Partie IX - Synthèse   Chapitre LXVI - La Rose kabbalistique   Sèvres   

Sèvres

La première mention écrite de Sèvres figure en 558 dans l’acte de fondation par Childebert de l’abbaye de Saint-Germain-des-Près «dont les limites s’étendaient jusqu’au ruisseau de Savara». En 560, existent une église et un petit village. Détruite et recontruite au cours des siècles d’invasions et de guerres, l’église actuelle, dédiée à Saint-Romain, patron des mariniers, a conservé la base du clocher du XIIème et des travées du XIIIème siècle (www.ville-sevres.fr - Histoire de Sèvres).

Il est fait mention de ce ruisseau, dans une charte donnée par Dagobert Ier, en 629, pour l'établissement d'une foire dans un lieu nommé le Pas ou le Petit-Pont de Saint-Martin Pasellus.

On sait que Savara était anciennement le nom latin du village de Sèvres, comme le prouvent plusieurs passages des auteurs qui ont écrit sur Paris, lequel village était moins étendu qu'il l'est aujourd'hui, et situé alors au haut de la montagne, vers l'endroit où se trouve la paroisse, à côté de laquelle passe encore le petit ruisseau (Alexandre-Jean-Baptiste Parent-Duchâtelet, François Leuret, Hygiène publique, Volume 1, 1836).

L’Etoile (Sirius)

In tantra texts Siva is called Savara (Sastri 1905 : XXV) (Jaganath Pathy, Ethnic minorities in the process of development, 1988).

The word “Sapal” is, no doubt, connected with the Sanskrit Sava, a "corpse" from which Siva received his title of Savara, or " receiver of the dead." It is also connected with the Latin sepelio and sepulcrum, and with the Hebrew Sheol (The Numismatic chronicle, Royal Numismatic Society (Great Britain), 1892).

Il est plus naturel de penser que Sirius a été affecté à l'Est en fonction de son lever héliaque, fameux dans toute l'Antiquité parce qu'il est un des plus faciles à observer en raison de l'éclat de cette étoile. Le rapport établi par l’Avesta entre Tistrya et Satavaësa et les eaux doit s'expliquer par le fait que les événements annuels successifs du lever héliaque de Sirius et du passage du Soleil dans le Verseau concordaient avec l'attente puis la chute des pluies automnales (Journal asiatique, Volume 250, Société asiatique (Paris, France), 1962).

Des noms cekltiques de rivières se terminent « par ara, comme sanscrit savara, eau, le grec Savarias (Ptol, 2, 1 5), Savara, Severa (xème siècle), les deux Sèvres ; par aria, Savaria, dans la Pannonie inférieure. Peut-être, aussi, avec double suffixe, Sabrina, la Severn, en Angleterre (Revue celtique, Volume 2, 1964).

As Rudra, he is identified with the star Sirius (Sothis), and is the supreme hunter (www.shivashakti.com - Shiva).

Nous avons vu que Sèvres possède l’église vouée à saint Romain de Blaye dont le neveu de Charlemagne Roland était le seigneur selon la légende et assimilable à Rudra, un aspect de Siva. Les armes de la ville de Sèvres portent un cor, qui pourrait être celui de Roland.

L’église

La plus ancienne église que nous connaissions où apparaissent les belles et solides nervures arquées dont la jonction centrale porte le X monogramme du Christ, est celle de Sèvres, en Seine-et-Oise, bâtie en 675. Quand l’architecte en a fait la réfection, en 1902, il ignorait la signification de ces nervures qui courent sur les voûtes de la nef et des bas côtés de cette modeste église, mais il a eu l’heureuse idée de respecter la tradition et l’on a repeint le chrismon X à la place qu'il occupait depuis tant de siècles. La série des nervures de l’intrados de la nef centrale de cette église ou quatre iesmons non peints alternant avec quatre X chrismons peints en or autour du cercle O éternel de chaque clé de voûte.

Représentant exactement les huit rayons du sigle de cette pierre tumulaire romaine, les huit rayons de la rosace mérovingienne de Sèvres sont aussi des lames en fer plat scellées dans la maçonnerie qui dessine un cercle éternel rudimentaire très précieux pour l’histoire de l’archéologie.

En 1901, nous avons eu l'heureuse idée d'en prendre le dessin, car la façade de cette église paraissait avoir besoin d'une véritable réfection, opération qui eut lieu, en effet, au cours de Vannée 1902. Peu archéologue, l'architecte fit recouvrir l’antique cercle en pierres par une couche de plâtre et, en avant de l’ancienne rosace, il en plaça une toute neuve masquée elle- même aux trois quarts par l'élévation du nouveau porche de Ventrée de cette très intéressante église, où apparaissent encore des ligatures triangulaires VVVV (dents de scie pour "les architectes) (Théophile Beaudoire, Genèse de la cryptographie apostolique et de l'architecture rituelle du premier au seizième siècle, 1903).