Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Le Zodiaque de La Vraie Langue Celtique   Poissons - 19 février - Le Blanc   

Poissons

Métal : Electrum (L'étoile hermétique : Alchimie et Astrologie).

section 229-254

19 février

L'axe passe par Marmande, Monein, Oloron et Cieux (correspondant bien à Jupiter, dieu suprême du ciel). Le secteur se termine à Lussac les Châteaux et au Blanc dont le territoire de la commune s'étire vers l'est du bourg.

Le Blanc

p. 231 : Cette particularité a fait donner à cette roche blanche, placée en tête des roches noires, le nom de Blancfort – blank, blanc, – forth, en avant –.

Blanquefort, dans la Gironde, au nord de Bordeaux, est dans le signe nonagonal des Poissons.

Cugulhou (pages de 232 à 243, et 306)

le Cugulhou semble être le Coughioulou, ou bravo de couioul, c'est-à-dire la primevère jaune, primula veris (Braieto) : plante qui fleurit au mois de mars, temps ou le coucou commence à chanter. En Europe, entendre le chant du coucou est un des signes du retour du printemps. Primevère du latin "primulus" qui signifie "tout premier", par allusion à la floraison précoce des primevères. (P.A. Boissier de Sauvages de La Croix, Dictionnaire Languedocien-François: suivi d'une collection de proverbes languedociens et provençaux, 1820 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Coucou gris).

La fin du signe des Poissons annonce aussi le printemps.

Jupiter

p. 239 : et on n'est guère surpris que les Grecs aient inventé, au sujet de ces énormes pierres, dont ils ignoraient la signification et placées sur le sommet des collines, leur fable des géants aux longs cheveux, au regard farouche, cherchant à escalader le ciel, et entassant Ossa sur Pélion et l'Olympe sur Ossa.

Après la Titanomachie, Zeus, le promoteur de la rébellion, s’installa en maître sur l’Olympe et s’attribua le palais de Dieux, Poséidon eut l’empire des Mers et Hadès les Enfers. Mais les Géants, fils d’Ouranos et de Gaïa, n’acceptant pas la défaite des Titans, reviennent à la charge, ils conçurent le présomptueux projet d’escalader l’Olympe. Rien ne leur résisteraient pensaient-ils. Ils attaquent l’Olympe jusqu’à ce que Zeus lève la main, le sol se mit à trembler, des éclairs de tout pars. Vaincus par la foudre, Heraklès et Prométhée et les uatres Olympiens, les Géants retournent à leurs tristes sort.

Pas le moindre petit poisson dans cette section. Alors ?

Jésus, Jonas et le poisson

p. 234 : Un ménir était conservé à cet endroit, et on y avait, dans le haut, sculpté en relief, une magnifique tête du Seigneur Jésus, le Sauveur de l'humanité. Cette sculpture qui à vu près de dix-huit siècles, a fait donner à cette partie du plateau le nom de Cap dé l'Hommé (la tête de l'Homme), de l'homme par excellence, filius hominis.

Jésus est appelé le « Fils de l'homme » 88 fois dans le Nouveau Testament, exclusivement sur les lèvres de Jésus (www.gotquestions.org - Jesus fils de l'Homme, jesus.croire.com - Fils de l'Homme).

« Voilà déjà, en figure de notre Sauveur, tout ce peuple sauvé par la mort, comme l'on croyait, du saint prophète, à laquelle il s'était volontairement offert, » fait remarquer Bossuet. « Mais ce n'est pas là tout le mystère; et le reste nous est expliqué par le Sauveur même, lorsqu'il dit: « Cette mauvaise race demande un signe, et il ne lui en sera point donné d'au;re que le signe du prophète Jonas ; car, comme Jonas fut trois jours et trois nuits dans les entrailles d'un grand poisson, ainsi le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le cœur de la terre. » (Mathieu-Richard-Auguste Henrion, Migne, Histoire ecclésiastique depuis la création jusqu'au pontificat de Pie IX, 1853 - books.google.fr).

Cette légende est à rapprocher de celle de la création du signe des Poissons.

Selon une légende mythique romaine, qui s'inspire de la mythologie grecque mais puise aussi aux sources plus anciennes des mythes assyriens, Cupidon-Éros et Vénus-Aphrodite furent surpris dans leurs ébats sur les bords de l'Euphrate par Typhon, le monstre enfanté par Gaïa, la Terre, mi-fauve, mi-humain, dont la tête touchait les étoiles. Pour le fuir, ils se jetèrent à l'eau et se changèrent en poissons. Ils trouvèrent au fond du fleuve un oeuf merveilleux qu'ils ramenèrent sur le rivage. De cet oeuf naquit une déesse d'une grande sagesse, dont la réputation ne tarda pas à se répandre. Elle put alors intercéder auprès de Jupiter-Zeus pour qu'il accorde l'immortalité aux deux poissons : ainsi naquit la constellation des Poissons (lmhbf.chez.com - Symboles du poisson).

Il résulte des documents qui précèdent, que les auteurs anciens ne s'accordent point entre eux sur la position géographique de l'antique Ninive; qu'ils la placent tantôt entre l'Euphrate et le Tigre, tantôt sur l'Euphrate même, tantôt enfin sur le Tigre. Et, en admettant cette dernière opinion, on ignore encore s'il faut la placer sur le bord oriental, ou sur le bord occidental de ce fleuve (Jean Chrétien Ferdinand Hoefer, Premier mémoire sur les ruines de Ninive: adressé le 20 février 1850 a l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1850 - books.google.fr).

Diodore de Sicile place Ninive sur l'Euphrate comme Ctésias. Selon le premier, Sardanapale est assiégé pendant trois années dans Ninive. L'Euphrate débordé produit une inondation soudaine qui renverse une partie des murailles. Sardanapale met le feu à son palais et périt avec ses femmes et ses trésors. Les rebelles entrent dans Ninive et proclament Arbace roi (Diodorus Siculus, Friedrich Anton Wilhelm Miquel, Bibliothèque historique, Volume 1, 1834 - books.google.fr).

Car enfin tout est ici incertain. On connoît à peine quel est le véritable nom de cette Ville ? Les uns la nomment Ninus, les autres Neneve, les autres Ninive. On ignore le lieu où elle étoit bâtie. Les uns veulent qu'elle l'ait été auprés de l'Euphrate, les autres auprés du Tigre. De ces derniers, encor les uns l'ont placée à l'Orient du Tigre, & les autres à son Occident ; les uns au dessus, & les autres au dessous d'une autre riviere nommée Lycus. Il y en a d'autres qui prétendent qu'il y a eu deux villes de Ninive, l'une dans la Comagéne, l'autre dans l'Assyrie ; l'une auprés de l'Euphrate, l'autre delà le Tigre : On n'est pas trop certain du tems que cette grande Ville fut ruinée. Les uns veulent qu'elle l'ait été par les Médes, les autres par les Chaldéens & d'autres, qu'elle l'a été par les uns & par les autres, c'est-à-dire, deux fois ; & qu'Assuerus & Nebukadnetsar l'ont tour à tour desolée. Ce qui est considérable, c'eqt qu'Herodote lui-même, ne sait ce qu'il dit lorsqu'il parle de Ninive. Car tantôt il dit que l'Euphrate passe par le milieu de Ninive, Liv.I. Chap. I85. & tantôt il dit que Ninive est située sur l'Euphrate, Chap. 193. & dans un autre endroit il dit que le Tigre passe au travers de Ninive (Jacques Abbadie, Traité de la vérité de la religion chrét, Volume 1, 1692 - books.google.fr).

Electrum

Pour trouver l'electrum dans cette section, il faut beaucoup chercher. Mais l'étude sur les liens entre La Vraie Langue Celtique et le Livre les psaumes, dont le roi David est un des auteurs proposés, peut aider.

p. 246 : Le roi David s'écrie dans le même sens : « Le Seigneur est grand et au-dessus de toute louange : il n'y a point de fin à sa grandeur. » (Ps. 144. v. 4) Le symbolisme du cercle n'était point, comme on peut le voir, particulier aux Celtes.

Cette page est associé au psaume 91 (246-155) où est mentionné l'instrument de musique appelé "nebel". Le psaume 144 parle de grandeur de Dieu comme le psaume 91.

3 Upon an instrument often strings, and upon the psaltery; upon the harp with a solemn sound.

Verse 3. "Psaltery." — The original word is "nebel", which is preserved in the Greek nabla, and the Latin nablum. Our information concerning it is still less distinct than concerning the kinnor. The only tolerably probable conclusion with respect to it is that it was a stringed instrument, and that of the harp or lyre kind. The following is we believe the amount of the information to be gleaned from the Scriptures. The nebel is first, chronologically, mentioned in the Psalms of David, which may assure us that it was not of nearly so high antiquity as the kinnor and some other instruments (The pictorial Bible: being the Old and New testaments according to the authorized version, Volume 3, 1839 - books.google.fr).

Josèphe dit que les nables du temple de Jérusalem étaient d'un métal précieux, nommé electrum ; mais les livres des Rom et des Paralipomènes marquent expressément que Salomon les fit de bois almugim ou algumin, qui est une sorte de bois qui nous est inconnue. Le même Josèphe dit en un autre endroit que le nable avait douze cordes, et qu'il se touchait avec les doigts. Aristote parle du psaltérion à trois angles, dont toutes les cordes étaient également tendues. Juba, dans Athénée, dit qu'Alexandre de Cythère ajouta plusieurs cordes au psaltérion, et qu'il conserva dans le temple d'Ephèse ce chef-d'œuvre de son industrie (Scripturae Sacrae Cursus completus ex tractatibus omnium perfectissimis... unice conflatus, Migne, 1812 - books.google.fr).

Nabulum, 9ème siècle (MS. d'Angers.) dans The arts in the Middle Ages and at the period of the Renaissance. Chapman, 1875 - digitalgallery.nypl.org

Le nabulum ou nablum, nable ou nablon, existait déjà au cinquième siècle; saint Eucher en parle ainsi: « Nablum quod grœce appellatur psalterium, quod a psallendo dictum est, ad similitudinem cytharse barbaricae in modum deltœ. » Ce nable, qui avait la forme d'un triangle à angles tronqués ou d'un demi-cercle, et dont la boite sonore occupait toute la partie arrondie, ne laissait à ses douze cordes qu'un espace très-resserré (Paul L. Jacob, Curiosités de l'histoire des arts, 1858 - books.google.fr).