Partie XV - Le Cercle et la Croix des Prophètes   Autour de Lawrence   Des Lawrence   
LE CERCLE ET LA CROIX DES PROPHETES LOURDES AUTOUR DE LAWRENCE DES LAWRENCE

Le nom

The name Lawrence as applied to men, is of very early origin. The orthography of the word has been slightly varied in its common usage, yet the number of syllables, it is believed, has never been changed; nor the essential vowel and consonant sounds altered. Dissyllabic, with an a and either a single or double u in the first syllable, the second has always had for its vowel short a, or e, followed by ns or nce. If not in its application to the same person as used in the same family for several successive generations, it has been found written in at least three, if not four various, yet similar ways; namely, Laurens, Laurence, Lawrence, and Lawrance. The modern and almost universal orthography of the word is Lawrence. Its derivation we trace to the Latin Laurus Laurentius. The latter form is that in which the name is found as first given to men. The signification of the word recorded by some one (not an indifferent scholar) on the first page of the Town Records of Hingham, Mass., may be regarded as pretty near the truth. "Christian names for men now most used with the signification, Lawrence - flourishing like a Bay tree." (John Lawrence, A Genealogical Memoir of the Family of John Lawrence, of Watertown, 1636: With Brief Notices of Others of the Name in England and America, 1847 - books.google.fr).

Louis Bertram

Louis Bertram Lawrence, né le 25 octobre 1884 à Hartford (Connecticut) fit construire sur la commune de Peyrolles le tombeau dit d'Arques, ressemblant à celui de Poussin. Fils de Laurence-Marcel Lawrence, né à Amsterdam, et d'Emilie Rivarès (1863-1932), française née à Paterson (Ct), fille de Marie Rivarès (1843-1922), née à Saragosse. Il a résidé en France de 1894 à 1912. La famille Lawrence se serait installée aux Pontils en 1921 (www.renne-le-chateau.com - Document 7).

Il semble, tout d’abord que ce ressortissant américain ait passé une partie de son enfance dans notre pays; c’est en tout cas ce qui ressort de l’examen de la demande de passeport précédemment citée et effectuée le 10 décembre 1917. Il est précisé sur ce document que Louis B Lawrence a résidé hors USA, en France de 1894 à 1912 et à Montréal (Canada) de 1912 à 1913 (www.renne-le-chateau.com - Document 7).

Lawrence, sa mère et sa grand-mère loueront puis achèteront le «Moulin des Pontils» ainsi que les terres avoisinantes. Le vendeur, Jean Galibert, avait acquis le moulin en 1880 et avait profité du barrage, déjà existant, pour installer une turbine produisant l’éléctricité nécessaire à son entreprise de confection de galons et d’épaulettes pour l’Armée Française.

C’est Jean Galibert, propriétaire des Pontils dès 1880, qui eut l’étrange idée d’inhumer la dépouille mortelle de son épouse dans un tombeau situé sur le petit monticule proche de la route. J’ignore la date de décès de cette brave dame, mais c’est en 1921 que Monsieur Galibert fera transférer les restes de la défunte jusqu’au cimetière de Limoux, récupérant au passage le parement du tombeau que son petit-fils, Louis, avait fait réaliser en 1903 pour rendre hommage à sa grand-mère. Lors de l’achat de la propriété par la famille Rivarès-Laurence, vers 1922, il ne restait donc qu’une fosse béante sur la petite éminence rocheuse.

Cependant, rien ne dément ni n’infirme qu’un monument funéraire, de type cénotaphe, ne fut pas implanté en cet endroit avant 1880... cela a été évoqué par un chercheur sérieux qui, de plus, posséderait des documents corroborant cette hypothèse. Louis Bertram Lawrence décida, vraisemblablement au décès de sa grand-mère Maria Rivarès, au milieu des années 1920, de reconstruire un tombeau au dessus de la fosse creusée sur le rocher afin d’y enterrer la vieille dame. Sa mère, Émilie Rivarès décédée en 1934, y sera également inhumée, avec ses deux chats, les trois cadavres ayant été préalablement embaumés dans la plus pure tradition égyptienne.

Mais, pourquoi donc Lawrence décida t-il de donner à ce tombeau la forme exacte de celui figurant sur le tableau de Nicolas Poussin : «Les Bergers d’Arcadie» ? (Aronnax – Sainte Marie de la Route, 6 décembre 2018 - www.renne-le-chateau.com).

Dossier Bourrel

Son père était Laurence-Marcel Lawrence, né à Amsterdam, sa mère, Emilie Rivarès, était née le 21 août 1863 à Patterson (New-Jersey, U.S.A) et sa grand-mère, Maria Rivarès était d'origine espagnole puisque née le 7 juillet 1841 à Saragosse, et morte en 1922

Sur la demande de passeport que Louis Lawrence sollicitera à Cincinatti en 1917, il est clairement mentionné qu’il résida en France de 1894 à 1912. A l’examen de certains documents administratifs, américains ou français, que la famille Lawrence, constituée de la grand-mère, de la mère et du fils, est arrivée sur le territoire national le 18 mars 1919.

Sur la demande de passeport effectuée par Lawrence à Cincinnati le 27 janvier 1919, parmi les firmes citées se trouvent une banque située en Inde (Turner Hoare and Co). Il ne s’agissait donc pas d’une poursuite de ses activités d’ingénieur aux USA mais bien d’un projet à mener en France. D’ailleurs, ni lui, ni sa mère et sa grand-mère ne revinrent aux U.S.A après mars 1919 (Aronnax – Sainte Marie de la Route, 6 décembre 2018 - www.renne-le-chateau.com, www.rennes-le-chateau-archive.com - Tombeau des pontils).

FamilySearch (Mormons) ne connaît pas d'Emily Rivarès à Paterson, ni de Louis Lawrence à Hartford. Connaît Rosalba Beecher mais pas ses parents.

Marcel Lawrence, drôle de prénom pour un Américain, mais on trouve, dans des familles aux alliances franco-canadiennes émigrées aux Etats-Unis (Rhode-Island), des Marcel N. Lawrence ou Marcel D. Lawrence, avec les Bessette, Lefebvre, Forcier etc. (Laurent Boucher, Brother André: The Miracle Man of Mount Royal, 1997 - books.google.fr, Denise Robillard, Les merveilles de l'Oratoire: l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, 1904-2004, 2005 - books.google.fr, www.ancientfaces.com).

Monsieur le Gouverneur Curtis Guild rend hommage, en français même, aux services rendus aux colonies américaines par les premiers immigrés d'origine française, des Huguenots pour la plupart, dont les noms se retrouvent aujourd'hui encore aux Etats-Unis; tels les Faneuil, les Jay, les Sohier, les Chardon, les Lambert, les Sigourney, les DeBlois, les Millet, les Martin, les Dumaresq, les Beaudoin (Bowdoin), les Canté (Canton), les Bessette (Bassett), les Sauvage (Savage), les Laurence (Lawrence), les Le Brun (Brown), les Boileau (Drinkwater), etc., etc. (Les quarante ans de la Société Historique Franco-américaine, 1899-1939: Boston, Mass, 1940 - books.google.fr).

Un article de Louis B. Lawrence

REPAIRING A CRACKED SEWER. BY LEWIS B. LAWRENCE (Assistant City Engineer, Passaic, N. J.). In 1899 the city of Passaic, N. J., had a 30-inch storm water ewer built on Hope avenue, for a length of about 860 feet, between Quincy and Sherman streets. Unfortunately, proper attention was not paid to the condition of the ground, which is a repairing of the sewer or, if the cost of such repairs was to exceed a certain amount, the construction of an altogether new sewer. On December 2d a careful investigation of the sewer condition was made by city engineer Colin R. Wise and others (among which was the writer), and photographs were taken, one of which is shown here. The sewer was found cracked for over half of its length, and at some places the settlement had been so great that the pipes had a nearly oval shape. Several joints, too, were in so bad a condition that the end of one pipe was fully three inches from the bottom of the bell of the next one. The cracks on top of the pipe can be clearly seen in the photograph, and similar cracks had developed on both sides of the sewer also. It was then decided to repair the sewer. [...]. The 30-inch vitrified pipe, wherever cracked, is to be embedded in at least 9 inches of good concrete, and the trench must be strongly timbered, as shown by the accompanying sketch, so as to prevent any settlement, either during the repairs or after. The concrete reinforcement of the vitrified pipe is to be allowed to set properly, and then the timbering must be cut about three feet below the surface of the street, leaving the rest in place. The concrete specified is to be made of one part of good Portland cement, three parts of clean, well graded sand, and six parts of broken stone, all numbers of parts referring to measures of volume. The specifications require a thoroughly compact back filling, so as to permit the sheet asphalt pavement to be hurried along in the early part of this spring on that part of Hope avenue, without any danger of settlement taking place afterwards. In the place where the original settlement has been so bad as to deform entirely the shape of the sewer, it was decided to remove the broken sections, and to substitute for them new 30-inch double strength vitrified sewer pipe. During the inspection trip through the sewer, on Dec. 2nd, 1914, a very bad smell was noticed in the pipes, and upon close examination, it appeared that an overflow pipe of the sanitary sewer was connected with the storm water sewer - a construction which does not reflect advantageously on the designer of this old sewer. The work of repairs to the storm water sewer amounts to about 470 lin. ft. of concrete reinforcement, 50 lin. ft. of new 30-inch pipe, 20 joints to be recemented from the inside, and two bottoms of manholes to be reconstructed. The contract was awarded to N. A. Pietroniro, contractor, of Paterson, N. J., for the following prices : Concrete reinforcement, $ 2.65 per lin. ft.; new 30-inch sewer pipe, $ 3.40 per lin. ft.; cementing joints, 30 cents per joint, and manholes, $ 3.00 per bottom. The total approximate cost is $ 1,421.50, and the work is to be completed in thirty-five working days (Municipal Journal, Volume 38, 1915 - books.google.fr).

Le 27 janvier 1919 à Cincinnati, Louis Lawrence obtient un passeport afin de se rendre en France et en Algérie afin «d’organiser une compagnie pour exploitation de mines de cuivre et de fer». Le départ aura lieu à New-York le 8 février 1919

Il semble, tout d’abord que ce ressortissant américain ait passé une partie de son enfance dans notre pays ; c’est en tout cas ce qui ressort de l’examen de la demande de passeport précédemment citée et effectuée le 10 décembre 1917. Il réside alors à Cincinnati. Il est précisé sur ce document que Louis B Lawrence a résidé hors USA, en France de 1894 à 1912 et à Montréal (Canada) de 1912 à 1913.

le 5 juin 1917, c'est-à-dire lors de son premier recensement dans le cadre de l’engagement des USA dans la première Guerre Mondiale, Lawrence indique, à Louisa dans le Kentucky, ne pas réclamer d’exemption mais, également, ne pas avoir effectué de service national. Il indique habiter Torchlight. (www.renne-le-chateau.com - Document 7).

LOCAL BOARD FOR COUNTY OF LAWRENCE, STATE OF KENTUCKY 973. Louis Lawrence (Louis Bertram Lawrence), Torchlight, Ky. (Lewis B. Lawrence, 918 Wade Street, Cincinnati, Ohio) (Congressional Record: Proceedings and Debates of the Congress, Volume 61, Partie 9, 1921 - books.google.fr).

LOCAL BOARD: conseil local. Lawrence était compté comme conseiller du comté de Lawrence Ky en 1921. Il était domicilié à Cincinnati.

Torchlight is an unincorporated community and coal town in Lawrence County, Kentucky, United States. The community is named for an annual torchlight parade accident which resulted in the Hotel Greenup being burned to the ground (en.wikipedia.org - Torchlight, Kentucky).

Au bord de la Levisa Fork River qui se jette dans la Big Sandy River à Louisa (à l'est du Kentucky) près de la Virginie Occidentale.

Néanmoins, dans un document de mobilisation de la première Guerre mondiale établi le 2 octobre 1918 par le Vice Consul US de Panama, Louis Lawrence indique habiter toujours Cincinnati (www.renne-le-chateau.com - Document 7).

La ville de Paducah (en anglais est le siège du comté de McCracken, dans l'État du Kentucky, aux États-Unis. Lors du recensement de 2010, elle comptait 25 024 habitants. Paducah est située au confluent du Tennessee et de l'Ohio.

Although local lore long connected this name to an eponymous Chickasaw chief "Paduke" and his band of "Paducahs", authorities on the Chickasaw have since said that there was never any chief or tribe of that name, or anything like it. The Chickasaw language does not have related words. Instead, historians believe that Clark named the town for the Comanche people of the western plains.[3] They were known by regional settlers as the Padoucas, from a Spanish transliteration of the Kaw word Pádoka or the Omaha Pádo?ka (en.wikipedia.org - Paducah, Kentucky, Pierre Jarnac, Histoire du trésor de Rennes-le-Château, 1985 - books.google.fr).

Les Cincinnati

James Lawrence (October 1, 1781 – June 4, 1813), son of John and Martha (Tallman) Lawrence, in Burlington, New Jersey, was an officer of the United States Navy. Lawrence hailed from a New England family of English descent, as his first ancestor to the American Colonies was William Lawrence, sailing from Hertfordshire, England. During the War of 1812, he commanded USS Chesapeake in a single-ship action against HMS Shannon, commanded by Philip Broke. He is probably best known today for his last words, "Don't give up the ship!", uttered during the capture of the Chesapeake. The quotation is still a popular naval battle cry, and was invoked in Oliver Hazard Perry's personal battle flag, adopted to commemorate his dead friend.

He was honored with a Congressional Gold Medal and the Thanks of Congress. On July 4, 1813, Lawrence was posthumously elected to membership in the New York Society of the Cincinnati. Many places are named for Captain Lawrence, including Lawrence County, Kentucky; Lawrence County, Ohio (en.wikipedia.org - James Lawrence).

Cincinnati is a city in Hamilton County, Ohio, United States, and its county seat. Settled in 1788, the city is located on the northern side of the confluence of the Licking and Ohio rivers, the latter of which marks the state line with Kentucky (en.wikipedia.org - Cincinnati).

L'idéologie des villas vénitiennes actualisait le vieux rêve de l'âge d'or, de l'existence arcadienne et bucolique Ainsi, on transposa l'idéal arcadien de l'aetas aurea du préhistorique dans l'historique, du monde grec légendaire des paysans et des bergers arcadien de l'aetas aurea du préhistorique dans l'historique, du monde grec légendaire des paysans et des bergers arcadiens dans la Rome républicaine d'un Caton, d'un Cincinnatus ou d'un Manius Curius. Ce monde, Cicéron l'avait déjà déalisé par la littérature (Reinhard Bentmann, Michael Müller, La villa, architecture de domination, 1975 - books.google.fr).

Cincinnatus, qui n'a d'autre aspiration que de retrouver sa famille pastorale et retourne régu- lièrement auprès de sa cabane champêtre égyptienne.

Le fait de s'installer dans une campagne d'autant plus méditerranéenne fait déjà entrer Lawrence dans le mythe arcadien. S'il en a eu conscience, la forme du tombeau qu'il aurait fait construire selon le modèle poussinien s'explique. (ashramsofindia.com).

Les Lawrence d'Hartford

Il y a plusieurs familles Lawrence d'origine différente à Hartford.

John Lawrence (1682 - 1719) venait de l'île de Jersey en Angleterre marié avec Marianne Beauchamp le 28 août 1713 (John Lawrence, A Genealogical Memoir of the Family of John Lawrence, of Watertown, 1636: With Brief Notices of Others of the Name in England and America, 1847 - books.google.fr).

Des Lawrence à Hartford, au XVIIIe siècle, sont alliés à des dames au nom français (Marianne Beauchamp avec John (1682- mort en mer en 1719); Margaret Cheneward avec John (1719 - 1802), trésorier du Connecticut, fils du précédent) (Lucius Barnes Barbour, Families of Early Hartford, Connecticut, 1977 - books.google.fr, Bulletin - Connecticut Historical Society, Volumes 46 à 48, 1981 - books.google.fr).

En 1766, à l'occasion de la fête organisée à la suite de l'abrogation du Stamp Act, Roderick, fils du capitaine John Lawrence est blessé à la tête dans un accident de feu d'artifice (Connecticut Historical Collections: Containing a General Collection of Interesting Facts, Traditions, Biographical Sketches, Anecdotes, &c., 1836 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Stamp Act).

Il est passé par Yale (1776) et meurt à 27 ans en 1783 (Franklin Bowditch Dexter, Biographical Sketches of the Graduates of Yale College: With Annals of the College History, Tome 3, 1903 - books.google.fr).

Un autre Roderick Lawrence, fils de William, se marie le 29 mai 1823 avec Hester Sickles de Philadelphie dont le nom de jeune fille est Molière (Royal Ralph Hinman, A Catalogue of the Names of the Early Puritan Settlers of the Colony of Connecticut, 1852 - books.google.fr).

Si les documents sur Lawrence sont authentiques, si les informations données par Lawrence le sont aussi, alors les prénoms Louis et Marcel peuvent s'expliquer, l'un par sa mère d'origine française, le père par une tradition jerseyaise.

1738 Novemb 16, Mr William Keith of Hartford, and Mrs Marianne Lawrence of Hartford, sister of the Treasurer John, were joined in marriage (Historical Catalogue of the First Church in Hartford. 1633-1885, 1885 - books.google.fr).

Marianne Lawrence se remarie avec Jonathan Marsh en 1751 (Franklin Bowditch Dexter, Biographical Sketches of the Graduates of Yale College: With Annals of the College History, Tome 1, 1885 - books.google.fr).

Aux XIX-XXe siècles, On compte une Juliette Lawrence épouse de George E. Bulkley, passé par Yale, cousin de Morgan Gardner Bulkeley (1837 - 1922), maire de Hartford, 54e gouverneur du Connecticut et sénateur de cet État (Marion H. Grant, The Fenwick Story, Connecticut Historical Society, 1974 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Morgan Bulkeley).

Le "Marcel" du père de Louis Lawrence n'est donc pas invraisemblable.

George Edward Bulkley was born Nov. 4th, 1873, at North Granville, N. Y. He is a son of George Lucius Bulkley and Mary Salisbury, who were married in June, 1859, at Jersey City, N. J. Bulkley spent his early life at his birthplace and in Hartford, preparing for College at the Hartford High School. He re- ceived a Second Colloquy at the Junior Exhibition and a First Colloquy at Commencement and was a member of Zeta Psi. He was married at Hartford, Conn., Oct. 10th, 1900, to Miss Juliette H. Lawrence, daughter of Charles H. Lawrence, of Hartford, and has two children, one daughter and one son, Juliette Hamlin Bulkley (b. April 7th, 1904, at Hartford) and George Lawrence Bulkley (b. March nth, 1906, at Hartford) (Decennial Record of the Class of 1896, Yale College - upload.wikimedia.org, The Yale Banner, Volume 53, 1894 - books.google.fr, TRANSACTIONS OF SOCIETY OF ACTUARIES, 1967 VOL. 19 PT. 1 NO. 53AB - books.google.fr).

Tissage

Les 383 manufactures des États-Unis emploient 8,467 métiers représentant un capital de 18,899,500 $. Le Connecticut possède 28 manufactures; le Massachussetts, 22; la Pensylvanie, 49; le New-Jersey, 108; et New-York, 150. Les manufactures du Connecticut emploient 3,766 ouvriers; celles du Massachussetts, 2,068; de la Pensylvanie, 3,360; du New-Jersey, 13,932; et de New-York, 10,484. Les principaux centres de l'industrie sérigène sont le comté de Hartford (Connecticut), qui possède 549 métiers; le comté de Hudson (New-Jersey), 3,238 métiers; la ville de New-York, 1,820 métiers; Philadelphie (Pensylvanie), 769. Près de la moitié des ouvriers sont des femmes. Les salaires payés pendant l'année 1880 se sont élevés à 9,107,853 $, dont 3,335,045 $ pour la seule ville de Paterson (New-Jersey) et 2,190,660 $ pour la ville de New-York. La valeur brute du matériel et des fournitures était de 22,371,300 $ et celle des produits manufacturés de 40,975,285 $. Dans ceux-là sont compris les travaux des organsineurs, des fabricants de franges, de bobines, des dévideuses et des teinturiers (TH. FLEURY, Membre honoraire) (Bulletin de la Société de géographie commerciale de Bordeaux, 1881 - books.google.fr).

MM. CHENEY frères, de Hartford (Connecticut) se sont réellement surpassés; leur exposition en tissus de soie et en tissus de satin, avec ou sans dessins, est tout à fait remarquable et digne de justifier nos plus grandes craintes pour l'avenir. Nous avons pu admirer chez ces mêmes manufacturiers des peluches de soie pour ameublement et pour robes (Exposition internationale de Chicago en 1893, Tome 5, 1894 - books.google.fr).

Un établissement à Hartford (Connecticut), imperméabilise ses soies avec une solution de paraffine dans le naphte, de sorte qu'on peut répandre même une crème glacée sur de la soie colorée en rose ou en violet sans l'endommager (J. Lawrence Smirth, rapport sur le pétrole, Le Moniteur scientifique du Doctor Quesneville, Tome 22, 1880 - books.google.fr).

Du Français à Passaic et Paterson

Alfred Piaget (1832 - 1915) : The first fire company, Engine Company 1 was organized July 4th, 1815, and was ultimately and appropriately named (Passaic Engine Company No. 1) after the river that flowed by the settlement and furnished the mills and factories with (at that time) unlimited power. Number 1 was the only fire company until February, 1821. The first location of which there is any knowledge was a small, one-story frame building on the north side of Van Houten street, east of Prospect street, which they occupied until January, 1843, when the house burned down.

October 7, 1861: Company elections - Foreman is Alfred W. Piaget

A Paterson, Henry Ferret assistant secretary (www.patersonfirehistory.com, www.myheritage.fr - Alfred Piaget).

«A Tour of the Monuments of Passaic, New Jersey», écrit en 1967, dans lequel Smithson, décrivant les constructions publiques dont il a observé l'avancée dans la ville de Passaic, parle à leur sujet de «ruines à l'envers» et «[d'] édifices [qui] ne tombent pas en ruines après avoir été construits, mais [qui] plutôt s'élèvent en ruines avant d'être construits» (Robert Smithson. The collected Writings, édités par Jack Flam, Berkeley/Los Angeles/Londres, University of California Press, 1984, p. 72). Une traduction française de ce texte a été publiée dans le n ° 43 des Cahiers du Musée national d'art moderne, printemps 1993, p. 5-23, avec une présentation de Jean-Pierre Criqui, ainsi que dans Robert Smithson. Une rétrospective. Le paysage entropique 1960-1973, Marseille, RMN, 1994, p. 180-183. Cette vision dynamique de la ruine n'est pas sans faire en partie écho à la ruine chez Poussin telle que Louis Marin l'analyse : «Découvrir dans la "ruine" le tableau représente la figure métaphorique de la puissance constructrice de la représentation poussinienne. La même figure, à la fois trace et vestige de la déconstruction du temps sur l'œuvre humaine, et tracé constructeur, structure matrice de l'œuvre du peintre qui l'assume» (LOUIS MARIN, Sublime Poussin, Paris, Le Seuil, 1995, p. 154) (Thierry Davila, In extremis: essais sur l'art et ses déterritorialisations depuis 1960, 2009 - books.google.fr, Jérôme Orsoni, Habitacles, 2020 - books.google.fr).

Le tableau La Crucifixion de Nicolas Poussin est au musée Wadsworth de Hartford, le plus ancien musée d'art des États-Unis.

Nicolas Poussin, The Crucifixion, 1644-46, Oil on canvas, 58 1/2 x 86 inches, The Ella Gallup Sumner and Mary Catlin Sumner Collection Fund, 1935 - www.thewadsworth.org

L'art n'avait été entièrement étranger à la fiction à aucune époque; le fait nouveau fut que religion et fiction se confondissent si bien que Raphaël hellénise ou latinise tout naturellement la Bible, que Poussin accorde avec si peu de peine sa Crucifixion et son Arcadie (André Malraux, Ecrits sur l'art (1922 à 1954), Tome 1, 2004 - books.google.fr).

Pas aussi aisément :

La seule Crucifixion de toute la carrière de Poussin, peinte pour le président de Thou, devait avoir pour pendant un Portement de Croix qui n’a jamais été réalisé :

«Je n’ai plus assez de joye ni de santé pour m’engager dans ces sujets tristes. Le Crucifiement m’a rendu malade, j’y ai pris beaucoup de peine, mais le porte-croix acheveroit de me tuer. Je ne pourrois pas résister aux pensées affligeantes et sérieuses dont il faut se remplir l’esprit et le cœur pour réussir à ces sujets d’eux-mesmes si tristes et si lugubres. Dispensez m’en donc s’il vous plaist.» Poussin, Lettre à Jacques Stella, 1646.

Les deux compositions s’harmonisent :

- par le nombre de cavaliers (trois de part et d’autre) ;

- par la position de Marie et Jean (à droite).

- Le plus étonnant est le fonctionnement du pendant, à rebours du sens de la lecture :

dans le Portement, les cavaliers retournent vers l’arrière pour venir chercher le Christ, lequel est tombé à contresens, comme s’il marchait à la mort à reculons ; dans la Crucifixion, le cavalier Longin revient lui-aussi en arrière pour percer de sa lance le flanc droit du Christ.

Ce dessin permet apprécier tout ce que la Crucifixion de Poussin a d’anticonformiste :

le bon Larron (Dismas) est à sa place traditionnelle à la droite du Christ, mais il est vu de dos, alors que le mauvais Larron est en pleine lumière (l’idée vient de Véronèse, voir (artifexinopere.com - Les larrons vus de dos).

Les larrons vus de dos : calvaires en biais, 16ème siècle, Italie) ; Marie est à la gauche du Christ, alors qu’elle est pratiquement toujours à la place d’honneur, à sa droite ; de même le visage du Christ est tourné en sens inverse du sens habituel : ceci sert à faire comprendre que le moment représenté est celui où le Christ s’adresse à Jean et à sa mère ;

c’est également le moment où le Centurion reconnaît la divinité du Christ. En conséquence de ce choix, tous les éléments négatifs (sauf le Bon larron) sont repoussés du côté honorable, à la droite du Christ :

les deux autres cavaliers (l’un porte un bouclier avec la face de Méduse), les trois bourreaux (l’un monte sur l’échelle pour briser les jambes du Bon Larron), les trois fantassins casqués qui jouent aux dés.

Le premier plan comporte une scène extraordinaire (que Poussin a emprunté à Véronèse), à lire de droite à gauche en quatre étapes :

- un mort dans son linceul sort de terre ;

- sous la poussée de la terre, le bouclier se relève comme comme le couvercle d’un tombeau ;

- un des soldats qui jouaient aux dés voit le danger et brandit sa dague ;

- obnubilé par le jeu, le quatrième bourreau, celui qui vend le manteau du Christ, ne comprend pas que ce manteau est son propre linceul qui l’attend.

Il est possible que Poussin ait abandonné le pendant pour les raisons qu’il allègue ; mais aussi parce qu’une Crucifixion aussi puissamment repensée ne pouvait être mise en balance avec rien. (artifexinopere.com - Les pendants de poussin 2 1645-1653).

Paterson City Hall - www.hippostcard.com

Paterson City Hall was built in 1896 to commemorate the city's centennial. It was designed by the New York firm Carrere and Hastings in 1894, and is modeled after the Hôtel de Ville (city hall) in Lyon, France, capital of the silk industry in Europe. A prominent mill town within the New York–New Jersey metropolitan area, Paterson has been known as Silk City for its once-dominant role in silk production during the latter half of 19th century (en.wikipedia.org - Paterson, New Jersey).

Des Rivarès à Pau

RIVARÈS Marthe : Nascimento 1914 : Pau, 64445, Pyrénées-Atlantiques, França. Morte 2013 : Port-Vendres, 66148, Pyrénées-Orientales, França (pt.geneanet.org).

On comptait, avant la révolution, un grand nombre de Béarnais établis en Espagne ou dans les colonies espagnoles; laborieux, économes, probes et intelligens, ils manquaient rarement d'y faire fortune, et de rapporter leurs richesses dans le doux pays de Béarn, en venant y finir leur carrière. Telle est l'origine de la plus grande partie des fortunes de cette province : les Lacoste, les Rivarès, les Carricaburru, établis d'abord à Cadix, ont été forcés, par la révolution, de hâter leur retour dans leur ville natale, où ils forment avec les Lannes, les Lahore, ce qu'on appelle la tête du commerce (Victor Joseph Étienne de Jouy, L'hermite en province, ou Observations sur les moeurs et les usages français au commencement du XIXe siècle, Tome 1, 1821 - books.google.fr).

Nombre de négociants sont également parvenus à traverser sans trop de dommage les difficiles années du blocus maritime de Cadix par les Anglais. Le compte de liquidation de la compagnie des frères Rivares, dont la dissolution est décidée en 1805, montre un large excédent (Arnaud Bartolomei, Les marchands français de Cadix et la crise de la Carrera de Indias (1778-1828), 2017 - books.google.fr).

Les sieurs Joseph Rivarès et Jean-Baptiste Rivarès, frères, tous deux nés en France, ayant toujours conservé la qualité de Français, habitèrent le royaume d'Espagne un assez grand nombre d'années. Durant leur séjour à Cadix, ils établirent entre eux une société qui, commencée en 1800, fut dissoute en 1805. La liquidation des intérêts sociaux présenta de nombreuses difficultés. Une nomination d'arbitres fut provoquée en justice; mais, avant qu'aucun jugement intervînt à cet égard, les deux associés jugèrent convenable de déférer la décision des contestations qui les divisaient à un arbitre de leur choix. Ils choisirent à cet effet le sieur Jean Rivarès, leur troisième frère (F. M. Patorni, Répertoire du droit commercial recueil mensuel, 1833 - books.google.fr).

Mme Rivarès, née de Sauvage, est morte à Pau, le 20 novembre 1885, à l'âge de 68 ans. Ses obsèques ont eu lieu, le 23, en l'église St-Martin. Le deuil était conduit par le mari de la défunte, par ses quatre fils: MM. Paul Rivarès, gendre et associé de M. Buron, banquier à Pau; Pierre Rivarès, notaire à Jurançon, ancien conseiller municipal de Pau; Louis et Gaston Rivarès; et, du côté des dames, par ses deux filles: Mlle Constance Rivarès et Mme Henri Fessart. Petite fille de M. Séjourné, receveur-général à Pau de 1829 à 1832, et fille de M. de Sauvage, qui fut également receveur-général dans le Midi, Mme Marie-Elisabeth-Laure Rivarès était mariée à M. Frédéric Rivarès, juge de paix de Pau-Ouest de 1845 à 1877; conseiller général des Basses-Pyrénées pour le canton de Thèze de 1848 à 1877; président de la commission départementale de 1871 à 1877. Auteur d'un recueil de Chants et airs populaires du Béarn et d'études intéressantes sur l'histoire de notre pays avant, pendant et après la Terreur, M. Rivarès a publié, de 1874 à 1883, dans le Bulletin de la Société des Sciences Lettres et Arts : Pau et les Basses-Pyrénées pendant la Révolution; Documents pour servir à l'histoire de la Révolution dans le Sud-Ouest; Pau et le parlement de Navarre en 1788. Ce dernier travail a donné lieu à un article de la Revue de Béarn, en décembre 1883 (Revue des Basses-Pyrénées et des Landes: partie non-historique, Tome 2, 1885 - books.google.fr).

Frédéric Rivarès a écrit Chansons et airs populaires du Béarn, Pau, 1844.

Eugene François Marie Joseph Deveria - Portrait of Frédéric Rivarès, advocat and judge in Pau - paintingz.com

Eugène François Marie Joseph Devéria, né à Paris le 22 avril 1805 et mort à Pau le 3 février 1865, est un peintre romantique et peintre d'histoire français. (art.rmngp.fr).

Dans les années 1820, Achille Devéria, frère d'Eugène, se livrait à des essais d'eau-forte. On a de lui les portraits (in-8 ornés) de Poussin, de Boileau, de La Fontaine qui portent cette date. Ils sont très rares (Henri Béraldi, Les graveurs du XIXe siècle: guide de l'amateur d'estampes modernes, Tomes 5 à 7, 1886 - books.google.fr).

Louis Bertram Lawrence tiendrait son premier prénom d'un grand-père maternel Rivarès et le second du côté paternel.

A Pau on avait les banques Société Générale pour Favoriser le Développement du Commerce et de l'Industrie en France; Bergeron; Buron et Rivarès; John Church; De Musgrave-Clay - Mérillon Aîné (Hubbard's Newspaper and Bank Directory of the World: With Gazetteer and Atlas Combined, Tome 2, 1882 - books.google.fr).

Le banquier palois Joseph Merillon épouse une riche héritière américaine Miss Clinch (Michel Fabre, Pau pas à pas : ses monuments, son boulevard, ses rues, 1985 - books.google.fr).

Pierre Rose Marie Joseph Mérillon est né à Ossun le 8 mars 1829, quatrième et dernier enfant de Jean-Pierre Mérillon (né en 1787 sous l'ancien patronyme familial de Menginou) et Marie Lacassin. Jean-Pierre implanta à Pau l'entreprise familiale de roulage tandis que son frère Auguste créait une succursale à Bordeaux. Au moment du tirage au sort de la classe 1849, Joseph demanda à être visité à Bordeaux chez son oncle Mérillon auprès de qui il apprenait sans doute l'art des affaires. À Pau, le frère aîné de Joseph, Jean-Marie, fondait une banque à laquelle Joseph allait s'associer et qui devint l'établissement «Mérillon Aîné et Frère» (Jean-François Le Nail, Les conseillers généraux des Hautes-Pyrénées, 1800-2007: dictionnaire biographique, 2007 - books.google.fr).

La New-yorkaise, Cornélia Stewart-Clinch, épouse de Joseph Mérillon, est la fille d’un riche banquier de la 5th Avenue (fr.wikipedia.org - Palais Sorrento).

La mère de Pierre Merillon, Cornelia Stewart Clinch (1868-1905) était la nièce du richissime Alexander Turney Stewart et de Cornelia Mitchell Clinch. Alexander T. Stewart, un entrepreneur irlandais, avait fait fortune à New York dans le commerce de détail. Il possédait une importante collection de tableaux et de sculptures, dont aurait pu hériter Pierre Merillon, mais il n’en est rien, car nos recherches ont montré que toute la collection fut vendue au décès de la veuve d’Alexandre Stewart. La maison Wildenstein à New York me signale la vente d’un dessin à P. Merillon en 1942, mais les débuts de son activité de collectionneur remontent certainement aux années 1920. Diplomate, attaché à l’Ambassade de France à Madrid, Camérier secret de Cape et d’Epe?e de sa Sainteté Pie XII, grand voyageur, Merillon a dû acheter autant en Europe qu’aux Etats-Unis (Brigitte Monti, Projet OFC 2019, Recherche de provenance, Rapport final, Musée d’art et d’histoire, Genève, 2020 - institutions.ville-geneve.ch).

Pemberton Hodgson, explorateur, écrivain, vice-consul du Royaume-Uni à Pau fut remplacé par William Tayler, personnalité qui semble avoir été tout aussi besogneuse. W. Tayler remplit ses fonctions jusqu'à sa mort. John Church fut choisi par le Foreign Office pour lui succéder. Comme ses prédécesseurs, le nouveau consul servait de banquier à la colonie insulaire. Cette double activité paraît lui avoir mieux réussi qu'aux autres. Il avait une résidence personnelle aux Allées de Morlaas (villa des Allées); il s'installera plus tard à Billère dans la luxueuse villa Chiesa. Les fonctions de vice-consul à Pau étant toujours non rémunérées et jugeant que le profit retiré des droits de chancellerie restait insuffisant malgré l'adjonction des mariages (trois mariages célébrés durant la seule année 1867), John Church ne s'abstint pas, lui aussi, de réclamer du Foreign Office qu'un traitement fût attaché au poste qu'il occupait. Cette demande resta lettre morte. La charge vice-consulaire à Pau devait certainement présenter quelques avantages, surtout lorsque l'on s'occupe de banque.

Comme Penberton Hodgson, W. Tayler était un agent banquaire (il apparaît officiellement comme tel en 1857); ce ne fut pas lui, cependant, qui prit la succession de la maison de banque fondée par son prédécesseur en 1851, mais G. Musgrave-Clay, professeur d'anglais au lycée impérial.

Le siège du vice-consulat fut à nouveau transféré ailleurs au no 15 du passage Serviez (maison Adema); J. Church y installa aussi son agence banquaire tandis qu'il abandonnait la maison de la rue Latapie à G. Musgrave-Clay, qui y fixait le siège de l'English Bank et du vice-consulat des Etats-Unis. G. Musgrave-Clay avait précédemment occupé le no 10 de la même rue (maison Minvielle) (Joseph Duloum, Les Anglais dans les Pyrénées, et les débuts du tourisme pyrénéen, 1739-1896, 1970 - books.google.fr).

Charles-René de MUSGRAVE-CLAY serait né à Nantes le 20/02/1848 (date non confirmée aux Archives Municipales de cette ville), fils de Georges de Musgrave-Clay, banquier, vice-consul d’Angleterre et des Etats-Unis d’Amérique à Pau, décédé en décembre 1886. Moins connu que ses confrères, DEPAUL, DUBOUÉ et TAYLOR, on sait qu’il fut élève au Lycée impérial de Pau (primé au Concours général en 1865, (section : discours latins, cinquième accessit); outre sa thèse, «Étude sur la contagiosité de la phtisie pulmonaire», thèse n°464 (Paris, V. Adrien-Delahaye, 1879, il publia peu : - des ouvrages à caractère régional, «The Pau english guide» (Pau, Lafon, [1870]), «La mortalité à Pau 1873-1884» (Pau, Veuve Ribaut, 1892. 16pp.), - deux plaquettes, «Rapport sur un (…) bureau municipal d’hygiène» (extrait du Bulletin de la SSLA de Pau, 2° série, t.XII, 1883), «Pau, Climatologie, hygiène» (extrait du Congrès de l’A.F.A.S., Pau, 1892), - une traduction anglaise : «A sketch of medical Climatologie : Pau and its neightbourhood by Henri DUBOUÉ (of Pau) translated from the french (Pau, Véronèse, sans date), - deux notices nécrologiques : «Le Docteur Henri DUBOUE(…)» (in Bull. de la SSLA de Pau, 1889), et «Notice sur M. Louis LACAZE» (idem, 1893). Sur un plan général, - un court article : «De l’emploi de l’ergot du seigle dans un cas d’affection osseuse» (in Congrès de l’A.F.A.S., La Rochelle, 1882), - une traduction de CORNHEIM (Julius-Friedrich) : «De la tuberculose considérée au point de vue de la doctrine de l’infection» (Paris, aux bureaux du «Progrès Médical», 1882). Liste non exhaustive (www.livre-rare-book.com).

Des Lawrance/Lawrence à Pau

Son père reste inconnu. Cependant celui-ci pourrait être un certain Thomas Gardner Lawrence affilié à l’ordre noir en 1884. Rien n'est certain sur ce point là (lemercuredegaillon.free.fr).

De la même manière, Laurence M. Lawrence n’a jamais été membre de l’ordre des «Skull ans Bones», ainsi qu’il est mentionné dans un article de Thierry Garnier du Mercure de Gaillon (au demeurant très intéressant et fort bien documenté hormis cette erreur d’interprétation), l’individu apparaissant sur le registre : «Yale’s Skull ans Bones society members» faisant état d’un certain LAWRANCE (avec un A) Thomas Gardner (www.renne-le-chateau.com - Document 7).

Thomas Garner Lawrance born in New York City ; entered Yale, 1880 ; athlete and Chairman of Junior Promenade Committee, 1882. He contracted typhoid fever while abroad, and died in New Haven early in his Senior year, October 16, 1883 (Universities and Their Sons: History, Influence and Characteristics of American Universities, with Biographical Sketches and Portraits of Alumni and Recipients of Honorary Degrees, Tome 3, 1899 - books.google.fr).

Thomas Garner Lawrance was born in Philadelphia, Pa., June 1, 1862, son of Francis Cooper Lawrance and Frances Adelaide (Garner) Lawrance. Other children were : Francis Cooper Lawrance (Sheffield scientific school 1877, died Pau, France, March 18, 1904), William Garner and Frances Margaret, Lady Vernon. Francis Cooper Lawrance (born New York, October 27, 1830, died Pau, France, August 17, 1911), the son of Thomas Lawrance of New York, and Margaret Ierland, was a resident of New York until 1885, after which time he lived at Pau. Frances Adelaide (Garner) Lawrance (born July 11, 1835, died Pau, May 4, 1908) was a daughter of Thomas C. Garner of New York and Frances Matilda Thorn. Lawrance prepared at Williston Seminary. In college he was a member of Delta Kappa, Hé Boulé, Psi Upsilon, and Skull and Bones ; was captain of our class football team, a member of our baseball nine in freshman year, on our freshman class supper committee and chairman of our junior promenade committee. His death, occurring as it did, at the opening of senior year, when all members of the class were drawn more closely together in companionship by the feeling that we must soon be separated and enter upon the larger life of the outside world. The Corporation conferred upon Lawrance a post obiit degree B.?., that he might rank as a graduate member of the class (Leonard Mayhew Daggett, A History of the Class of Eighty-four, Yale College, 1880-1914, 1914 - books.google.fr).

Thomas Garner Lawrance (et non Gardner) est mort le 16 octobre 1883, soit un an et une semaine avant la naissance de Louis, né le 25 octobre 1884. Si les dates sont authentiques, difficle d'avoir un lien de filiation entre les deux. (fr.findagrave.com).

Yale se trouve dans le Connecticut comme Hartford.

Clarence Lyman Collins, qui a épousé en secondes noces Rosalba Beecher, a été à Yale, étant né à Hartford (Ct), Senior Class 1895-1896, primé dans les matières mathématique et langue allemande (Catalogue by Yale University, 1895 - archive.org).

En 1887, les registres du Pau-Hunt signalent l'arrivée d'un nouveau membre, W. G. Lawrence qui venait de Boston où il était dans "les affaires". Il avait épousé une Miss Garner, de New-York où sa famille occupait une position dominante. Décidés à s'installer pour longtemps, les Lawrence achetèrent le bel hôtel particulier de Boscary la Romaine, doté d'un magnifique parc descendant jusqu'aux abords du Bois-Louis qui fut mutilé lors de la construction du Boulevard des Pyrénées. La structure de la demeure qui abrite aujourd'hui la Banque de France est toujours intacte. Brillant cavalier, il fut le seul à rester en selle à l'issue d'un drag échevelé en 1892. Membre du Cercle Anglais, toujours habillé de façon impeccable avec une fleur à la boutonnière, Lawrence et sa femme accumulèrent mobilier de style, tableaux et argenterie dans leur hôtel. Ils achetèrent (150000 francs) pour leur fille qui était de santé fragile la belle villa Schlumberger, rebaptisée depuis villa Lawrence. Leur fils ayant le cerveau dérangé, ils le mirent a l'abri au château de Liste à Jurançon. Les Lawrence faisaient, pendant l'été, de nombreux voyages en Amérique pour veiller à leurs affaires. Une année, le frère de Mrs Lawrence, le richissime Garner, qui était déjà veuf, perdit la vie au cours d'une régate à Hell-Gate où son yacht sombra. Ils ramenèrent à Pau leurs trois nièces et assumèrent leur tutelle. Mrs Lawrence avait un but très précis : marier sa fille et ses nièces à des familles titrées et désireuses de décrocher de grosses dots pour leurs enfants. Pau était le lieu idéal pour de telles manœuvres. Le journaliste du Star parle de la véritable cour qui se tint alors chez les Lawrence qui multiplièrent les réceptions somptueuses. Ils remportèrent en ce domaine un véritable triomphe. Leur fille épousa un aristocrate anglais et devint Lady Vernon. [...]

Mrs Lawrence quitta Pau ne conservant que la villa portant son nom. Le fils, malade, s'y installa sous surveillance médicale à l'abri des murs ceinturant le parc. Il sortait pour de brèves promenades dans le quartier de l'église Saint-Joseph, panama sur la tête, fleur à la boutonnière sous la surveillance d'un infirmier, jusque dans les années 1930. Après sa mort, le domaine fut mis en vente. Des promoteurs se mirent sur les rangs mais le Maire, le Bâtonnier Pierre Verdenal sut obtenir la préférence en promettant de maintenir le parc dans son intégralité et de ne faire subir aucune modification extérieure à la villa. Le départ des Lawrence aurait pu être un coup dur pour la ville et plus spécialement pour la colonie américaine. Autour des années 1910 venaient de disparaître de nombreux représentants de la première génération venue d'Outre-Atlantique. Le correspondant du Star a bien mis en valeur ce phénomène tout en soulignant que la relève était assurée. En particulier l'arrivée des Ridgway puis des Prince ainsi que les vols des frères Wright avaient apporté un nouveau coup de fouet à la présence américaine (Pierre Tucoo-Chal, Pau, ville américaine, 1997 - books.google.fr).

La généalogie ci-dessus ne correspond pas totalement à celle de wikipedia :

On 14 July 1885, Frances married George Venables-Vernon, 7th Baron Vernon at St George's, Hanover Square in London. He was the son and heir of Augustus Venables-Vernon, 6th Baron Vernon, and his wife Lady Harriet Frances Maria Anson (a daughter of Thomas Anson, 1st Earl of Lichfield) (en.wikipedia.org - Frances Venables-Vernon, Lady Vernon).

Wikipedia est confirmé par Findagrave (fr.findagrave.com).

Elle est déclarée incapable en 1910 et passe ses dernières années à Pau. Elle meurt en 1940, et son frère Francis en 1904 et non dans les années 1930. Leur nom s'écrit "Lawrance".

L'universté de Pau donne la graphie Villa Lawrance ou Lawrence (Chauncey M Depew, Americans, 1890: A list of American ladies who have married foreigners of rank, 2013 - books.google.fr, Federal Register, Volume 11, Numéros 85 à 95, Office of the Federal Register, National Archives (U.S.), 1946 - books.google.fr).

Shugborough, Vernon et Joshua Reynolds

Thomas Anson was born 14 February 1767, the first son of George Anson (1731–1789) of Shugborough and Mary Vernon, the daughter of George Venables Vernon. The family's surname was Adams until 1773, when his father inherited the Anson estates upon the death of his maternal uncles and his unmarried older brother, Thomas (www.geni.com).

L’inscription de Shugborough est une séquence de huit lettres : O U O S V A V V, entre les deux lettres D M. Elle a été sculptée au XVIIIe siècle dans le Shepherd's Monument sur le site de Shugborough Hall à Staffordshire en Angleterre, en dessous d'un relief en miroir de la peinture de Nicolas Poussin, Et in Arcadia ego (les Bergers d'Arcadie). Elle n'a jamais été expliquée de façon satisfaisante, et est connue comme l'un des meilleurs cryptogrammes non résolus du monde.

Le monument a été construit entre 1748 et 1763. Il a été commandé par Thomas Anson, payé par son frère, l'amiral George Anson, et façonné par le sculpteur flamand Peter Scheemakers.

A. J. Morton remarque que certaines des lettres correspondent aux noms des habitants de Shugborough au début du XIXe siècle, et estime que l'inscription désigne les mots Orgreave Unies avec Overley et Shugborough, vicomte Anson Venables Vernon (fr.wikipedia.org - Inscription de Shugborough).

Joshua Reynolds, L'honorable Mary Vernon (1739–1843), Mme George (Adams) Anson, National Trust (Milford, United States), 1764 - fr.artsdot.com

Joshua Reynolds et l'Arcadie

Joshua Reynolds, né le 16 juillet 1723 à Plympton (comté de Devon) et mort le 23 février 1792 à Londres, est un peintre, graveur et essayiste britannique. Spécialisé dans l'art du portrait, il est le premier président et cofondateur de la Royal Academy. En moins d'une dizaine d'années, Reynolds forge son style, s'émancipant de Hudson, s'amourachant des artistes italiens du siècle passé tels Le Guerchin. Sa façon de procéder, de contrôler toute la chaîne de production, héritée de William Hogarth, le rapproche des premiers maîtres de la Renaissance (Andrea Mantegna, Michel Ange) dont il était très épris : d'ailleurs, son dernier Discourse on Art exhorte les étudiants à retrouver the path of Michelangelo (fr.wikipedia.org - Joshua Reynolds).

Exhibited at the Royal Academy six years after the completion of the Shepherd's Monument at Shugborough, this painting was a great mystery to the assembled crowds : Horace Walpole and Dr Johnson were amongst those who were puzzled as to why such a maudlin subject had been selected. They were probably unaware of the family tradition of melancholy wife worship that may well have encouraged Edward Bouverie to reflect on the fragility of his state of happiness marriage. Such were the fears for the loss of women in childbirth, the event which indeed took Harriet from William Bouverie, that even watching one's wife with her child could induce the fears which Joseph Banks aired before Thomas Anson's 'Et in Arcadia ego', that life could be 'a transition from joy to grief' (Matthew Craske, The Silent Rhetoric of the Body: A History of Monumental Sculpture and Commemorative Art in England, 1720-1770, Paul Mellon Centre for Studies in British Art, 2007 - books.google.fr).

Suite aux problèmes posés et des malentendus suscités par son Discours X, Reynolds décide dès son intervention suivante, le 10 décembre 1782, de revenir sur le contenu de son intervention académique précédente. [...] Il s’agit à présent pour lui de mettre en garde les jeunes artistes, peintres comme sculpteurs, contre les dangers d’un art qui, se voulant savant, se voulant attaché aux traditions de son histoire, finit par paraître totalement désincarné, et, surtout, s’éloigner de la finalité du génie, dont Reynolds souligne que les qualités sont toujours accompagnées des défauts qu’elles suscitent nécessairement. [...] Reynolds réaffirme ainsi la primauté du modèle naturel, que tout artiste doit consulter au début et à la fin de son travail, et critique ainsi toute forme d’idéalisation excessive. En 1780, Reynolds s’était attaqué, comme Winckelmann, aux effets de manche tapageurs des statues du Bernin – et sans doute, à travers lui, aux œuvres de Louis-Peter Scheemakers et Louis-François Roubiliac : autant de sculpteurs anciens et modernes tous coupables, selon lui, d’avoir voulu appliquer aveuglément les règles de la peinture à la sculpture (Jan Blanc, Un plaisir intellectuel : Sir Joshua Reynolds et le refus de la sculpture peinte, Splendor marmoris, 2016). (access.archive-ouverte.unige.ch).

"Et in Arcadia ego" is a Latin phrase popularized by paintings by Guercino, Poussin, and Joshua Reynolds between 1590 and 1769 (Marta Dvorak, Ernest Buckler: Rediscovery and Reassessment, 2006 - books.google.fr).

The work represents two young, elite women, Mrs Harriot Bouverie and Mrs Frances Crewe, who are placed in a dappled pastoral setting and depicted meditating upon a tomb that is inscribed with the phrase ‘Et in Arcadia Ego’ (the inscription is faintly visible just above Crewe’s outstretched left hand).

Spending a little time looking at Guercino’s and Reynolds’s images side-by-side enables us to appreciate the ways in which the English artist, informed in addition by a succession of other ‘Et in Arcadia Ego’ pictures produced in the seventeenth- and eighteenth-centuries, has creatively adapted the pictorial model provided by the painting he had studied and drawn nearly twenty years beforehand.

Intriguingly, it seems likely that the dead, hidden figure who can be imagined uttering this ghostly warning to Bouverie and Crewe was meant to be understood as that of a woman who had been cut short in the prime of her youth and beauty: that at least, was the response of one highly informed commentator of the period, Horace Walpole, who mused that Reynolds’s picture showed Bouverie and Crewe ‘moralizing’ before the tomb of the famously beautiful Lady Coventry, who had recently died following the continued use of an especially toxic form of cosmetics. From this perspective, the two women portrayed by Reynolds can be appreciated as figures of refined sensibility who reflect not only upon the life and death of a fellow-female, but also upon the fragile and precious status of the youth, elegance and companionship that they themselves – two other elite ‘beauties’ of the period – enjoy and embody.

Though Reynolds was never to return quite so explicitly to the theme of ‘Et in Arcadia Ego’, the forms of female thoughtfulness and sensibility that are idealised in his double-portrait of Bouverie and Crewe found continual if more abbreviated expression in his later paintings (www.paul-mellon-centre.ac.uk).

Guiseppe Marchi after Sir Joshua Reynolds, Mrs Harriot Bouverie and Mrs Frances Crewe, 1770, 1770, mezzotint Digital image courtesy of Trustees of the British Museum - www.meisterdrucke.fr

Le Centre d'art britannique de Yale (en anglais le Yale Center for British Art) est un musée de l'université Yale à New Haven, Connecticut. Il abrite la collection la plus complète d’art britannique en dehors du Royaume-Uni. Ses collections sont concentrés sur les œuvres datées à partir de l'ère élisabéthaine. Le centre a été créé à partir de la collection d'art britannique, don de Paul Mellon, assortie d'une dotation pour la gestion du centre, et de fonds pour la construction d'un bâtiment abritant les œuvres.

Le centre est associé au Paul Mellon Centre for Studies in British Art à Londres, qui sponsorise le programme d'études undergraduate à distance intitulé «Yale-in-London», publie des travaux académiques, alloue des bourses et des financements.

La collection consiste en près de 2000 tableaux et 100 sculptures. Une importance particulière est accordée à la période qui intéressait le plus Mellon, et qui va allant de la naissance de William Hogarth en 1697 à la mort de Joseph Mallord William Turner en 1851. D'autres artistes représentés comprennent Thomas Gainsborough, George Stubbs, Joseph Wright, John Constable, Joshua Reynolds, Thomas Lawrence, Robert Polhill Bevan, Stanley Spencer, Barbara Hepworth, et Ben Nicholson.

La collection de 20000 dessins et aquarelles et de 30 000 imprimés représente l'art sportif et le dessin de sujets britannique (fr.wikipedia.org - Centre d'art britannique de Yale).

Un disicple de Reynolds et les pierres branlantes

Auprès d'Harpase, ville d'Asie, on voit, une roche d'une masse effrayante, qu'on peut remuer avec un seul doigt, & qui résiste, si on la pousse avec tout le corps" (Juxta Harpasa oppidum Afiæ cautes stat horrenda, uno digito mobilis: eadem, fi toto corpore impellatur, resistens, 1. 2. c. 96.).

Quand un Ecrivain débite une absurdité, & qu'il ne s'attend à aucune créance, il est quitte avec son lecteur. Mais un Naturaliste doit expliquer le fait qu'il rapporte, après s'en être exactement informé, pour qu'on soit instruit & qu'on ne l'accuse pas de légéreté. Quoique l'Auteur du livre des choses admirables, ait dit qu'auprès de Pandosie de Japigie, on voit une pierre de la charge d'un charriot, laquelle y fut apportée par Hercule, & qu'on la remue avec un doigt, falloit-il enchérir & pouffer le conte jusqu'à la roche d'une masse effrayante ?

Le fameux rocher qui tremble, & qu'on voit près de Castre en Languedoc, remue lorsqu'un homme le pousse de toute sa force. La pierre branlante du mont Pilate vers Lucerne, se meut aussi par la même cause. Mais qu'un doigt fasse remuer une roche d'une masse effrayante, & que toute la force d'un homme ne puisse la mouvoir ? n'est-ce pas dire une absurdité ? ou bien ne doit-on pas mieux s'expliquer ? (Oeuvres d'Étienne Falconet statuaire, Tome 5, 1781 - books.google.fr).

On pense à l'abbé Boudet et sa Vraie Langue Celtique.

Les sculptures classiques présentées par Étienne Maurice Falconet (1716-1791) aux Salons l'ont fait souvent comparer à Phidias. Son fils Pierre Étienne (1741-1791) avait étudié la peinture sous la direction de sir Joshua Reynolds et était devenu un des portraitistes les plus réputés de Londres. Nous n'avons pu trouver trace de son Portrait de Pierre le Sauvage, que la Société des artistes avait exposé dans la capitale britannique en 1767, mais la même année, Valentine Green en avait fait une gravure dont des exemplaires sont conservés à Londres, à la British Library et à la National Portrait Gallery. Falconet avait représenté un Peter Kruger hirsute et assis sur une berge. À l'époque de la présente lettre, il venait de rejoindre son père à Saint-Pétersbourg, où ce dernier était occupé depuis 1766 à sculpter la statue équestre de Pierre le Grand, qu'il ne terminera pas avant 1778 (Correspondance générale d'Helvétius, Tome 1, 1981 - books.google.fr).

Thomas Lawrence

Sir Thomas Lawrence PRA FRS (13 April 1769 – 7 January 1830) was an English painter who served as the fourth president of the Royal Academy. A child prodigy, he was born in Bristol and began drawing in Devizes, where his father was an innkeeper at the Bear Hotel in the Market Square. At age ten, having moved to Bath, he was supporting his family with his pastel portraits.

Sometime before his eighteenth birthday in 1787 Lawrence arrived in London, taking lodgings in Leicester Square, near to Joshua Reynolds' studio. He was introduced to Reynolds, who advised him to study nature rather than the Old Masters (en.wikipedia.org - Thomas Lawrence).

Généalogie de Thomas Lawrence

Le père de Thomas Lawrence, devenu orphelin avec son frère et sa soeur, bénéficie de la générosité de Zachary Agace (Agaz) huguenot réfugié en Angleterre La famille Lawrence serait d'origine galloise (Monmouth), un aïeul du père serait mort en 1721 ayant testé à Llandaff (Michael Levey, Sir Thomas Lawrence, 2005 - books.google.fr).

AGASSE, anciennement Agace, famille parisienne. Etienne Agasse, orfévre de Paris, fut reçu, 14 mars 1682, habitant de Genève où il épousa, 1689, Anne Plantamour. Un autre Etienne Agasse, fils de feu Etienne, revint d'Ecosse, où il était né, se faire aussi recevoir habitant de Genève, le 2 déc. 1740, bourgeois en 1742, avec ses fils Philippe et Daniel, dont le premier eut de Catherine Audeoud, sa femme, Jacques-Laurent Agasse, né le 27 mars 1767, célèbre peintre d'animaux. Zacharie, Abdias, Jacobet Daniel Agace furent tous quatre directeurs de l'hospice des réfugiés français à Londres, de 1759 à 1788 (Eugène et Emile Haag, La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire, Tome 1, 1877 - books.google.fr).

When I undertook this great man's biography, I began by investigating his parentage. The first account of his ancestry that I received, came from the information of one of the best antiquaries of England, who had drawn out his pedigree, and who asserted that Sir Thomas could show Baronets on both sides of his ancestry, and that few of the equestrian order could prove so good a descent. The family of Sir Thomas Lawrence, he said, could claim paternal descent from Sir Robert Lawrence of Ashton Hall, an ancient seat in Lancashire, in the hundred of Lonsdale, about three miles from Lancaster; which, after having been transmitted through a race of dignified possessors, for the space of more than six centuries, is now the hereditary property of the Dukes of Hamilton.

Sir Robert Lawrence was one of the bravest of the English gentry, who accompanied Coeur de Lion to Palestine; and he was knighted by that monarch in the Holy Land, in 1191, for his valour at the siege of Acre. He, at that time, assumed the armorial bearings now worn, (with the necessary quarterings and changes) by the different branches of the family in England, viz. that of Sherdington in Gloucestershire, Crich Grange, Devonshire, and of Hexham in Lancashire (D. E. Williams, The Life and Correspondence of Sir Thomas Lawrence, Kt., President of the Royal Academy, Tome 1, 1831 - books.google.fr).

The artist's mother, Lucy Read, was distantly related to the house of Powis, and, therefore, of gentle blood; an honour which Lysons, the antiquarian, would fain have established for the family of her husband also. The fact that the grandfather bestowed upon Lawrence by Lysons had no children may be taken as disproving his descent from the Lawrences of Sherdington which Lysons tried to establish (Allan Cunningham, The Lives of the Most Eminent British Painters, Tome 3, 1880 - books.google.fr).

Des Lawrence de Shurdington donnent des Lawrence émigrés à New York au XVIIe siècle : John, fils de William (de Great Saint Albans en Hertfordshire) et de Joan Tuttle, maire en 1672 (Charles Henry Browning, Americans of Royal Descent: A Collection of Genealogies of American Families Whose Lineage is Traced to the Legimate Issue of Kings, 1891 - books.google.fr).

La famille du héros américain James Lawrence vient aussi du Hertfordshire.