Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Présentation   Le livre des Psaumes et les Psaumes apocryphes   
LA VRAIE LANGUE CELTIQUE HENRI BOUDET PSAUMES APOCRYPHES SYRIAQUES

Le livre des Psaumes

La numérotation

Il faut remarquer encore que la manière d'énumérer les psaumes n'est pas la même dans la version alexandrine, dans la Vulgate, qui suit les Septante, et le texte hébraïque. Les Septante ne firent qu'un psaume des psaumes 9 et 10, et, par conséquent, à dater du psaume 9, ils furent d'un chiffre en retard, jusqu'au psaume 114, qu'ils réunirent de nouveau au psaume 115, de sorte que ces deux psaumes forment chez eux le psaume 113; mais ils partagèrent le psaume 116 en deux, et, dès lors, le psaume 117 devint le psaume 116, et de là ils restent de nouveau en arrière jusqu'au psaume 147, qu'ils partagent en deux, ce qui les met d'accord pour le nombre total avec le texte original (Dr Wetzer, Dr Welte, Dictionnaire encyclopédique de la Théologie catholique, 20, 1864).

La division

Saint Jérôme, dans sa lettre à Cyprien, s'explique plus au long, et fait le détail de ce partage du livre des Psaumes : C'est une opinion établie, dit-il, parmi les Hébreux, que le Psautier est divisé en cinq livres. Le premier comprend les quarante premiers psaumes (c'est-à-dire, quarante, selon les nombres de la Vulgate, et quarante-un, selon les nombres de l'hébreu qui compte pour onzième celui qui est le dixième de la Vulgate, et ainsi des autres); « le second livre comprend depuis le quarante-unième jusqu'au soixante-onzième; le troisième depuis le soixante-douzième jusqu'au quatre-vingt-huitiéme; le quatrième depuis le quatre-vingt-neuvième jusqu'au cent cinquième; et ces quatre livres finissent tous dans l'hébreu par ces mois Amen, Amen, que les Septante ont traduits par ceux-ci : Ainsi soit-il, Ainsi soil-il. Le cinquième livre commence au psaume cent sixième, et finit au dernier. Voilà connue ce saint docteur en parle dans cette lettre, sans rien dire qui puisse faire connaître s'il approuve ou rejelle celle division. Mais, dans sa préface sur les Psaumes, adressée à Sophrone, il dit nettement qu'il veut suivre l'autorité des anciens Hébreux, confirmée par l'usage et la pratique des apôtres qui parlent du livre des Psaumes comme ne faisant qu'un seul livre : Nos Hebrœorum auctoritatem seculi, et maxime apostolorum, unum asserimus totum Psalmorum. S'il est vrai que les anciens Hébreux ne partageaient point le Psautier en cinq livres ou sections, nous pourrions tirer de là une preuve certaine que celle division n'a pas élé faite par Esdras, comme quelquesuns l'ont cru. On ne peut pas néanmoins prouver, par la manière dont le livre des Psaumes est cité dans le Nouveau Testament, que le Psautier ne fut pas divisé en cinq parties ou sections, parce que ces parties ou sections n'empêchaient point que toute la collection ne fût réputée pour un seul livre (Mathieu-Richard-Auguste Henrion, Migne, Histoire ecclésiastique depuis la création jusqu'au pontificat de Pie IX, 1852).

En effet on rélève aux pages correspondant aux psaumes terminant et commençant les différents livres ajoutés à 155, un vocabulaire comportant le sens de fin et de début. Livre II p. 195 (40+155) : "Sur la fin" et p. 196 : "la seconde partie" ; Livre III p. 226 (71+155) : "confins" et p. 227 : "commencent" : Livre IV p. 243 "derniers" et p. 244 : "son point de départ" ; le Livre V, lui se détermine en première partie de la Vraie Langue Celtique, p. 105 : "Nous ne devons point cependant terminer" qui précède la page 106 début d'un chapitre (IV cependant).

Saint Hilaire affirme, dans son Commentaire sur les Psaumes, que les Septantes ont disposé le Psautier d'après le rapport efficace des nombres et des idées (Edme Thomas, Histoire de l'antique cité d'Autun, illustrée et annotée par J.S.A. Devoucoux, 1846).

Origène, Eusèbe, S. Athanase, S. Epiphane, S. Grégoire de Nysse et Théodoret expliquent exactement comme S. Hippolyte la division du livre des Psaumes. Eusèbe, S. Athanase et Théodoret enseignent également que les Psaumes n'ont pas été disposés dans le recueil selon l'ordre des temps, mais bien selon l'ordre dans lequel ils ont été retrouvés par Esdras (cité p. 29) (Revue catholique: recueil religieux, philosophique, scientifique, historique et littéraire, 1861).

Au temps de Charlemagne, l'ensemble du psautier fut divisé en deux parties : les psaumes 1 à 108, avec quelques exceptions, formaient l'office nocturne des matines, et les psaumes 109 à 150, à l'exception du psaume 118, formaient l'office diurne de vêpres. Au XIIe siècle, les ordres religieux, les Dominicains y compris, ont adopté cette répartition fondamentale, mais précisèrent, suivant l'usage ancien, que certains psaumes pouvaient être omis à matines et chantés à laudes et aux petites heures. Le commentaire de Thomas ne suit pas strictement l'ordre des psaumes chantés au choeur ou récités dans le bréviaire, mais l'ordre des psaumes dans la Vulgate.

Le lecteur s'étonnera peut-être de l'importance que saint Thomas accorde à la cosmologie dans le Super Psalmos, par exemple quand il commente le psaume 17. Il faut savoir à ce propos que tout en donnant ses leçons sur le psautier, saint Thomas se penchait aussi sur le De caelo et mundo d'Aristote (Introduction des Commentaires sur les psaumes de Thomas d'Aquin).

Une première division du psautier considère d'abord le fait qu'il y a 150 psaumes ; et ceci convient au mystère, car ce nombre se compose de 70 et de 80. Par le nombre 7, à partir duquel nous formons le nombre 70, est signifié l'évolution de ce temps qui se déroule en 7 jours. Par le nombre 8, à partir duquel nous formons celui de 80, est signifié l'état de la vie future. Car le huitième jour d'après la Glose est celui des ressuscités, et signifie que dans ce livre il est question des choses qui regardent le cours de la vie présente et celles de la gloire future.

Une deuxième division se fait d'après ceux qui affirmaient que le psautier est divisé en cinq livres, par cinq divisions de psaumes qui se terminent par Fiat, Fiat ; et cela en grec, là où l'hébreu lit Amen, Amen. Selon eux, c'est par cette formule qu'est indiquée la fin d'un livre. Cela arrive la première fois au psaume 40 : « Bienheureux celui qui comprend les nécessités de l'indigent et du pauvre. » La deuxième fois au psaume 71 : « Ô Dieu, donne ton équité au roi. » Pareillement la troisième fois au psaume 88 : « Éternellement je chanterai les miséricordes du Seigneur. » Semblablement la quatrième fois au psaume 105 : « Célébrez le Seigneur, parce qu'il est bon ». Et tels sont les cinq livres. Mais cette division ne se rencontre pas chez les Hébreux, car pour eux il n'y a qu'un seul livre : « Car il est écrit au livre des Psaumes : "Que leur demeure... " » Ainsi donc lorsqu'il est dit Fiat, Fiat, ou Amen, Amen, cela ne se rapporte pas à la fin d'un livre, car cette expression se retrouve fréquemment dans les autres livres sans qu'il soit question de la fin d'un livre.

Une troisième division se fait comme suit : les psaumes sont divisés en trois groupes de cinquante, et cette répartition comprend les trois états du peuple fidèle :

- L'état de la pénitence auquel est ordonnée la première cinquantaine qui se termine par : « Miserere mei Deus (Aie pitié de moi, ô Dieu) », qui est un psaume de pénitence.

- La seconde est ordonnée à la justice qui consiste dans le jugement, et elle se termine au psaume 100 : « Je te chanterai la miséricorde et le jugement, Seigneur. »

- La troisième se conclut sur la louange de la gloire éternelle, et c'est pourquoi elle se termine par : « Que tout ce qui respire loue le Seigneur. » (Commentaires sur les psaumes de Thomas d'Aquin).

Les psaumes surnuméraires

Ces psaumes syriaques, à la vérité depuis longtemps connus, sont représentés par cinq manuscrits. C'est Assemani qui le premier a signalé ce groupe de psaumes, en 1759, dans Bibliothecae Aposlolicae Vaticanae Codicum manuscriptorum Catalogus, I, 3 (1759), p. 385, et plus d'un siècle plus tard W. Wright, un savant anglais découvrait la même collection dans un manuscrit syriaque de la bibliothèque de l'Université de Cambridge, datant de la fin du XVIIème siècle. En 1887 il en publia le texte avec une traduction anglaise, après avoir demandé à Guidi une collation du manuscrit de la Vaticane (Proceedings of the Soc. of Bible Arch. [P. S. B. A.], îx, 1887, p. 257 et sq.). E. Sachau, peu après, signalait un manuscrit à la bibliothèque de Berlin, mais de date tout à fait récente : il aurait été terminé en effet le 19 novembre 1880 (Revue de Qumrân, Volume 1, 1958).

Joseph-Simon Assemani (1687 - 1768) fut un savant orientaliste. Né dans une famille maronite de la région du Mont-Liban, il entra au collège maronite de Rome en 1703 pour devenir prêtre. Nommé après son ordination à la bibliothèque du Vatican, il effectua pour elle deux voyages en Orient, en 1715-1717 et en 1735-1738, notamment en Égypte et en Syrie, pour collecter des manuscrits, qui ont formé le noyau de la collection de manuscrits orientaux du Vatican. À son retour, en 1738, il fut nommé archevêque titulaire de Tyr et préfet de la bibliothèque vaticane. Il entreprit la publication d'un grand nombre d'ouvrages mais de nombreux manuscrits d'ouvrages en préparation disparurent lors de l'incendie de son appartement en 1768 (fr.wikipedia.org - Joseph-Simonius Assemani).

Giuseppe Simone Assemani (1687–1768)

Serie chronologica Patriarchorum Antionchiae, edited and integrated by Joanne Darauni, Rome 1881

Il n'est pas certain que Boudet ait connu le texte même de ces psaumes, mais l'existence sans doute que si.

Cinq psaumes surnuméraires sont présents dans la Peshitta syriaque. Elle les présente comme les psaumes apocryphes de David. La numérotation 151 à 155 est complètement arbitraire et est utilisée dans un but de simplicité pour faire suite aux 150 psaumes du livre des Psaumes. Cette numérotation ne correspond pas à celle de Wright.

Ils ne sont pas présents dans les canons de l'Église catholique romaine et de tous les courants qui y découlent (réformés, évangéliques, etc.). Ils sont cependant considérés comme canoniques par quelques églises orthodoxes. C'est notamment le cas de l'Église apostolique arménienne qui utilise le psaume 151 dans sa liturgie lors de la Pentecôte et des Églises éthiopienne orthodoxe et érythréenne orthodoxe qui l'utilisent dans leur liturgie, où il est lu la nuit du vendredi saint (fr.wikipedia.org - Psaume surnuméraire).

Le premier, traduit des Septante, est le psaume CLI qui est connu par le Codex Ambrosianus. Le second est une priere qu'Ezechias prononca lorsqu'il eiait entoure d'ennemis. Le troisieme est un cantique des Israelites qui avaient obtenu de Cyrus Tautorisation de retourner dans leur patrie. Le quatrieme fut chante par David pendant qu'il combattait le lion et le loup qui avaient ravi un mouton de son troupeau. Le cinquieme est un cantique de David apres sa victoire sur le lion et le loup.

In a Syriac MS., formerly belonging to the Society for Promoting Christian Knowledge, but now deposited in the University Library of Cambridge, I find the following apocryphal Psalms, which, with the exception of the first, have not yet, so far as I know, been printed anywhere. The MS. contains the Kethabha dhe-Dhurrasha, or 'Book of Discipline,' a large theological treatise, composed on a very artificial plan, by Elias, bishop of Peroz-Shabhor or al-Anbar (who lived about a.d. 920; see Assemani, B.O. III. 1, p. 258 sq.). At the end of the first section of this work, the scribe has added a few excerpts for the purpose of filling up some blank leaves. These are: the Psalms in question, ff. 115a-116b; (2) explanations of some difficult words in 'the Book of the Paradise'; and a disputation between a Jacobite and a Nestorian, ff. 116b-117b. The scribe was the well known Homo of Al-Kosh, near Mosul, "the village of the prophet Nahum." He has recorded his name in several subscriptions, but as the MS. is imperfect at the end, the exact date of writing is not given. It must, however, roughly speaking, lie between a.d. 1675 and 1712 (see Hoffmann, Opusc. Nestor., pp. Ill, IV), and the watermark in the paper three crescents with a rather small adjunct of this shape in one corner of the page would seem to belong to the latter part of the xviith century.

These same Psalms, five in number, are also found, with the same adjuncts, in the Vatican MS. of Elias of al-Anbar's work, Cod. Vat. Syr. clxxxiii, ff. 117b-119a (see Assemani's Catalogue, t. iii, p. 385). Professor Guidi has, with his usual kindness, collated this MS. for me. It is dated A. Gr. 2014 = a.d. 1703, and was written at Al-Kosh by one Khaushabha bar Daniel.

The Psalms are five in number, of which the first is that ordinarily numbered as Ps. cli in Greek and Syriac Hexaplar MSS. (see, for example, the Codex Ambrosianus, ed. Ceriani, f. 38b). I reproduce the text, so far as possible, exactly as it stands in the MSS.

I. Ps. CLI. A Thanksgiving of David.

(1) I was the youngest among my brethren, and a youth in my father's house. (2) I used to feed my father's flock, and I found a lion and a wolf, and slew them and rent them. (3) My hands made an organ, and my fingers fashioned a harp. (4) Who will show me my Lord? He, my Lord, is become my God. (5) He sent His angel and took me away from my father's flock, and anointed me with the oil of anointing. (6) My brethren, the fair and the tall, in them the Lord had no pleasure. (7) And I went forth to meet the Philistine, and he cursed me by his idols. (8) But I drew his sword and cut off his head, and took away the reproach from the children of Israel.

II. The Prayer of Hezekiah when enemies surrounded him.

(1) With a loud voice glorify ye God; in the assembly of many proclaim ye His glory. (2) Amid the multitude of the upright glorify His praise; and speak of His glory with the righteous. (3) Join yourselves (literally, your soul) to the good and to the perfect, to glorify the Most High. (4) Gather yourselves together to make known His strength; and be not slow in showing forth His deliverance [and His strength] and His glory to all babes. (5) That the honour of the Lord may be known, wisdom hath been given; and to tell of His works it hath been made known to men: (6) to make known unto babes His strength, and to make them that lack understanding (literally, heart) to comprehend His glory; (7) who are far from His entrances and distant from His gates: (8) because the Lord of Jacob is exalted, and His glory is upon all His works. (9) And a man who glorifies the Most High, in him will He take pleasure; as in one who offers fine meal, and as in one who offers he-goats and calves; (10) and as in one who makes fat the altar with a multitude of burnt offerings; and as the smell of incense from the hands of the just. (11) From thy upright gates 2 shall be heard His voice, and from the voice of the upright admonition. (12) And in their eating shall be satisfying in truth, and in their drinking, when they share together. (13) Their dwelling is in the law of the Most High, and their speech is to make known His strength. (14) How far from the wicked is speech of Him, and from all transgressors to know Him! (15) Lo, the eye of the Lord taketh pity on the good, and unto them that glorify Him will He multiply mercy, and from the time of evil will He deliver their soul. (16) Blessed be the Lord, who hath delivered the wretched from the hand of the wicked; who raiseth up a horn out of Jacob and a judge of the nations out of Israel; (17) that He may prolong His dwelling in Zion, and may adorn our age in Jerusalem.

III. When the People obtained permission from Cyrus to return home.

(1) O Lord, I have cried unto Thee; hearken Thou unto me. (2) I have lifted up my hands to Thy holy dwelling-place; incline Thine ear unto me. (3) And grant me my request; my prayer withhold not from me. (4) Build up my soul, and destroy it not; and lay it not bare before the wicked. (5) Them that recompense evil things turn Thou away from me, O judge of truth. (6) O Lord, judge me not according to my sins, because no flesh is innocent before Thee. (7) Make plain to me, O Lord, Thy law, and teach me Thy judgments; (8) and many shall hear of Thy works, and the nations shall praise Thine honour. (9) Remember me and forget me not; and lead me not into things that be too hard for me. (10) The sins of my youth make Thou to pass from me, and my chastisement let them not remember against me. (11) Cleanse me, O Lord, from the evil leprosy, and let it no more come unto me. (12) Dry up its roots in (literally, from) me, and let not its leaves sprout within me. (13) Great art Thou, O Lord; therefore my request shall be fulfilled from before Thee. (14) To whom shall I complain that he may give unto me? and what can the strength of men add [unto me]? (15) From before Thee, O Lord, is my confidence; I cried unto the Lord and He heard me, and healed the breaking of my heart. (16) I slumbered and slept; I dreamed and was helped, and the Lord sustained me. (17) They sorely pained my heart; I will return thanks because the Lord delivered me. (18) Now will I rejoice in their shame; I have hoped in Thee, and I shall not be ashamed. (19) Give Thou honour for ever, even for ever and ever. (20) Deliver Israel Thine elect, and them of the house of Jacob Thy proved one.

IV. Spoken by David when he was contending with the lion and the wolf which took a sheep from his flock.

(1) O God, O God, come to my aid; help Thou me and save me; deliver Thou my soul from the slayer. (2) Shall I go down to Sheol by the mouth of the lion ? or shall the wolf confound me? (3) Was it not enough for them that they lay in wait for my father's flock, and rent in pieces a sheep of my father's drove, but they were wishing also to destroy my soul ? (4) Have pity, O Lord, and save Thy holy one from destruction; that he may rehearse Thy glories in all his times, and may praise Thy great name: (5) when Thou hast delivered him from the hands of the destroying lion and of the ravening wolf, and when Thou hast rescued my captivity from the hands of the wild beasts. (6) Quickly, O my Lord (Adonai), send from before Thee a deliverer, and draw me out of the gaping pit, which imprisons me in its depths.

V. Spoken by David when returning thanks to God, who had delivered him from the lion and the wolf and he had slain both of them.

(1) Praise the Lord, all ye nations; glorify Him, and bless His name: (2) Who rescued the soul of His elect from the hands of death, and delivered His holy one from destruction: (3) and saved me from the nets of Sheol, and my soul from the pit that cannot be fathomed. (4) Because, ere my deliverance could go forth from before Him, I was well nigh rent in two pieces by two wild beasts. (5) But He sent His angel, and shut up from me the gaping mouths, and rescued my life from destruction. (6) My soul shall glorify Him and exalt Him, because of all His kindnesses which He hath done and will do unto me.

Queens' College, Cambridge, 4th May, 1887 (W. Wright, Some Apocryphal Psalms in Syriac, Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, vol. 9 (1886-7)).