Partie IX - Synthèse   Chapitre LXIV - Super-étoile (Superstar in english)   Clamerey, 10 octobre   

Clamerey, 10 octobre

Louis, seigneur de Chazelles, de Montagnerot, Clamerey, etc., fils de Jacques d'Anlezy, écuyer, seigneur de Chazelles et Lucy, commissaire extraordinaire des guerres, et de Marthe Julien, épousa en 1605 Renée d'Étampes. Il s'était fixé en Auxois. C'est lui qui, dans une partie de chasse au traquet, tua involontairement d'un coup d'arquebuse le mari de la baronne de Chantal, Christophe de Rabutin de Chantal, son allié, voisin et intime ami. La veuve désolée pardonna généreusement au meurtrier, ainsi que sa victime, et même, quelques années plus tard, sur le désir du Bienheureux (lettre du 24 janvier 1608), elle consentit à être " commère de M. de Chazelle. " Louis d'Anlezy mourut avant 1630. Jeanne de Chantal est la mère de Celse-Benigne qui est mort à l'Île de Ré en 1627.

La maison d'Espiard est une des plus anciennes et des plus considérées de la province de Bourgogne. (Voyez le Catalogue des gentilshommes de Bourgogne, publié par ordre des Etats de la province.) Elle a le précieux avantage d'avoir sa filiation établie par litres authentiques depuis l'an 1300, et sa généalogie dressée en 1686 par Pierre Palliot, le célèbre auteur de la Parfaite science des armoiries et de l'Histoire du parlement de Bourgogne. Ce travail généalogique sur la maison d'Espiard, conservé à Paris aux Archives de l'empire, forme un volume in-folio, avec une centaine d'armoiries coloriées. Il porte en tête l'écu de la maison d'Espiard : d'azur, à trois épis de blé d'or, avec deux génies pour tenants et un casque d'argent posé de face, à neuf grilles d'or, pour timbre. Cette volumineuse généalogie, rédigée avec des intentions de malveillance évidente (comme le prouve la correspondance de Palliot et de M. de Santans, conservée au cabinet des titres de la Bibliothèque impériale), n'a pas été acceptée par la famille.

La réalisation par Pierre Palliot de la généalogie des Espiard en 1687 n'a pas été une partie de plaisir pour le généalogiste. A la lecture de son manuscrit, la famille Espiard, sans doute déçue de ne pas trouver dans ce document les preuves d'une longue lignée lui permettant de justifier de solides quartier de noblesse, refusa de le payer (pierre.collenot.pagesperso-orange.fr - Espiard, Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 17, 1860).

Bon Vieillard

Guy Auguste Espiard de Clamerey, né à Saulieu (Côte-d'Or) Sidolocum, le 13 novembre 1666, était fils de Claude Espiard, seigneur de la Cour et de Clamerey, conseiller au parlement de Bourgogne et frère de M. Espiard de la Cour, conseiller au même parlement. Guy-Auguste Espiard de Clamerey fut reçu conseiller au parlement de Metz, le 24 juillet 1693, et décéda dans l'exercice de ses fonctions, le 25 février 1737, ne laissant qu'un fils unique, Claude Antoine Espiard.

En 1749, des Espiard étaient encore conseillers au parlement de Dijon. Cette ancienne famille a fourni un jurisconsulte distingué, François-Bernard, Espiard, auteur des Remarques sur le Traité des successions de Lebrun et deux ecclésiastiques, qui ont laissé quelques écrits.

Jeune Mort

François Claude Dit Louis Renard est mort le 11 octobre 1914 à Aix-Noulette (Pas-de-Calais) au 21e RI, tué à l'ennemi. Il était né le 17/05/1892 à Clamerey www.memorial-genweb.org).

Trésor

Près du hameau de Ledavrée ou Les Dauvrées, un cultivateur a découvert, au cours de labours en 1974, un trésor de près de 6 kg d'antoniani du second tiers du IIIème siècle. Les monnaies que nous avons recueillies étaient conservées dans un récipient de terre cuite noire dont la partie haute a été brisée et dispersée par la charrue. Ce trésor contient un type rare de monnaies, des Caecilia Paulina. Femme de Maximin le Thrace, c'est la seule impératrice dont le portrait ne soit pas idéalisé, avec son long nez et son menton en galoche, ce qui la fait ressembler à son mari, ce qui ne doit pas être un hasard. Elle meurt avant que son mari n'accède au pouvoir, car son monnayage est uniquement consacré à sa divinisation. Il a pu être frappé pour l'élévation de Maxime au Césarat en 236. Il n'existe que 3 types, avec la légende CONSECRATIO : le paon faisant la roue ; Pauline enlevée au ciel par un paon ; et Diane dans un bige. Son monnayage reste fort rare, en bronze ou en argent, et seuls quelques trésors contenaient quelques-unes de ses monnaies : Montoison, Viuz et Montfalcon (38), St-Donat-sur-l'Herbasse (26), Talmont-Veillon (85), Sottevast (50), Romilly/Andelle (27), Clamerey (21), Eauze (32), Chatuzange (71), Brout-Vernet (03) (www.numis-media.fr).