua un rôle dans l'histoire de cette période, Monsieur le Maréchal de Cossé-Brissac, fait Maréchal par Charles IX, Seigneur de Gonnon, Chevalier de l'Ordre, Conseiller du Roy. Un arrêt de parlement de 1592 ordonna le rachat de la terre et Seigneurie de Cordoux. Cet arrêt condamna le Cardinal de Bourbon à rembourser au Sire de Cossé-Brissac les sommes déboursées pour l'achat. Les acquéreurs ne voulant pas se dessaisir de cette Baronnie, ce n'est qu'à la suite d'une succession de procès que les Religieux de Saint-Germain se réinstallèrent à Cordoux en 1636, jusqu'à la révolution (www.chateaudecordoux.fr).

Pierre de Courpalay

Le « Petit épitomé de l'histoire de chaque roy qui avait fait du bien ou qui avait été enterré dans son abbaye », fut composé par Pierre de Courpalay, abbé de Saint-Germain-des-Prés (1303-1334), et celui-ci « fit transcrire sur des tableaux et appliquer ensuite aux piliers de l'église au-dessus de chaque sépulture, en forme d'épitaphe » (A. Erlande-Brandenburg, Le roi est mort..., p. 106).

En 1319, Philippe V le Long reprit la guerre en Flandres et obtint de Pierre de Courpalay, Abbé de Saint-Germain, d'imposer une nouvelle taille (impôt sur les roturiers) aux habitants des dépendances de l'abbaye ; beaucoup de villages, dont Verrières, refusèrent de payer, mais le roi fit voter un arrêt du Parlement pour les y contraindre.

Lorsque l'abbaye de Fécamp vint à vaquer, Jean XXII voulut y transférer l'abbé de Saint-Germain des Prés, Pierre de Courpalay, mais celui-ci ne consentit pas.

Le corps de Pierre de Courpalay, abbé de Saint-Germain-des-Prés, exhumé en prairial an VII (mai 1799), se trouva chaussé de bas dépassant le genou, sous lequel une jarretière les attachait. Ces bas étaient faits d'un tissu oriental de soie, brun-violacé, chargé de caissons hexagones encadrant des oiseaux d'or; l'ornementation secondaire, lièvres, fleurons, filets et légendes arabes (invocation à Dieu), est damassée couleur sur couleur ; les fleurs-de-lys placées aux deux pointes extrêmes des caissons sont en or (Société de Saint-Jean, Revue de l'art chrétien, Volume 7, 1863).