Partie XII - Arsène Lupin de Maurice Leblanc   Les axes d’Arsène Lupin   Dreux et Soubise   
ARSENE LUPIN MAURICE LEBLANC DREUX SOUBISE

Dreux et Soubise

Dreux est sur l'axe du 25 juillet, date de la fête de saint Jacques et de saint Christophe et veille du 26, date de la Super-Etoile (Ezy sur Eure) fête de Sainte Anne et de saint Joachim, avec Gaillon (Autour de Rennes le Château : la Super-Etoile : 26 juillet).

Dans le roman de l'île aux trente cercueils, la Pierre-Dieu a été « volée aux barbares du Nord ». On apprend d'ailleurs, à la fin du roman que cette pierre, la dalle des Rois de Bohème, extraite en Tchéquie à Joachimsthal, a suivi l'Elbe, est passée par la Scandinavie, puis par l'Irlande pour arriver enfin à Sarek (www.portail-rennes-le-chateau.com - Al Sufi, Du nom et de la localisation de Sarek, l'île aux trente cercueils).

L’hypothèse se précise. Le champ se rétrécit. Rouen, les rives de la Seine, le pays de Caux... il semble vraiment que toutes les routes convergent de ce côté. Si l’on cite plus particulièrement deux rois de France, maintenant que le secret, perdu pour les ducs de Normandie et pour leurs héritiers les rois d’Angleterre, est devenu le secret royal de la France, c’est Henri IV, Henri IV qui fit le siège de Rouen et gagna la bataille d’Arques, aux portes de Dieppe. Et c’est François Ier, qui fonda Le Havre et prononça cette phrase révélatrice : « Les rois de France portent des secrets qui règlent souvent le sort des villes ! » Rouen, Dieppe, Le Havre... les trois sommets du triangle, les trois grandes villes qui occupent les trois pointes. Au centre, le pays de Caux. Le XVIIe siècle arrive. Louis XIV brûle le livre où l’inconnu révèle la vérité. Le capitaine de Larbeyrie s’empare d’un exemplaire, profite du secret qu’il a violé, dérobe un certain nombre de bijoux et, surpris par des voleurs de grand chemin, meurt assassiné. Or, quel est le lieu où se produit le guet-apens ? Gaillon ! Gaillon, petite ville située sur la route qui mène du Havre, de Rouen ou de Dieppe à Paris. Un an après, Louis XIV achète un domaine et construit le château de l’Aiguille. Quel emplacement choisit-il ? Le centre de la France. De la sorte les curieux sont dépistés. On ne cherche pas en Normandie. (fr.wikisource.org - Maurice Leblanc, L’Aiguille creuse, Chapitre VII, De César à Lupin).

Bien sûr, il faut faire le contraire et s'intéresser AUSSI au centre de la France, en l'occurrence Neuillay-les-Bois.

Le 19 décembre 1562, la campagne sud de la ville de Dreux est le théâtre du premier choc important des guerres de religion entre les troupes protestantes du prince de Condé et de l'amiral de Coligny et l’armée catholique et royale dirigée par le « triumvirat » composé du connétable de Montmorency, du duc de Guise et de Jacques d'Albon de Saint-André, ancien favori d'Henri II, maréchal de France et premier gentilhomme de la Chambre, marquis de Fronsac.

Soubise près de Rochefort est sur l'axe passant par Le Blanc (!) (au bourg), Saint Savin. Soubise est à proximité de Fort Lupin sur la commune de saint Nazaire sur Charente.

Le bourg de Soubise est construit à l’extrémité Nord du premier éperon rocheux que l’on rencontre, dominant la Charente, en venant de la mer. Ceci pourrait expliquer cette inscription trouvée sur un cachet daté de 1383 qui signifierait : « Soubise est la première ville sous le vent des îles » (« subissia prima urbs insularum est sub borea »). La baronnie de Soubise est entrée dans la famille des Rohan en 1575, par le mariage de Catherine, héritière des Comtes de Parthenay, fille de Jean V de Parthenay-L'Archevêque, avec René de Rohan (www.soubise.fr - Patrimoine).

Après la bataille de Dreux, si funeste à la cause protestante, Catherine de Médicis écrivit au duc de Nemours : « Vous ferez, disait-elle, entendre cette nouvelle au sieur de Soubise, afin qu'il regarde si, lui étant toute l'espérance de secours levée, et ne pouvant attendre qu'une ruine prompte et manifeste, il ne veut pas remettre la ville de Lyon entre vos mains et la rendre au roi mon fils, lequel acte sera suffisant pour effacer tout le mal qu'il sauroit avoir fait, ou il se peut assurer que faisant autrement, il s'en trouvera si mal que la repentance suivra de bien près le péché. » Monsieur de Soubise ne se laissa ébranler, ni par les promesses, ni par les menaces. (Pierre Clerjon, Histoire de Lyon, depuis sa fondation jusqu'à nos jours, Tome V, 1829 - books.google.fr).

Mais il devra restituer la ville de Lyon au roi.

Jean V de Parthenay-L'Archevêque, ou Larchevêque, sieur de Soubise, né posthume en 1512 et mort au Parc Soubise à Mouchamps en Vendée, le 1er septembre 1566, est un noble français protestant. Familier du roi Henri II, puis de la régente Catherine de Médicis, Soubise est accusé - sans doute à tort - d'avoir commandité la mort du duc François de Guise. Son gouvernement de la ville de Lyon (1563) épargne néanmoins aux catholiques les cruautés du baron des Adrets ; et, jusqu'à sa mort en 1566, ses efforts contribuent à maintenir la paix entre les factions ennemies. Un temps, il espère même convertir la reine-mère à la doctrine des Calvinistes. D'après l'historien du XVIe siècle Jacques-Auguste de Thou, « Jean de Parthenay joignait à une auguste naissance une très grande modération et une habileté peu commune. » (fr.wikipedia.org - Jean V de Parthenay).