Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Etudes particulières de psaumes   Psaume 25 : Druides, Bréhons et les anges de Milton   
LA VRAIE LANGUE CELTIQUE BOUDET PSAUME 25 MILTON ANGES URIEL IRLANDE

« Selon les traditions irlandaises, dit H.Martin, Gadhel ou Gaël, personnification de la race, est fils de Neimheidh. Qu'est-ce que ce Neimheidh, cette mystérieuse figure qui plane sur nos origines? L'histoire ne peut répondre. » Neimheidh n'est point le nom d'un chef gaulois; il signifie celui qui est à la tête, commande, conduit et donne les dénominations, – to name (néme), nommer, – to head (hèd), être à la tête, conduire, – et il était matériellement impossible à un seul homme de donner à tout le pays celtique les noms que portent les cités, les tribus, les rivières et les moindres parcelles de terrain: c'était là l'oeuvre d'un corps savant et le terme de Neimheidh, appliqué à ce corps d'élite composé des Druides, présente une expression de vérité indéniable, puisque les Druide étaient à la fois prêtres, juges, chefs incontestés des Gaulois et chargés de la transmission de toutes les sciences. (VLC, p. 25)

Le fait rapporté par Clitophon parait être tout à fait réel. C'était un heureux accident, une bonne fortune pour Momoros, versé dans la science des augures, de voir une multitude de corbeaux lui marquer, pour ainsi dire, la place que devait occuper la ville, et le terme luck (leuk), accident, bonne fortune – Luckdun –, exprime bien la satisfaction qu'il en dut éprouver. Quant à dunum, qui termine le nom de plusieurs villes celtiques, il ne désigne pas l'éminence sur laquelle une ville pouvait être bâtie, car to dun, signifie : ennuyer un débiteur. Il est bien probable que les cités portant la terminaison dun ou dunum étaient primitivement des villes de refuge, où les débiteurs insolvables allaient se mettre à l'abri des poursuites de créanciers trop importuns. Le savant Dom Martin, dans son histoire des Gaules, a déjà émis cette pensée, que les cités gauloises étaient peut-être de simples villes de refuge, vides d'habitants, où l'on courait se mettre à couvert d'un danger pressant. Le verbe to dun, offre un sens tout à fait clair, précis, expliquant parfaitement la cause de la fuite précipitée d'un débiteur et sa retraite subite dans une ville éloignée. (VLC, p. 180)

Le croisement de neimheidh (p. 25) et dun (p. 180 = 155 + 25) donne une piste compatible avec la culture irlandaise ("traditions irlandaise", p. 25).

In the Brehon (Irish) law it is said, "a nemedh is any place set apart; the nemedh of the church is the cemetery; the nemedh of the dun is the enclosed green ; the nemedh of the fair is the green," etc. A fidnemed was a sacred grove. "Ere caca feada acht fidnemead," —"All woods may be cut, except sacred groves." [...] The epithet "nimid-is," applied to " mountains" in the sense of "holy," "inhabited by the gods," occurs in an inscription found at the foot of the Pyrenees, at present in the museum at Toulouse :

SILVANO DEO ET / MONTIBVS NIMIDIs / QIVLIVLIANVS ET PVBLIC / VSCRESCENTINVS QVIPR / MIHINC COLVMNAS VICE / MARIAS CELAVERVNTET / ET EXPORTAVERVNT / V.S.L.M.

(D.W. Nash, On the gaulish inscriptions, Transactions of the Royal Society of Literature of the United Kingdom, 1866 - books.google.fr).

Le culte de la nature était d'ailleurs tout romain et gallo-romain. De là ces dédicaces aux montagnes : Montibus, à Luchon ; Dis montibus et Silvano et Dianœ, dans la vallée de Barousse ; Silvano deo et Montibus nimidis (nimidis, mot celtique pour sanctis), à Marignac (Croyances des anciens Basques, Explorations pyrénéennes: bulletin trimestriel de la Société Ramond, Numéro 1, 1866 - books.google.fr).

Les Brehon Laws sont des recueils d’anciennes lois irlandaises qui ont été traduits et édités par deux savans morts depuis peu, les docteurs O’Donovan et O’Curry. Une commission scientifique est chargée de poursuivre cette publication. Trois volumes ont paru à Dublin, le premier en 1865, le second en 1869, le troisième tout récemment. D’après M. Whitley Stokes, l’un des plus éminens celtologues de notre temps, le plus important des recueils des Brehon Laws, le Senchus Mor ou « le grand livre de l’ancienne loi, » date du commencement du XIe siècle, et l’autre recueil, le Livre de Aicill, du Xe ; mais ces écrits s’attribuent une antiquité bien plus grande, et il est possible qu’ils aient été primitivement rédigés peu de temps après l’introduction du christianisme en Irlande, c’est-à-dire dès que l’on a commencé à y faire usage de l’écriture. En tout cas, ces lois contiennent des coutumes qui remontent à la plus haute antiquité. Les brehons, qui ont donné leur nom à ces recueils de lois, offrent la plus grande ressemblance avec les druides de la Gaule tels que César nous les fait connaître. Ceux-ci étaient à la fois prêtres et magistrats ; ils jugeaient les crimes et les procès, et dans leurs grandes assises annuelles, au milieu de la forêt sacrée, ils tranchaient les différends qui s’étaient élevés entre les tribus. Ils dirigeaient des écoles de science où accouraient les jeunes gens de la Gaule, et où certains d’entre eux, avides de s’instruire, restaient pendant vingt ans ; ils y apprenaient un très grand nombre de vers qui n’étaient jamais écrits. Les druides aimaient à discuter sur la nature et les dimensions du monde, sur le mouvement des étoiles, sur tout ce qui se rapportait à l’univers physique. En Irlande, les brehons étaient les arbitres respectés de tous les litiges. Parmi les traités qui portent leur nom, il s’en trouve de spéciaux pour régler les questions d’héritage et de limites, l’exécution des débiteurs récalcitrans et surtout les compositions pour crimes (Émile de Laveleye, Les Lois des Bretons et l’ancien droit celtique en Irlande, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 8, 1875 - fr.wikisource.org).

Enclosure green : les anges du Paradise Lost de John Milton

The Miltonic model [of Eden], itself an invention from classical tropes and forebears, is an “enclosed green” to which “access [is] deni'd,” a sort of fortress-paradise that has “in narrow room Nature's whole wealth” (Paradise Lost IV, 133, 137, 207) (Frederick Garber, The Autonomy of the Self from Richardson to Huysmans, 2014 - books.google.fr).

Satan's encroachment on the garden resonates further, then, with the situation of the rural dispossessed and the social unrest caused by earlier land reforms. The enclosure of common lands, engrossings (the amalgamation of several farms for occupation by a single farmer), and the clearance of forests during the sixteenth and early seventeenth centuries had led to riots in Norfolk in 1549, in the Midlands in 1607, and in Blackmore and Pewsham forest in the 1640s, the worst of the series. These changes in the country were partly responsible for rural depopulation and the increase of the population of London, as the capital city became “the refuge of 'masterless men'—the victims of enclosure, vagabonds, criminals—to an extent that alarmed contemporaries. According to Hill, two of the consequences of the enclosures were “stricter enforcement of the game laws ... with severer penalties” and the forcing of men “to sole dependence on wage labor.” The enclosed character of Eden and the portrayal of Satan as outsider (“So on he fares, and to the border comes / Of Eden, where delicious Paradise, / Now nearer, Crowns with her enclosure green;” 4.131–3), simultaneously poacher and city dweller, help to historicize Milton's utopia (Ana M. Acosta, Reading Genesis in the Long Eighteenth Century: From Milton to Mary Shelley, 2016 - books.google.fr).

Dans le cas anglais, les études récentes ont montré l'extension considérable qu'a prise le crédit à court terme. Dès le XVIIe siècle, celui-ci paraît presqu'universel. En fait, on y accède d'autant plus largement qu'il n'y a guère de barrières à l'entrée : ici les liens interpersonnels comptent plus que les garanties réelles mais, à la moindre défaillance, le débiteur risque des poursuites. En quatre ans, de 1683 à 1686, la quasi-totalité des quelque deux mille foyers de Lyon se trouve ainsi impliquée dans des procès pour dettes concernant en majorité des ventes à crédit non payées. Qui plus est, les relations de crédit ne se limitent pas opposer riches et pauvres, les uns comme créanciers, les autres comme débiteurs. Les pauvres apparaissent, en effet, comme accusés mais aussi comme plaignants. Plus généralement il s'agit d'un crédit localement et socialement très ouvert, en direction des yeomen entre autres. En contrepartie, sa grande diffusion paraît indissociable d'un recours au système judiciaire à la première difficulté. Si l'emprunteur ne fait pas face à ses engagements, il doit s'attendre aux rigueurs de la justice et presque chaque foyer se trouve amené, un jour ou l'autre, à côtoyer les tribunaux pour des procès concernant des retards de paiement. Se vérifierait donc ici l'hypothèse souvent formulée selon laquelle le développement d'un marché du crédit passerait par l'octroi de fortes garanties aux créanciers (Jacques Marseille, La terre et les paysans en France: 1600-1800, 1998 - books.google.fr).

Le Conseil républicain nomme Milton au poste de Secrétaire des Langues étrangères. Il accepte sans hésiter bien qu'il répugne au travail de traduction. Il pourra du moins faire connaître ses idées et contribuer à certaines réformes, immense satisfaction pour un homme solitaire. Il essaie de promouvoir le latin comme langue diplomatique mais échoue et l'on décide d'adopter l'anglais comme langue officielle. On garde les mots "décrets" et "motions", étrangement modernes ! Il rédige ses observations sur l'Irlande où où règne la "tyrannie spirituelle", dénonce en Écosse comme en Irlande la "fainéantise du clergé", se méfie de l'Inquisition espagnole ; les mots sont forts : "besotedness", abrutissement. Ne seraient-ils tous des antéchrists ? Les Irlandais indociles sont une race de traîtres ; ennemis de toute civilisation, ils ont des coutumes sauvages et n'ont pas de Parlement. Les Écossais et les Irlandais de l'Ulster prennent les armes ontre la République ; Cromwell quitte Londres pour l'Irlande. Les campagnes seront... un succès, Dublin, Kilkenny, Wexford sont aux mains des Républicains. Ils détruisent tout, les édifices religieux surtout (Nicole Berry, John Milton, Le paradis perdu: des t´énèbres à la lumière, 2005 - books.google.fr).

Une miniature du psautier « de Bristol » présente un jardin devant une église, fin du Xe-début du XIe siècle. Illustration allégorique du psaume 26,8: «Iahvé, j'aime la beauté de ta maison et le lieu du séjour de ta gloire. » Près de l'abside, le copiste a indique « la beauté de ta maison » et près du jardin « le lieu du séjour de ta gloire » : la gloire de Dieu n'est nulle part mieux révélée que dans un jardin (Pierre Bonnechere, Odile De Bruyn, L'art et l'âme des jardins: De l'Egypte pharaonique à l'époque contemporaine, Une histoire culturelle de la nature dessinée par l'homme, 1998 - books.google.fr).

Le Psautier dit de Bristol comporte 265 folios et est de petites dimensions : c'est un « psautier de poche » dont, en outre, les bords ont été rognés. L'écriture est une minuscule de la fin du Xe ou du début du XIe s. Les 90 illustrations, accompagnées de légendes très explicites, contiennent quelque 104 sujets distincts, dont environ 20 illustrations littérales, ce qui est une proportion exceptionnelle, et 30 sujets chrétiens, ce qui est également une proportion assez forte. Ce psautier, qui ignore l'histoire ecclésiastique (en particulier la Querelle des Images), adopte davantage les influences antiques que les innovations du IXe s. Son art accuse de même une remarquable maîtrise des formules antiques, et est plus « classique » que celui des psautiers antérieurs. Il convient en outre de relever un motif pseudo-coufique (fol. 112), qui n'est pas illustré, ce qui est dommage, compte tenu de son ancienneté (Jacqueline Lafontaine-Dosogne, Suzy Dufrenne — L'illustration des psautiers grecs du moyen âge. I. Pantocrator 61, Paris grec 20, British Museum 40731. In: Cahiers de civilisation médiévale, 11e année (n°41), Janvier-mars 1968 - www.persee.fr).

On rappellera la saga des Anges dans le Paradise Lost de John Milton où apparaît Uriel, l'ange chassé de la dévotion des ouailles par les papes catholiques.

On a dit à juste titre de cette oeuvre qu’il s’agissait d’une tragédie cosmique où le personnage central n’est plus Adam mais Satan, une apologie de la révolte annonçant le satanisme romantique. Malgré sa complète cécité à partir de 1652 et la mort de sa femme, Milton réussit à publier en 1667 la première version divisée en dix livres de Paradise Lost, il dictait les textes à ses filles ou à des amis proches. Une seconde édition en douze livres sera publiée en juillet 1674, quelques mois avant sa mort.

Milton appartient à la Renaissance par son immense curiosité intellectuelle, à la Réforme par l’idée qui a dirigé toute sa vie : justifier les voies de Dieu envers les hommes, c’est un puritain humaniste et républicain, un dissident hostile aux églises catholique, anglicane et calviniste. La théologie de Milton repose sur le libre arbitre de l’homme et la miséricorde de Dieu, sur les mérites de Jésus-Christ reconnus par la foi et la charité de l’homme. Dans la pratique du culte, Milton ne croit pas aux sacrements (www.atelierlyriquedetourcoing.fr).

Cet ange Uriel est la base avec la cité d'Huriel dans l'Allier de la Croix du même nom. Son centre est à Rouziers, village du Carladez, ancienne possession des Armagnacs comme Lectoure.

Il est bien certain néanmoins que les Celtes recherchaient les collines pour y bâtir leurs cités et la ville de Lactora (Lectoure, dans le Gers),... (VLC, p. 25)

(La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Présentation : La Vraie Langue Celtique et les Armagnac, Autour de Rennes le Château : Une poussée de mérovinginite : Jacques d’Armagnac et les Cacapétiens).

Les anges sont présents à Rennes le Château, dans l'église Sainte Marie Madeleine, avec la statue d'Antoine de Padoue suportée par 4 anges et le bénitier surmonté de 4 anges aussi faisant le signe de croix (La Croix d’Huriel : La Croix d’Huriel et Rennes le Château : Antoine de Padoue et ses anges).

Les anges, chez Milton, sont le résultat d'un formidable mélange des traditions scolastique, néo-platonicienne, protestante, et d'idées personnelles très fortes, que l'on peut retrouver dans The Christian Doctrine. L'idée traditionnelle selon laquelle l'ange est une créature incorporelle et spirituelle y est bien évidemment affirmée; à plusieurs reprises, ils sont appelés "immortal spirits", "incorporeal spirits", "ethereal mould", "intellectual being", "spiritual substances", "celestial spirits"... Il y a On s'accorde pour dire qu'ils sont les ambassadeurs de Dieu (ou ses messagers). Il y a bel et bien une hiérarchie entre les anges. Certains sont situés à un rang supérieur, comme les archanges. Chacun des anges nommés a un rôle bien défini. Uriel est l'ange prévoyant; Gabriel est le gardien du paradis; Raphaël est envoyé par Dieu pour mettre Adam en garde contre les dangers qui le guettent; Michel exécute le châtiment divin, puisque c'est lui qui est chargé de chasser Adam et Eve du paradis. Mais il les rassure en même temps; il ouvre les yeux d'Adam sur le futur. Uzziel, Ithuriel et Zéphon sont des chérubins chargés de rechercher Satan et de défendre Dieu. Mais ce qui est plus intéressant, c'est de se pencher sur les idées particulières de Milton. C'est ainsi que, par exemple, les anges mangent de la nourriture terrestre. C'est le cas de Raphaël en visite auprès d'Adam : So down they sat, And to their viands fell; nor seemingly The angel, nor in mist, the common gloss Of theologians; but with keen dispatch Of real hunger, and concoctive heat To transubstantiate : what redounds, transpires Through spirits with ease, nor wonder; if by fire 44o Of sooty coal the' empyric alchemist Can turn, or holds it possible to turn, Metals of drossiest ore to perfect gold, As from the mine. v. 433-44310 Milton revient sur ce sujet de la digestion; il explique, et justifie même ses dires: ...andfood alike those pure Intelligential substance require As doth your rational; and both contain Within them every lower faculty Of sensé, whereby they hear, see, smell, touch, taste, Tasting concoct, digest, assimilate, And corporeal to incorporeal turn. v. 407-413. Ces descriptions angéliques ne relèvent pas seulement d'un pur souci esthétique et poétique. Milton va au-delà d'une simple reprise de la tradition picturale. Il fait un choix et affirme clairement la consommation de nourriture par les anges. C'est pourquoi ces idées revêtent pour nous une importance philosophique. Cette affirmation simultanée de la nature spirituelle des anges et de leur capacité à absorber des aliments n'a rien de contradictoire dans perspective miltonienne ; car selon ce point de vue, il n'y a pas d'incompatibilité entre les deux idées. La nourriture est en effet synonyme de vie, et la vie est un commun dénominateur pour tous. La ressemblance de nature entre l'homme et l'ange rend possible la relation d'échange entre les deux. Il n'y a que sur le mode charnel que l'ange peut remplir son rôle de messager, d'intermédiaire, auprès de l'homme. Un peu plus loin, toujours, Milton laisse entendre que les anges et les hommes sont faits d'une même nature ; l'homme peut ainsi espérer tendre vers la divinité. [...]

La notion clef est "degree". Un monde, une seule matière. Tout est donc matière. C'est ici que l'on peut comprendre le comment d'une relation entre hommes et choses, hommes et anges, mais aussi entre hommes et Dieu. Ce n'est pas la matière, la substance en soi qui les sépare, mais le degré de substance de chacun. La matière est un véritable trait d'union entre tous, une sorte de permanence qui garantit l'unité de l'univers (Hélène Bourgeois, le sexe des anges. Substance humaine et essence divine dans le Paradis Perdu de John Milton, Ecriture(s) et modernité, Confluences, VI, 1993 - books.google.fr).

On retrouve mention du psaume 26 (25) dans le traité de Milton The Christian Doctrine.

Après la défaite de la cause puritaine, Milton écrivit quelques traités encore et traduisit la Logique de Pierre de La Ramée ; son traité De la doctrine chrétienne (Christian Doctrine) ne fut découvert qu'en 1825 (Jacques Blondel, John Milton, Dictionnaire des Littératures de langue anglaise, Volume 24 de Les Dictionnaires d'Universalis, 2015 - books.google.fr).

God either tempts men, or permits them to be tempted by the devil or his agents. Temptation is either for evil or for good. An evil temptation is when God [...] either withdraws his grace, or presents occasions of sin, or hardens the heart, or blinds the understanding. This is generally an evil temptation in respect of him who is tempted, but most equitable on the part of the Deity [...]. It also serves the purpose of unmasking hypocrisy; for God tempts no one in the sense of enticing or persuading to sin, [...] though there be some towards whom he deservedly permits the devil to employ such temptations. We are taught in the Lord's prayer to deprecate temptations of this kind; Matt . VI. 13. lead us not into temptation, but deliver us from evil. A good temptation is that whereby God tempts even the righteous for the purpose of proving them, not as though he were ignorant of the disposition of their hearts, but for the purpose of exercising or manifesting their faith or patience, as in the case of Abraham and Job; or of lessening their self-confidence, and reproving their weakness, that both they themselves may become wiser by experience, and others may profit by their example. [...] This kind of temptation is therefore rather to be desired. Psal. XXVI. 2. examine me, O Jehovah, and prove me; try my reins and my heart. [...]

The Final Perseverance Of The Saints is The Gift Of God. WHO PRESERVES THEM, WHEREBY THEY WHO ARE FOREKNOWN, ELECT AND BORN AGAIN, AND SEALED BY THE HOLY SPIRIT, PERSEVERE TO THE END IN THE FAITH AND GRACE OF GoD, AND NEVER ENTIRELY FALL AWAY THROUGH ANY POWER OR MALICE OF THE DEVIL OR THE WORLD, SO LONG AS NOTHING IS WANTING ON THEIR OWN PARTS, AND THEY CONTINUE TO THE UTMOST IN THE MAINTENANCE OF FAITH AND LOVE. The Gift Of God's Preserving Power. Psal. XXVI. 1. I have trusted in Jehovah, therefore I shall not slide. Luke XXII. 32. I have prayed for thee that thy faith fail not. [...]

The following texts show what is contrary to the duties of the magistrate. Psal. XXVI. 10. their right hand is full of bribes (John Milton, A Treatise on Christian Doctrine: Compiled from the Holy Scriptures Alone, traduit par Charles Richard Sumner, 1825 - books.google.fr).

Milton deviendra antitrinitarien, parlant autrefois (Of Reformation) de "one Tri-personall Godhead" (Christophe Tournu, Théologie et politique dans l'oeuvre en prose de John Milton, 2000 - books.google.fr).

Le mot "godhead"

Le suffixe -hood est à l'origine un substantif indépendant. Sa forme ancienne -had : OE (en allemand -heit) avait le sens de 'personne, qualité, condition. Le suffixe -hood a également une autre forme en tant que suffixe : -head, il acquiert la forme actuelle -hood au XIVème siècle pour la graphie et au XVIème siècle pour la phonie (Raoudha Kammoun, Etude de quelques suffixes substantivaux en anglais contemporain: approche lexico-sémantique, 1995 - books.google.fr).

Ce suffixe, qui correspond à l'allemand -heit et -keit, n'a (est-il besoin de le dire ?) aucun rapport avec les mots head (tête) et hood (capuchon, chaperon) (Revue de l'enseignement des langues vivantes, Volumes 11 à 12, 1895 - books.google.fr).

Mais avec l'abbé Henri Boudet, pourrait-on voir un jeu de mot entre "tête du seigneur" (pp. 234 (psaume 79), 306 (psaume 151), cf. Orphée) et divinité : Godhead et god-head.