Partie XVI - Darmstadt   Les trois portes   Darmstadt - Jarnac   
DARMSTADT JARNAC SANTANDER MADELEINE

Darmstadt - Jarnac

Darmstadt est aligné (sur la carte) avec Jarnac et Santander.

Santander

Les falaises des environs de la ville peuvent se diviser en deux localités distinctes : les unes s'étendent depuis la ville jusqu'à la plage de la Magdalena, les autres depuis la plage de Sardinero jusqu'au Cabo Mayor et au-delà. [...] Au-delà des bains de la Magdalena la côte forme une petite presqu'île rocheuse peu élevée et que les vents ont recouverte de sables. Ce terrain de composition complexe, participant de la dune et de la falaise, montre une flore fortement mélangée (Revue générale de botanique, 1895 - books.google.fr).

Depuis qu'en 1908 la ville de Santander avait offert à Alfonso XIII et à sa femme Victoria Eugenia la presqu'île de la Magdalena sur laquelle il fît construire un château, la famille royale passait tous les étés dans la capitale de la Cantabrie entre 1913 et 1930. Et tous les étés, les riches espagnols venaient goûter aux plaisirs qu'offrait la ville avec ses plages magnifiques, son casino, ses hôtels de luxe, son hippodrome, ses terrains de golf et de tennis, etc. Mais, à côté de cette brillante façade, le peuple vivait dans une très grande pauvreté due au prix exorbitant de la nourriture et aux faibles salaires.

Après la proclamation de la Seconde République, en 1931, le palais est fermé et, l'année suivante, le gouvernement approuve la création de l'université Menendez Pelayo, fondée en 1932. Aujourd'hui, c'est une des plus grandes universités d'été d'Europe et une des plus importantes écoles d'espagnol pour étrangers (www.petitfute.com - Palacio real de la Magdalena, Emmanuelle Simon, Le régionalisme en Espagne: l'exemple de la Cantabrie, 2003 - books.google.fr).

Victoria-Eugenie de Battenberg (1887-1969), princesse de Battenberg, épouse le roi Alphonse XIII d'Espagne (1886-1941) et est la grand-mère de Juan-Carlos Ier d'Espagne.

La maison de Battenberg, du nom du ville de Hesse, est une famille princière allemande, issue d'une branche morganatique de la maison de Hesse. Son fondateur fut le prince Alexandre de Hesse (1823-1898), troisième fils du grand-duc de Hesse-Darmstadt Louis II, qui avait nommé Andreas Schleiermachen directeur du musée princier. Une rumeur voudrait que le prince Alexandre de Hesse fût le fils illégitime du baron Auguste de Senarclens de Grancy (suisse, fils de Cesar Auguste et d'Elisabeth Claudine Marie Rose 'dite Marianne' de Loriol) qui entretenait des relations intimes avec la princesse Wilhelmine de Bade, épouse du grand-duc de Hesse. Alexandre de Hesse épousa morganatiquement la comtesse Julia von Hauke, ce qui fit scandale. Julia fut faite comtesse puis princesse de Battenberg. Un de leur fils, le prince Henri de Battenberg (1858-1896), militaire germano-anglais gouverneur de l'île de Wight de 1889 à 1896, épousa la fille cadette de la reine Victoria, Béatrice du Royaume-Uni (Saxe-Cobourg-Gotha) d'où Victoire Eugénie de Battenberg (fr.wikipedia.org - Maison de Battenberg).

Beatus était un moine de Liébana, près de Santander, qui avait composé dans la première moitié du VIIIe siècle un commentaire de l'Apocalypse fait de citations empruntées aux Pères. Déjà le texte primitif devait être orné d'enluminures (Paulette Duval, La pensée alchimique et le Conte du Graal, 1979 - books.google.fr).

Au Sud de l'Europe, le magdalénien n'est connu jusqu'à ce jour que dans la péninsule ibérique. C'est à Louis Lartet que sont dues les premières reconnaissances opérées scientifiquement dans les cavernes de l'Espagne. En 1865, il visita quelques-unes de celles de la Vieille-Castille, notamment la grotte supérieure de la Peña la Miel, où il reconnut des silex taillés pouvant être rapprochés de ceux de notre époque du Renne. En 1875 et 1879, un Espagnol, M. de Santuola. fouilla la grotte d'Altamira, commune de Sanlillana del Mar, près de Santander (Joseph Déchelette, Manuel d'archéologie préhistorique celtique et gallo-romaine: Archéologie préhistorique, Volume 1, 1908 - books.google.fr).

Des Hessois à Santander

Lors de la campagne d'Espagne napoléonienne, "il parait qu'indépendamment de la brigade hollandaise du général Chassé, qui était à Bilbao, il y avait aussi un bataillon de Hesse-Darmstadt en colonne mobile entre Bilbao et Santander, sous les ordres du général Grandjean." (Dominique Eugène Paul Balagny, Campaign de l'empereur Napoléon en Espagne (1808-1809): Napoléon a Chamartin-La manoeuvre de Guadarrama, 1903 - books.google.fr).

Carlos Fuentes

Carlos Fuentes Macías, né à Panama le 11 novembre 1928 et mort le 15 mai 2012 à Mexico, est un écrivain et essayiste mexicain. "Ses parents sont Berta Macias Rivas et Rafael Fuentes Boettiger, originaire de Veracruz et ambassadeur du Mexique en Hollande, au Panama, au Portugal et en Italie. La famille descend d'immigrants venus de Santander, Santa Cruz de Tenerife (Canaries) et Darmstadt (Rhénanie), tous arrivés au Mexique entre 1860 et 1870, et d'indigènes yaquis du Sonora. Son arrière-grand-père paternel, Philip Boettiger Keller, est un Allemand partisan de Lasalle, opposé à Bismarck, qui fonde une plantation de café près du lac de Catemaco (Veracruz). Son arrière- grand-mère paternelle, Clotilde Vêlez de Fuentes, est une belle femme courageuse qui préférera se laisser couper un doigt à la machette par des bandits, sur le trajet de la diligence Mexico-Veracruz, plutôt que de leur remettre de son plein gré ses bagues de mariage. La famille paternelle réside d'abord à Veracruz, un port où Rafael Fuentes Vêlez dirige la Banque nationale du Mexique, et plus tard, à Jalapa où l'aîné des oncles, Carlos Fuentes Boettiger, est un poète prometteur, disciple de Salvador Diaz Mirôn, mais qui disparaîtra à l'âge de vingt ans" (Carlos Fuentes, Claude Fell, Carlos Fuentes, 2006 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Carlos Fuentes).

Madeleine

La dévotion particulière des marins envers la Vierge n'exclut pas l'affection qu'ils manifestent envers les saintes (soixante vocables). La plus populaire est sans doute Marie-Madeleine que l'on qualifie de sainte Marie-Madeleine, de sainte Madeleine ou parfois plus familièrement de la Madeleine. C'est en Castille septentrionale, dans les régions de Guipuzcoa et de Biscaye, du pays de Santander-Laredo, de la Galice qu'elle est le plus invoquée (Jacqueline Hadziiossif, La piété des gens de Mer en Méditerranée et en Atlantique d'après les vocables de navires aux XVè et XVIè siècles, Foi chretienne et milieux maritimes XVe-XXe siècles: actes du colloque, Paris, Collège de France, 23-25 septembre 1987, 1989 - books.google.fr).

Les plus célèbres de ces « chemins » sont ceux de Compostelle, dont le réseau étendu sur toute l'Europe organise la convergence et facilite les aménagements logistiques. Il y a le « Chemin » par excellence, le Camino, dont le tronçon final atteint Compostelle depuis Saint Jean Pied de Port et le val de Cize parle col de Roncevaux, Pampelune, Logrono, Burgos et Léon. Une route littorale, par Bayonne, Bilbao, Santander et Oviedo, double le « Chemin ». Vers ces passages occidentaux des Pyrénées, convergent en France quatre grandes routes. [...]

La deuxième route part de Vézelay. Elle en tire une grande renommée. Sainte Marie Madeleine va protéger le pèlerin au long de sa route. C'est la « route limousine», celle des pèlerins venus de Champagne et de Lorraine, voire d'Allemagne (Jean Favier, Les Grandes Découvertes: D'Alexandre à Magellan, 1991 - books.google.fr).