Partie XVIII - La Chouette d’Or   Chouettes vignettes   Chouette vignette : énigme 470   
LA CHOUETTE D'OR VIGNETTES 470

Lumière céleste

O Cœur Sacré de Jésus, vous êtes la lumière céleste qui chassez les ténèbres de l'âme et qui la remplissez de douceur; vous êtes le Cœur des cours, digne d'un amour extrême. C'est Vous qui êtes la source de ce céleste feu qui éclaire et qui brûle ; enflammez mon cœur de votre ardeur Divine, afin qu'il brûle d'amour pour Vous pendant toute l'éternité. Sacré Cœur de Jésus, envoyez-nous votre Esprit pour nous créer, Et vous renouvellerez la face de la terre (Cyprien-Marie Boutrais, Mois du Sacré-Coeur de Jésus, avec une semaine et des prières, 1886 - books.google.fr).

Le Sacré Cœur de Paris se trouve sur le méridien comme Bourges.

MV précise bien qu'aucun nom de lieu n'est indiqué en clair dans le livre même de manière détournée avec un nom commun (comme la ville de La Flèche).

AUCUN MOT EN CLAIR HOMONYME D'UN NOM DE VILLE N'EST A PRENDRE DANS CETTE ACCEPTION-LA. AMITIES - MAX (les-sans-hulotte.net).

"nom de ville" ? On a "La Pelle" à Mer qui est un lieu-dit et nom une ville.

Si 470 donne Montmartre ("vise le cœur" dans le titre) et 780 se situe à Montmartre.

Sur la droite Roncevaux - Mer - Paris - Saint Amand les Eaux, il y a un Fleix, près de Chauvigny dans le département de la Vienne à l'est de Poitiers.

Près de saint Amand se trouve la ville de Cysoing.

Le 14 juin 1931, la commune et le doyenné de Cysoing sont solennellement consacrés au Sacré-Cœur par le cardinal Liénart, évêque de Lille (fr.wikipedia.org - Cysoing).

Le cœur peut être le cœur de France. Il y a un Le Fleix (paix du Fleix entre protestants et catholiques en 1580) dans la Dordogne sur la droite Roncevaux - Bourges. Dans cette région il y a de nombreux Fleix.

Cf. Flexbourg en Alsace qui serait la flèche visée par Golf Juan dans l'énigme 420.

Le contenu de 470 donne Carignan ancien Yvois ("y voit"), la "lumière" qui est visée par Bourges depuis Roncevaux (alignement).

Il y avait en 1894, une usine qui produisait de l'électricité à Carignan (Ardennes) (La Lumière électrique, revue hebdomadaire des applications de l'électricité, 12 mai 1894 - www.google.fr/books/edition).

Strictement, "fleix" (ou "flex") n'est pas "flèche". Le Sacré Cœur de Paris n'est pas à proprement parler un nom de lieu géographique mais un nom de bâtiment.

IS destinée à VSD : cantabric-à-brac

Une fois n'est pas coutume : jouons sur les mots puisque le pauvre hère est âgé. Si dévot, l'abbé donne 2 idées. Espérons qu'Ophélie et l'avocat l'aideront, sans haine également... Voici le billet qu'ils lui glissent :

En janvier 1996, Max a déclaré "l'indication de VSD sera tres importante", elle est plus importante que les autres IS (Source : chat du Club Internet). Le résultat est donc : La clarté viendra de trois habiles rendez-vous en Mer Cantabrique.

Selon le chouetteur Okham, cette IS fait référence aux 3 rendez-vous suivants qui se sont déroulés sur l'île des faisans:

le 10/03/1526 : échange de François Ier prisonnier de Charles Quint contre 2 de ses enfants en otage.

le 09/11/1615: échange des 2 fiancées royales, Elisabeth de France qui épousera le future Philippe IV d'Espagne et l'infante Anne d'Autriche qui épousera Louis XIII

le 07/11/1659 : rencontre de Louis XIV avec l'infante Marie Thérèse qui conclut le traité des Pyrénées. Cette rencontre vient conforter l'interprétation de l'IS "localisation négative" Marie-Thérèse y gagna un Louis précieux, mais n'y aurait jamais trouvé un oiseau d'or !

Remarque : certains avancent que l'indication "Une fois n'est pas coutume : jouons sur les mots" au début de l'IS signifie que ce décryptage homophonique n'est pas utilisé dans le reste de la chasse.

Max a déclaré ne pas aimer les jeux de mots "à la Maurice Biraud", et qu'il ne fallait pas confondre les jeux de mots avec l'homophonie, l'anagramme, etc (Source : Q/R n°4du 2000-01-10) (piblo29.free.fr).

Basques habiles

Le mot Cantabria signifie le pays des chanteurs ibères, par syncope, Cant-Iberia, cantabria. Joseph Augustin Chaho prétend que les Romains donnèrent aux provinces de Guiposca, d'Alava et de Biscaye, le nom de Cantabria, des mots Kantua, ville ancienne du pays, et Ebre, le fleuve de l'Ibérie (Histoire des Basques, 1847). La Cantabria s'appelait Escualdunac, ce qui, dans la langue des Ibères, veut dire peuple qui agit avec adresse, esprit, habileté. «La Cantabria se composait, disent les Chroniques du Béarn, de tous les peuples habitant les deux côtés des Pyrénées, entre l’Èbre et la Garonne, depuis la Méditerranée jusqu'à l'Océan, et se prolongeait, dans sa partie occidentale, à l'embouchure du Minho, en Galice».

Parmi les différents peuples d'Aquitaine dont parle César, on voit figurer les Vaccei, qu'Audoin, dans sa Vie de saint Amand, vers 644, confond avec les Vascons. Fredegaire, qui écrivait au VIIe siècle, assure que les Gascons étaient les Vaccei. L'auteur des Gestes toulousains va plus loin, et affirme que, sous le nom de Vaccea, était compris tout le Béarn, ou la partie supérieure du pays des Ibères, où se trouvaient de grands et riches pâturages et une immense quantité de vaches. Ceci s'accorde assez avec ce que dit le chroniqueur Dupuy : «La ville, Vacca, était située près des Pyrénées, et c'est d'elle que vient le nom de Vaccei, qu'on donnait à ceux qui habitaient les vastes solitudes des monts pyrénéens ; ils ont été aussi appelés Vascones» (Abbé Patrice-John O'Reilly, Histoire complète de Bordeaux, Tome 1, Parties 1-2, 1857 - books.google.fr).

Il s'agit du saint Amand qui fonda l'abbaye de Saint Amand les Eaux (cf. énigme 500).

En Labourd ; larumbata, de lagunbata, jour des rendez-vous : samedi (Gil Reicher, Les légendes basques dans la tradition humaine, 1946 - www.google.fr/books/edition).

La semaine, en Europe est l'espace de sept jours, qui commencent à celui du soleil. Les basques ne s'en sont jamais servi ; et celle qui est en usage chez eux est différente de l'hébraïque et des ganbadours de Zoroastre : elle est une énumération des époques de la création ; une preuve de la divinité de la Génèse : on la nomme astea, qu'un auteur espagnol rend par création. Les noms des sept jours qui la composent sont ainsi qu'il suit : astelehena, asteartea, astezquena, orceguna, orcilaria, lagunbata, igandia. Suivant la tradition Dieu créa en trois jours toute la matière de l'univers : ces trois jours seront donc bien exprimés en les appelant la première époque de la création ; l'époque intermédiaire de la création, la dernière époque de la création. C'est précisément ce que signifient à la lettre astelehena, asteartea et astezquena. Dieu créa le quatrième jour le soleil, la lune et les étoiles : c'est une création improprement dite, puisque la matière de la lumière avoit été créée le premier jour, fiat lux. Cette époque est très-bien rendue par le basque orceguna. Eguna est le jour dans son acception ordinaire dans tous les dialectes basques. Orce et orratce veulent dire pétrir, et l'on sait que pour pétrir il faut avoir les matières premières. Orceguna veut dire par conséquent l'époque où le jour fut formé ; d'où l'on voit que le basque exprime cet événement mieux que la vulgate qui se sert du mot impropre creavit. J'ai dit qu'eguna veut dire jour dans son acception ordinaire, parce qu'il signifie littéralement, lumière bonne, excellente, riche. Ainsi, orceguna veut dire l'époque ou l'excellent corps de la lumière fut formé. L'explication d'orcilaria ne peut souffrir aucune difficulté : cette cinquième époque vit formation de tout ce qui a vie et mouvement sur la terre, la mer, les airs et les grandes cetacées, cete grandia. Orcilaria est composé de trois mots; d'orce déjà expliqué, de cy petit, et de Laria grand : il désigne l'époque de la création des petits et des grands. Je ne dois pas ici omettre une observation sur l'expression de la vulgate, grande cetacée. Le nom cetacée étant uniquement reçu pour désigner toute espèce de grand poisson de mer pourquoi cette épithète de grande ? Je réponds que le basque appelle arraina tout poisson en général, petit ou grand. Arraïna veut dire littéralement, production, grande aquatique, et il appelle un aigle arranoa, qui signifie production grande d'en haut. Je réponds donc que sans me perdre dans l'investigation de la raison de cette épithète Il y a une parfaite harmonie entre l'expression basque et celle de la vulgate, et que l'une et l'autre sont puisées dans la même source et ne peuvent pas manquer d'être originales.

Le nom de la sixième époque lagunbata veut dire rencontre d'un compagnon. Les bas-navarrois l'appellent ebiacoiza qui veut dire la réunion des deux. On voit bien que ces deux expressions sont le souvenir de la création de l'homme et de la femme qui arriva le même jour.

On remarquera peut-être que dans le dialecte guipuzcoan il y a une petite différence d'expression dans la dénomination de la quatrième et cinquième époque ; mais avec un peu de reflexion ön verra que cette différence est nulle.

Dans tous les dialectes basques l'expression de la septième époque est igandia. Dia est la contemplation d'une chose, d'une quantité quelconque ; igan et iragan sont les choses qui sont, montées et qui sont passées. Ainsi, la signification du nom igandia est la contemplation des choses passées : c'est en cela que consiste le repos du Seigneur. Cette expression igandia est infiniment plus propre que celle de la vulgate requievit. On voit par cet apperçu de la semaine basque que la dénomination de ses sept jours ráppelle autant d'époques de la création, telles qu'elles sont décrites par Moïse; il faut donc être de mauvaise foi pour ne pas convenir que les vérités de la Genège sont prouvées par l'originalité de l'idiome basque, et vice versá, l'originalité que de l'idiome basque par le pentateuque (Iharce de Bidassouet, Essai de quelques notes sur la langue basque, par un vicaire de campagne, sauvage d'origine, 1808 - books.google.fr).

"lagunbat" : "samedi" et "compagnon" (Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français (Tome 2 : K-Z) (dialectes labourdin, bas-navarrais & souletin) (1926), 2019 - www.google.fr/books/edition).

The name of Saturday, larunbat, has attested variants larenbat and laranbate, and the Refranes y sentencias of 1596 cites the form lauren bat. As first pointed out by Vinson, this looks very much like a reduction of laurden bat 'one quarter'. if Saturday is taken as completing the week, then each Saturday represents (approximately one-quarter or a month). Michelena, how-ever, is sceptical, he is inclined to see this name as derived somehow from *laur(en)-egun 'fourth day', since, in the old Roman style or counting, Saturday is the fourth day after Wednesday, the asteaken of Basque. He notes, however, that the laranbate of the sixteenth-century author Leizarraga may well preserve a final vowel lost elsewhere, in which case this name might involve the stem -te, which possibly ocuurs aise in ritand, 'Sunday' (Z R igunte), and 'week', urte 'year' and mende 'century' (R mente). The regional egubakoitz is again 'unique-day'; ebiakoitz is an alteration of this, as vers likely is irakoitz (Robert Lawrence Trask, The history of Basque, 1997 - www.google.fr/books/edition).

Sabbathoa, erran nahi da reposa, eta berehala hitz bera eduki ukan dugu, zeren Ebanjelistek Grekez eskribatzean, lengoaje hartako ezpazen ere ezpaitute kanbiatu uka. Eta hura zen asteko zazpigarren eta azken eguna, orain batek laranbate, berzek egiakoitz eta berzek nesken egun deitzen duguna: baina batzutan hartzen da aste guziagatik ere, eta halakotz erraiten da Sabbathoaren lehena, bigarrena, herena (Joanes Leizarraga, Iesus Krist Gure Iaunaren Testamentu Berria, TESTAMENTU BERRIKO HITZ ETA MINZATZEKO MANERA, 1571 - klasikoak.armiarma.eus).

Je vous donne ce renseignement pour ce qu'il vaut, ignorant si ce texte de Monluc a été déjà signalé. Permettez-moi de vous signaler le passage suivant d'une des Instructions dressées par Blaise de Monluc pour Catherine de Médicis : «...Elle [la reine de Navarre] faict faire imprimer en Béarn des catéchismes et nouveaulx testaments en espaignol, en basque et en béarnoys». Dans ces conditions Salette a dû juger inutile de reproduire les quelques quarante références à l'Ancien Testament avancées par Calvin, sans compter les renvois encore plus nombreux à des textes néotestamentaires. Les Psautiers signalés par M. Frossard et l'édition de 1571 du Nouveau Testament de Liçarrague ne seraient pas, dès lors, les premiers en date P. (Fonbrune-Berbinau, Psautiers et Nouveaux Testaments béarnais, Bulletin historique et littéraire, Volume 50, 1901 - www.google.fr/books/edition).

Jean de Liçarrague, Joannes Leizarraga ou encore Iean de Liçarrague est né à Briscous (Labourd) en 1506. Les données sur sa jeunesse sont peu nombreuses, bien qu'on sache qu'il a été ordonné prêtre. Dès 1559, il suit le courant de la Réforme, qui entraîna persécutions et emprisonnements. Comme beaucoup d'autres protestants, il fut protégé par Jeanne III de Navarre. À l'initiative du synode de Pau tenu en 1564, il traduit la première version du Nouveau Testament en basque Jesus Christ Gure Jaunaren Testamentu Berria, qui fut publiée par l'imprimerie de Pierre Hautin de La Rochelle en septembre 1571. Il se sert de l'édition du Nouveau testament en grec avec une traduction latine (qu'Erasme de Rotterdam publie en 1516), et de la version française de Pedro Roberto Olivetan. Sa traduction fut révisée par quatre pasteurs basques, les souletins Piarres Landetcheverry, Tardetz, Sanz Tartas et Joannes Etcheverry, ce dernier appelé "petit basque", natif de Saint-Jean-de-Luz. La traduction combine des caractéristiques du dialecte labourdin avec des éléments du dialecte souletin. On considère cette œuvre de Liçarrague comme la première tentative pour établir les bases d'un basque unifié (batua). Jean de Liçarrague comprenait, outre l'euskara, le français, le castillan, le latin et le grec ancien. Liçarrague meurt en 1601 à Labastide-Clairence (Basse-Navarre), où il fut pasteur de l'église réformée pendant trois décennies (fr.wikipedia.org- Jean de Lizarrague, gordailu.bilketa.eus).

Lizarrague est né à Briscous, un des sommets du grand nonagone (nonagones.info - Thèmes - La Bible traduite en France - nonagones.info).

Le président de Ménars (Jean-Jacques Charron) possédait un exemplaire du Nouveau testament de Lizzarague de 1571. Il fit partie d'une donation faite aux Jésuites en 1691, et passa à la Bibliothèque du Roi en 1764 (Julien Vinson, Essai d'une bibliographie de la langue basque, Tome 1, 1891 - www.google.fr/books/edition, fr.wikipedia.org - Jean-Jacques Charron).

Saint Paul prêche trois sabbats consécutifs à Thessalonique (Actes 17,2) : "hirur Sabbathoz" (Liçarrague, NT 1571).

Lac de Génésareth, lac de Tibériade ou mer de Galilée : trois rendez-vous

Page 117 de La Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet : La langue basque présente dans la composition de ses mots des connaissances matérielles qu'on n'oserait même soupçonner ; ainsi elle assure que la partie des ports où ils amarraient les vaisseaux était fermée par une écluse : c'est là la signification de la « mer, itxasoa » – to hitch, amarrer, – sasse, écluse, – to owe (ô), être obligé de – (nonagones.info - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet - Présentation - La Vraie Langue Celtique et les traces de Mantinée).

Itsasoa, ezta bethi guk lengoaje komunean hartzen dugun bezala hartzen baina Iudeako herrian zen Jenezaretheko lak-agatik ere bai (Joanes Leizarraga, Iesus Krist Gure Iaunaren Testamentu Berria, 1571 - klasikoak.armiarma.eus) :

« Itsasoa [la mer] n'est pas pris toujours comme nous le prenons dans le langage courant, mais bien aussi pour le lac de Génézareth, qui était dans le pays de Judée » (Bulletin de la Société de linguistique de Paris, 1964 - www.google.fr/books/edition).

Le témoignage des évangélistes est confirmé par celui de saint Paul, qu'on lit au chapitre XV de sa première épître aux Corinthiens, dans les versets 5-8. On y voit, d'une part, l'Apôtre des Gentils rapporter quatre apparitions que l'on retrouve aisément dans les Evangiles, et, d'autre part, en citer deux nouvel-, les qui ne figurent pas dans ces derniers documents. Ce fait montre clairement, soit dit en passant, que les écrivains sacrés ne se sont point proposé de fixer par écrit toutes les manifestations du Christ ressuscité; mais qu'ils ont uniquement voulu en donner quelques-unes. De sorte que, si l'on veut faire l'histoire de la Résurrection, il ne faut pas vouloir créer de prétendues contradictions entre les différents auteurs de nos relations évangéliques, en disant que celui-ci rapporte une apparition, et que celui-là en cite une autre sans mentionner la première. Au contraire, on doit compléter les écrivains sacrés, en rapprochant les unes des autres les données diverses qu'ils ont laissées. De cette manière, les contradictions que l'on croyait remarquer d'abord ne tardent pas à disparaître. Après avoir mentionné les différentes apparitions dont les apôtres, pris isolément ou réunis, et plus de cinq cents frères ou disciples du divin Ressuscité eurent le privilège, saint Paul atteste avoir vu lui-même le Christ vivant. Laissons-le parler : «Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement vous auriez cru en vain. Je vous ai enseigné, en premier lieu, ce que j'ai reçu. Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures; il a été enseveli et il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures; il est apparu à Céphas, puis aux douze, ensuite il est apparu en une fois à plus de cinq cents frères, dont la plupart vivent encore à présent et dont quelques-uns sont morts. Après cela, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à un avorton...» (1 Cor., XV, 1-9.) «Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N'ai-je pas vu Jésus-Christ notre Seigneur ?» (1 Cor., IX, 1.) D'après l'Apôtre des Gentils, Jésus apparaît donc : «A Pierre.» - Cette apparition est celle que nous trouvons mentionnée par Luc au chapitre XXIV, verset 34, de son Evangile (Section X de notre tableau, p. 66). «Puis aux douze.» Il est évident qu'il ne faut pas prendre ce chiffre à la lettre. Saint Paul n'était pas sans savoir que l'un des apôtres s'était ôté la vie, après avoir trahi son Maître. Mais pour lui, «les douze» c'était simplement le terme usité, lors même que cette dénomination n'était plus numériquement exacte, - pour désigner l'ensemble du collège apostolique. Du reste, l'Apôtre des Gentils pouvait très-bien compter parmi les apôtres le successeur du traître, c'est-à-dire Matthias, qui avait été témoin de la résurrection du Sauveur (Actes, 1, 21-26). On aurait ainsi exactement le nombre douze. - Quelle est l'apparition dont saint Paul parle ici ? Nous pouvons la confondre soit avec celle qu'eurent les apôtres, en l'absence de Thomas, le jour même de la Résurrection, soit avec celle qui eut lieu huit jours plus tard, en présence de Thomas. Les paroles de saint Paul pourraient même se rapporter à ces deux apparitions, d'autant plus qu'il n'indique pas le nombre de fois que les Douze virent le Seigneur. «Ensuite à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart vivent encore maintenant, mais dont quelques-uns sont morts.» Quand cette apparition a-t-elle pu avoir lieu ? Evidemment, c'est après celles qui furent accordées à Pierre et aux douze ? Mais où s'est-elle passée ? Ce n'est pas à Jérusalem, où Jésus n'avait pas encore un si grand nombre d'adhérents. Et puis, le Sanhédrin n'aurait pas toléré une semblable réunion.

C'est donc en Galilée qu'il faut la placer; en Galilée, où, par trois fois, un rendez-vous avec le Christ ressuscité avait été donné aux disciples (Matth., XVI, 32; cf. Marc, XIV, 28; - Matth., XXVIII, 7, cf. Marc; XVI, 7; - Matth., XXVIII, 10). D'après cela, on peut donc confondre cette grande manifestation dont parle notre apôtre avec celle qui s'accomplit en Galilée, selon les Evangiles, après l'apparition aux sept disciples occupés à pêcher sur le lac de Génésareth.

«Après cela, à Jacques.» - On ne trouve aucune mention de cette manifestation dans les Evangiles. Il est même fort difficile de bien déterminer quel est ce Jacques dont parle saint Paul. Ce que l'on peut dire, c'est qu'il était le plus connu, le plus important, et par son caractère et par son activité, ceux que nous trouvons mentionnés par les évangélistes. Sans cela, l'Apôtre des Gentils l'aurait autrement désigné. C'était donc très-probablement Jacques, frère du Seigneur, celui dont parlent l’Epître aux Galates (I, 19; II, 9) et les Actes des Apôtres (XII, 17, et XV, 13); celui qui a écrit l'Epître qui porte aujourd'hui le nom de Jacques; celui enfin que l'on a considéré comme le premier évêque de Jérusalem et que cite l'historien Eusèbe (Hist. eccles., II, 23). Après cela, était-il un vrai frère du Seigneur, ou seulement l'un de ses frères par un premier mariage de Joseph, ou même l'un de ses cousins, de sorte qu'il faudrait le confondre avec Jacques, fils d'Alphée et apôtre ? C'est là ce qu'il n'est pas nécessaire de résoudre ici. Ce que nous devons dire, c'est que cette apparition, comme celle aux cinq cents frères, s'est passée en Galilée. Si les détails à ce sujet nous manquent dans l'Epître de saint Paul, les Evangiles apocryphes nous satisfont sur ce point, comme sur beaucoup d'autres. Dans l'Evangile dit des Hébreux, traduit par saint Jérôme, on trouve le récit détaillé de l'apparition susdite. Le voici : «Le jour de sa résurrection, lorsque le Seigneur eut donné son suaire au serviteur du souverain Sacrificateur, Jésus se rendit vers Jacques, qui, depuis l'heure où il avait bu la coupe du Seigneur, avait fait vœu de ne pas manger de pain, jusqu'à ce qu'il l'eût vu ressuscité et lui apparût.» Un peu plus loin, l'Evangile ajoute : «Apportez une table et du pain,» dit Jésus. Puis il continue immédiatement : «Le Seigneur prit le pain, le bénit et le rompit, le donna alors à Jacques le juste, en lui disant : Mon frère, mange ton pain, car le Fils de l'homme est ressuscité d'entre ceux qui dorment.»

«Puis à tous les apôtres.» — Cette apparition n'est plus pour les Douze seulement, mais aussi pour tous ceux qui, bien que n'ayant pas été choisis par Jésus, avaient cependant le titre d'apôtres et en possédaient l'autorité : tel Jacques, par exemple (Gal., I, 19), tel encore Barnabas (Actes, XIV, 4 et 14). Nous croyons pouvoir l'identifier avec la dernière que rapportent les Evangiles, et qui se termina par les adieux et l'ascension de Jésus. «Enfin, après eux tous, à moi qui suis comme un avorton.» — Cette apparition du Christ au disciple de Gamaliel se trouve relatée encore une fois dans l'Epître aux Galates, et mentionnée trois fois par l'auteur du livre des Actes (E. L. Pruvot, La résurrection de Jésus-Christ, sa vérité et son importance, 1873 - books.google.fr).

La voix des anges

Jurieu écrit sa VIIe Lettre pastorale (1er décembre 1686) sur les chants et les voix entendus dans la région Orthez en 1685-1686. Là, dans le Béarn, on croit reconnaître les psaumes 42(41) et 138(137), d'autres on entendu plus de 30 psaumes différents. Jurieu dit que les anges suppléent les protestants interdits de vivre leur culte, mais que c'est un reproche qui leur est fait d'y renoncer trop facilement (Patrick Cabanel, Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècle, 2012 - www.google.fr/books/edition).

137,1 Confitebor tibi Domine in toto corde meo quoniam audisti verba oris mei in conspectu angelorum psallam tibi

137,5 Et cantent in viis Domini quoniam magna gloria Domini

137,6 Quoniam excelsus Dominus et humilia respicit et alta a longe cognoscit (fr.wikipedia.org - Psaume 138 (137)).

Un psaume qui a des allures de Gloria in excelsis deo (Luc 2,14).

Orthez n'est pas au Pays Basque, mais il est sur le chemin de Saint Jacques, dernière «grande ville» de cette voie de Vézelay («Route de Bourgogne»), en passant par Limoges, Périgueux, La Réole, Bazas. Limoges se trouve près de Roncevaux - Bourges.

La position géographique du Béarn lui permettait de mettre en communication les bassins de l'Adour et de l'Ebre, par les grands cols pyrénéens du Somport et de Roncevaux (Yves Darrigrand, Orthez médiéval, des Moncade à Gaston Fébus, 1992 - www.google.fr/books/edition).

Pour l'honneur du vieux Guide du Pèlerin (car s'il était trouvé en défaut là-dessus, comment le croire pour tout le reste ?), il était seulement essentiel que les deux axes perpendiculaires : Orthez - Roncevaux et Oloron - Méharin et Bayonne se croisassent sur Ostabat (Raymond Oursel, Routes romanes: La garde de dieu, 1982 - www.google.fr/books/edition).

Roncevaux

La légende veut que l'épée lancée par Roland depuis Roncevaux se plante dans un rocher à Rocamadour.

Rocamadour est une variante de la Voie d'Arles. La commune se trouve frôler par un méridien de Chartres et de Mer à l'Ouest.

Il y a plus d'un exemple de ce curieux procédé de traduction latine des mots indigènes. Le nom basque de Roncesvalles, Roncevaux, est Orreaga «les genévriers, lieu abondant en genévriers» ; les latinistes en ont fait Roncida ou Runcila vallis, Roncials, Rencesvals, des chansons de Gestes, «la vallée des broussailles» (Bulletin de la Société des sciences & arts de Bayonne, 1892 - books.google.fr).

Dans «ORREAGA», «lieu de genévriers», «enebral» castillan, A. Campion a vu un nom «commun». Mais certains y verraient plutôt une fabrication récente, et le fait de scribes plutôt que celui du «peuple». Ce mot Orreaga a prévalu, j'en conviens, dans ce qu'on appelle la «littérature», celle des clercs en particulier (traditionnellement friands d'étymologies, fussent-elles fantaisistes). Il m'en coûte certes de m'éloigner sur ce point de l'opinion de certains amis et particulièrement d'un révérend et fort chanoine de Roncevaux qui m'assurait récemment qu'«Orreaga» dérive certainement du substantif basque «orre», «genévrier», abondant selon lui dans le pays, et du suffixe «aga», «lieu de». Mais j'avoue, si impressionné que je sois par de tels témoignages, préférer dans des cas semblables, aux raisonnements des érudits, le verdict des bergers et des habitants du pays. Les tenants d'Orreaga ont d'ailleurs un contradicteur de poids en la personne éminemment respectable d'un prieur de Roncevaux au-dessus de tout soupçon : «No Orreaga, fea corrupción que desfigura su nombre primitivo !» Campion lui-même ne voit pas de «genévrier» dans Orreaga, mais plutôt des ronces : il estime, en effet, qu'Orreaga a été traduit, probablement par un moine, basque ou étranger, en «Roncesvalles» ou «vallée des Ronces» (Pierre Narbaitz, Orria, ou, La bataille de Roncevaux (15 août 778), 1978 - www.google.fr/books/edition).

Trois samedis à Rocamadour

C'était au commencement du XIIIe siècle, Alphonse IX, roi de Castille, faisait de grands préparatifs pour chasser les Sarrasins de la péninsule. L'émir Mohamed-ben-Nasser répondit à cette provocation en assemblant à la hâte une formidable armée. Pendant que l'on se préparait de part et d'autre, Notre-Dame de Rocamadour apparut trois samedis de suite à l'un des religieux gardiens de son sanctuaire. Elle tenait à la main un étendard plié qu'elle présenta au religieux avec ordre de le porter au roi de Castille. Le jour du combat, l'étendard fut déployé et les Maures furent mis en déroute après un combat acharné (Notre-Dame de Rocamadour, Revue canadienne, Volume 26, 1890 - books.google.fr).

Gloria in excelsis deo

Gloria in excelsis deo, cantique de louange, chanté à la messe après le Kyrie eleison. Les premiers mots sont empruntés à l'Évangile de saint Luc (cantique des anges aux bergers, lors de la Nativité), la suite a été ajoutée progressivement. Le gloria ne se chante pas aux jours de deuil ou de pénitence. Dans ses versions les plus anciennes, il a conservé un aspect litanique (par exemple, XVe Messe). Mis assez tôt en polyphonie, il s'y présente habituellement sous le titre Et in terra, les premiers mots étant réservés au célébrant. Il fait partie normalement des messes en musique, dont il constitue le second morceau. Lorsque les messes avec orchestre prirent une certaine ampleur, le gloria, comme le credo, fut fréquemment découpé en morceaux distincts, dont il devint usuel de traiter le dernier, Cum sancto spiritu, en final brillant, souvent fugué (www.larousse.fr).

Etant donné la structure du Gloria (brèves phrases acclamatoires ou invocatoires - d'où l'analogie avec les laudes regiae de l'époque de style syllabique), le trope n'est qu'une forme d'interpolation dans le même style, tout au moins à ses débuts. Le premier Gloria ainsi tropé est attribué à Hucbald de St. Amand (mort en 930). Son caractère festif est évident. Très répandu en France et en Italie, peu en Allemagne, ce genre s'éteint avec le XIIIe siècle. Restent en vigueur quelques tropes «marials», comme Spiritus alme, Mariam gubernans, Mariam sanctificans, qui eurent tant de vogue Moyen Age, et dont certains étaient encore en usage aux XVII-XVIIIe siècles, malgré l'interdiction explicite du Concile de Trente (Eugenio Costa, Tropes et séquences dans le cadre de la vie liturgique au Moyen Age, 1979 - www.google.fr/books/edition, www.musmed.eu).

Un trope est une glose - une périphrase, une farciture - ajoutée à un texte liturgique officiel pour le présenter, l'expliciter, le commenter ou le prolonger : PUER NATUS EST NOBIS va ainsi se transformer en Gaudeamus hodie quia Deus descendit de coelis, et propter nos in terris PUER NATUS EST NOBIS (Joan de Cantalausa, Aux racines de notre langue, les langues populaires des Gaules de 480 à 1080, 1990 - www.google.fr/books/edition).

La composition des tropes (addition de textes et de musique au chant de base) cesse déjà vers l'an mil. Les tropes du Gloria in excelsis deo, comme ceux du Kyrie, reprennent souvent le thème de la fête particulière du du jour : dans les répertoires germaniques, on remarque plutôt une tendance à commenter la phrase précédente de la pièce liturgique, tandis qu'en Aquitaine les éléments du trope anticipent le sens des phrases qui suivent (K. Livjanic, Bibliographie : "Chanter avec les anges, poésie dans la messe médiévale, interprétations et commentaires" de Gunilla Iversen, Revue de musicologie, Volume 89, Société française de musicologie, 2003 - www.google.fr/books/edition).

On trouve le Gloria (in excelsis deo) tropé de Hucbald "Quem vere pia laus" en mode hypolydien et non phrygien (Richard Taruskin, Music from the Earliest Notations to the Sixteenth Century, Tome 1 de The Oxford History of Western Musicn, 2006 - books.google.fr).

Doxologie chants de louange: on distingue la grande doxologie (Gloria in excelsis Deo) et la petite doxologie (Gloria Patri et Filio etc.) (Histoire de la musique occidentale de la Grèce antique au Baroque - www.claude-ferrier.ch).

Les musiciens écrivent leurs messes selon différents mode, dont le phrygien :

Pour échapper à une peine d'amour, Anton Bruckner se jeta à corps perdu dans la composition d'une messe, la seconde, achevée le 25 novembre de la sainte Catherine, dédiée à son admirateur l'évêque Rudigier : la Messe en mi mineur Elle est composée en 1866, entre la Messe en ré de 1864 et celle en fa mineur de 1868. [...] C'est vers l'art sévère de la Renaissance que se tourne ici Bruckner. Imprégné par ses études autant que par son métier des grands maîtres du chant choral, il les rejoint en esprit et retrouve, à travers les jeux subtils du contrepoint, le style épuré. [...] Bruckner semble vouloir illustrer dans un saisissant raccourci, l'histoire même de la langue et de la technique musicales. Ainsi fait-il de larges emprunts au chant grégorien et le caractère phrygien de la mélodie liturgique surgit en maints endroits : le Kyrie, déjà cité, mais aussi le passage confié aux altos et sopranos dans le Gloria, ou la tête du thème chanté à l'unisson par le choeur au début de l'Agnus Dei (Jean Gallois, Bruckner, 1971 - www.google.fr/books/edition).

L'illustre maitre était dans toute la force de son talent, dans toute la sublimité de son art et surpassait de beaucoup tous les compositeurs de musique ses contemporains lorsque Charles Borromée s'adressa à lui pour écrire une messe qui devait remplir les vues du Concile de Trente. [...] Palestrina écrivit trois messes, espérant qu'au moins une des trois serait jugée digne d'approbation. [...] La première, d'un style très sévère, fut écrite à six voix, dans le ton phrygien. La seconde, d'un style moins sévère et plus animée que la première, est aussi à six voix : elle est écrite dans le mode mixolydien.La troisième messe dans le ton hypomixolydien (M. Fanart, Notice historique sur un tableau de la basilique de S. Remi de Reims, Travaux de l'Académie nationale de Reims, Volumes 67-68, Académie nationale de Reims, 1881 - books.google.fr).

Le madrigal "Mentre ch'al mar" de Palestrina, dont on parle dans l'énigme 600, a été écrit en mode ionien (C major) (musopen.org).

Gloria à Montmartre

A la partie supérieure d'un vitrail du Sacré Cœur de Montmartre, la Vierge assise présente l'Enfant sur ses genoux, le bœuf et l'âne, à ses pieds. Un chœur d'anges musiciens porte une banderole où sont inscrits les mots Gloria in excelsis. De l'autre côté, la Vierge en gloire tient son fils couronné par les anges ; ceux de la partie  inférieure lui présentent l'église Notre-Dame de Fourvière ! (Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur de Montmartre, un vœu national, 1995 - www.google.fr/books/edition).

Delacroix : un avocat, un abbé dévôt, Ophélie

Génésareth et Ophélie entrent dans le nom de tableaux d'Eugène Delacroix. Il se compare à un "pauvre hère intéressant" dans une lettre du 19 août 1846, envoyée de Nohant, chez George Sand, à Frédéric Villot, conservateur des peintures du musée du Louvre de 1848 à 1861 et initiateur du catalogue des collections par écoles (Lettres de Eugène Delacroix, Tome 1, 1880 - www.google.fr/books/edition).

Le livre du jeu coûtait 89 francs en 1993.

La pièce de 100 francs représentant la Liberté de Delacroix a été frappée et émise en 1993 pour la commémoration du bicentenaire 1793/1993 du musée du Louvre. Musée du Louvre qui expose l’œuvre majeur de Delacroix dont cette pièce s'inspire: "La liberté guidant le peuple" (les-sans-hulotte.net).

Le 100 francs Delacroix est un billet de banque français créé par la Banque de France le 24 mars 1978 et émis le 2 août 1979. Il succède au 100 francs Corneille et sera remplacé par le 100 francs Cézanne en 1997 (fr.wikipedia.org - Billet de 100 francs Delacroix).

Dans la mythologie castelrennaise, Delacroix est associé à l'église Saint Sulpice de Paris et au méridien de cette ville (2°20' : "devin").

When Delacroix visited England in the 1820s he was taken with the productions of Shakespeare he saw in London and praised the simplicity of the stage sets and the beauty of British actresses (Cor. 1. 160-161). But he was susceptible to a deeper level of assimilation as well . Haunted like so many of his contemporaries by the idea of death, Delacroix found in the scenic representations of Shakespeare much inspiration for his native artistic for his native artistic inclinations. For a while he associated himself with "les Shakespeariens" and signed his correspondence "Yorick." Certain scenes from Hamlet became a life-long obsession. For Delacroix, Shakespeare represented, along with Dante and Goethe one of a handful of "écrivains qui ont suffi au besoin et à l'aliment de la pensée" (Journal 3 : 240). Delacroix was a frequenter of the romantic cénacles , and his portraits of the young romantics George Sand, Musset, Chopin, himself, and others - are justly famous, both for their subjects and for their technique. Delacroix's daring use of color and texture announced a new approach to artistic interpretation. He managed to show women evocatively, hauntingly enveloped in satin or other cloth. Like the central figure in the Death of Sardanapalus, his odalisques and sleeping bacchantes appear "noyées dans le satin" in ways that look forward to Manet's portrait of Jeanne Duval ( cf. Sutton 174-175 ) and also have direct bearing on Delacroix's several renderings of Ophelia in the stream. Delacroix was renowned for his ability to capture turbulent nature, particularly sea and sky (Chesnau 345). The "tons orageux et roux," of his waters, their "harmonies rouges et glauques" became something of a Delacroix trademark. His seascapes demonstrate an empassioned attraction for the watery element. Delacroix's renderings of boats from the famous Dante et Virgile of 1822, through Don Juan and Les Naufragés, to the Lake Gennesaret series of 1853-1854 all point toward both his personal fascination with the aquatic and his special genius in representing it. The same canvases also indicate a technical problem which Delacroix never completely overcame : floating objects boats, people, animals, mythical creatures, flotsam - appear to emerge from the waves or rest on the water rather than in it (James M. Vest, The French Face of Ophelia from Belleforest to Baudelaire, 1989 - www.google.fr/books/edition).

L'affaire de la rue de Charonne désigne l'assassinat du portier et propriétaire de l'Hôtel de Vaucanson, Antoine Berger, au 47, en avril 1829.  A Lyon donc, on arrêté Jean-Pierre Guérin, 42 ans, dit "Merville", horloger sans travail, et son ami Louis Bardou, 32 ans, sans profession non plus, originaire de Haute-Loire. Chandelet, forçat libéré, était "exposé aux dangers de de l'oisiveté". Imprudent, le suspect était d'ailleurs vêtu de neuf lorsqu'il tomba dans les mains de la police. Devant la cour d'assises présidée par Brière de Valigny, le 28 novembre suivant, les trois amis se rejetèrent la responsabilité du crime, chacun se disant innocent. Mais le 29, Chandelet, Bardou et Guérin furent condamnés à mort. Les jurés avaient suivi le réquisitoire de l'avocat général Bérard des Glajeux et non les plaidoiries de Mes Martin Saint-Ange, Eugène Bethmont ou Ferdinand Barrot. Marie Lahouille était condamnée à 10 ans de travaux forcés. Le trajet vers la place de Grève (v. 4ème arr, pl de l'Hôtel-de-Ville), le 27 janvier 1830, fut égayé par Chandelet qui ne cessait de chanter. Dans la voiture, avait également pris place l'inévitable abbé Montès, qui assistait tous les condamnés de l'époque (Olivier Richou, Le Paris criminel et judiciaire du XIXème siècle 2, IIème partie : Arrondissements VIII à XX et banlieue, 2021 - www.google.fr/books/edition).

Eugène Bethmont (1804-1860) était propriétaire du prieuré de Ruffec dans l'Indre, au bord de la Creuse, à l'est de Le Blanc (Jean Hubert, Nouveau Recueil D'etudes D'archelologie Et D'histoire, 1985 - www.google.fr/books/edition).

Nohant et Ruffec se trouvent de part et d'autre du méridien de Mer - Chartres.

Delacroix ne l'aimait pas, comme il en fait part dans son journal :

En face de moi était Bethmont. C'est un personnage tout plein de manières sucrées de dire les choses. Avec son oeil doux, il a arrangé Véron, après diner, d'une manière assez piquante, mais surtout très méchante et emportant la pièce avec une douceur charmante. On sentait bien, dans cette mielleuse philippique contre le champion de la présidence en 1851, l'ancien membre du gouvernement provisoire qui laissait échapper quelques-unes de ses rancunes secrètes. Il a beaucoup d'un homme d'Église dans son discours, et même dans son attitude : la faconde recherchée de l'avocat se fait jour naturellement dans tout ce qu'il dit, mais avec un certain embarras dans les termes, qui annonce quelque chose de rebelle dans cet esprit, malgré la culture qu'il a dû lui donner et l'exercice du métier de parler, qui a été celui de toute sa vie. Je me rappelle que Vieillard, dans toute sa candeur, me disait en parlant de lui, et par opposition à ses autres collègues fougueux ou intolérants républicains : «Quel homme charmant ! que de douceur !» Je me rappelle qu'il me déplut tout de suite, quand je le vis autrefois chez le bon M. N..., qui n'y regardait pas de si près : une certaine façon de vous écouter sans rien dire, ou de vous répondre avec réticences, me donna de lui l'idée dans laquelle je me suis confirmé les deux ou trois fois que je l'ai rencontré. Je l'ai trouvé d'une grande sensibilité à la mort du pauvre Wilson. Il m'a semblé qu'il versait de véritables larmes sur son ami... Que conclure de tout ceci ? Que je me suis trompé dans mon jugement...? Point du tout ! Il est, comme tous les hommes, un composé bizarre et inexplicable de contraires; c'est ce que les faiseurs de romans et de pièces ne veulent pas comprendre. Leurs hommes sont tout d'une pièce. Il n'en est pas de cette sorte... Il y a dix hommes dans un homme, et souvent ils se montrent tous dans la même heure, à de certains moments

Eugène Bethmont, avocat et homme politique né en 1804, mort en 1860. Il fut un des membres les plus brillants des assemblées politiques. Delacroix avait horreur de ce genre d'esprit qu'on rencontre surtout chez ceux qui par métier touchent à toutes choses sans pouvoir insister sur aucune. L'avocat, avec sa facilité d'élocution, son éloquence toujours prète, lui apparaissait comme un être superficiel et inconsistant (Journal de Eugène Delacroix : 1850-1854, Paul Flat, René Piot, 1893 - books.google.fr).

Montès, Jean-François, né le 1er novembre 1765 à Grenade (Haute-Garonne), fils de Jean Montès, boulanger, et de Jeanne-Marie Galliaguet. Prêtre à la veille de la Révolution, il refuse le serment constitutionnel, émigre en Angleterre, puis devient aumônier de la duchesse d'Angoulême. Il est nommé en février 1816 aumônier de la Conciergerie, il est ensuite aumônier général des prisons. Chevalier de la légion d'honneur le 29 octobre 1828. Mort le 13 janvier 1856 (AN : LH 1918/46) (Jacques-Olivier Boudon, Les Quatre Sergents de La Rochelle, Du souvenir de Napoléon à la conquête de la monarchie, 2021 - www.google.fr/books/edition).

Plusieurs fois sous la Restauration son nom avait été prononcé pour l'épiscopat. Il en fut toujours écarté par les fanatiques. Il en fut toujours écarté par les fanatiques. La duchesse de Berry l'avait nommé son aumônier. Il dut donner sa démission avant d'en avoir exercé les fonctions. Il avait à la cour des ennemis aussi acharnés qu'influents. On l'accusait de jansénisme. Au fond, les exaltés le craignaient. C'était un homme instruit, de belles manières, d'une physionomie imposante, d'un esprit vif et mordant. Son plus grand crime était de désapprouver certaines mascarades religieuses très en honneur de 1815 à 1830. C'en fut assez pour qu'on le peignît à Rome sous des couleurs défavorables. Il s'en consola en accompagnant jusqu'à sa mort les criminels à l'échafaud (Souvenirs de la Petite et de la Grand Roquette, recueillis de différents côtés et mis en order par l'abbé Moreau, Volumes 1-2, 1884 - books.google.fr).

Bergère, pas de tentation, que Poussin Teniers gardent la clef PAX, DCLXXXI par la Croix et ce cheval de Dieu, j'achève ce daémon de gardien à midi pommes bleues" : cette phrase est le résultat du décryptage de deux objets assez douteux de cette affaire : la dalle de Marie de Nègre d´Able, dame d´Haupoul de Blanchefort effacée par Bérenger Saunière, mais reproduite par Eugène Cros et par Eugène Stublein et l´un des parchemins, supposé avoir été trouvé par cet abbé dans son église de Rennes-le-Château (Le coin de l'énigme). Le nombre de lettres de la stèle ajoutées à celles de PS PRAECUM de la dalle correspond à celui des 140 lettres en trop du "grand parchemin" auxquelles on a oté les mots "AD GENESARETH" (reinedumidi.com - Code 1).

 

Eugène Delacroix, Christ sur le lac de Genesareth - 1854 - Metropolitan Museum of Art, New York

 

On remarque que la montagne au fond à gauche présente un profil inversé au relief de droite du tableau des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin (Autour de Rennes - PSPRAECUM ou PS PRAECUM : le petit frère des pieuvres - nonagones.info).

La veuve Elisabeth Gastebois acquiert le domaine de Talcy auprès d’André Burgeat en 1780. Dès lors, le domaine restera dans la même famille, des Gastebois aux Vincens et enfin aux Stapfer, au gré des mariages et héritages jusqu’à la vente à l’Etat par Valentine Stapfer, dernière propriétaire. Derniers propriétaires, protestants d’origine suisse, les Stapfer, de Philippe Albert à Valentine, occupent le château de 1835 à 1933, y demeurant à l’année. D’une famille comptant plusieurs professeurs de théologie, Philippe Albert Stapfer adopte les idées de la Révolution et est nommé ministre plénipotentiaire de Suisse en France pour négocier face à Napoléon Ier en 1800. Ami de François Guizot qui sera le précepteur de ses enfants, il est lié à un vaste cercle d’intellectuels et de scientifiques, de Benjamin Constant, Madame de Staël, à Alexander von Humboldt ou André Marie Ampère. Digne fils de son père, Albert Stapfer (1802 - 1892) compte, parmi ses amis qu’il réunit à Talcy, Stendhal, Delacroix, François Arago, Etienne Delécluze, Adolphe Thiers ou Prosper Mérimée. Journaliste au Globe et proche des idées de l’opposition, Albert Stapfer monte sur les barricades en 1830 à Paris. En 1827, Goethe le félicite pour sa traduction de Faust, dans une édition illustrée par Eugène Delacroix. Il développe très tôt un intérêt pour la daguerréotypie (ancêtre de la photographie sur plaque métallique non reproductible) et réalise un certain nombre de vues intérieures et extérieures du château et une vue unique par sa rareté du château de Chambord. Son appareil datant de 1839 (prêt collection Debaste-Brisacier) est exposé dans le petit salon (Les propriétaires et l’évolution de l’architecture du château de Talcy - artsandculture.google.com, de.wikipedia.org - Albert Stapfer).

En juillet 1845, Eugène Delacroix, alors au sommet de son art et de sa gloire, cherche à se reposer des immenses chantiers en cours à Paris. Sur le conseil de son médecin, il va passer un mois dans les Pyrénées, à Eaux-Bonnes, station thermale à la mode. Il dessine sur un carnet de petit format à la mine de plomb ou au crayon, ou pose de la couleur à l’aquarelle (www.editions-cairn.fr).

Ancely (Bulletin pyrénéen, 1er septembre 1937) cite, d'après le catalogue de l'Œuvre de Delacroix par Robaut et Chesnau, une douzaine de pièces : Montagnards des Eaux-Bonnes, Lessiveuse des Pyrénées, Paysannes des environs des Eaux-Bonnes, Muletiers basques, Vues de Montagnes, divers croquis des Pyrénées dans un Album de voyage (Jean Fourcassié, Le romantisme et les Pyrénées, 1990 - books.google.fr).

Delacroix et Jurieu

Sa religion est une religion du coeur et de la raison, un christianisme à la fois sentimental et rationnel très éloigné, certes, du mysticisme naturiste. Parvenu à ce point de notre enquête, ne semble-t-il pas qu'elle nous ait menés aux antipodes de nos suppositions du départ. Du prétendu athée engagé avec une âpre volupté dans les liens du siècle, nous avons vu par degré sortir un chrétien épris de la loi divine — tel un papillon se dégageant lentement d'une sombre chrysalide pour déployer au soleil ses ailes d'azur. Cette âme ne connut pas, cependant, le grand soleil de la foi totale. Delacroix, ce n'est pas Pascal s'élançant avec tout son génie dans l'abîme mystique. On a, du reste, quelque peine à comprendre pourquoi il ne s'est pas donné tout entier à l'Eglise catholique, qui exerçait sur lui de si puissantes séductions et dont ne le séparait aucun antagonisme irréductible de doctrine. [...] Peut-être doutait-il de la divinité du Christ ? Il le mettait au rang des philosophes, des vrais, à côté de Marc-Aurèle ! Il lui arrivait bien de l'appeler «le divin Maître» à propos des Pèlerins d'Emmaüs de Rembrandt et sans doute faut-il prendre l'expression plus gravement que lorsqu'il dit «le divin Raphaël» ou «le divin Mozart». Il lui a rendu dans son œuvre un culte respectueux. [...] Quoi qu'il en soit, on peut supposer qu'il ne s'abandonnait pas à la personne du Médiateur avec toute la ferveur qu'exige l'Evangile. Et ses raisons pouvaient suffire pour le retenir d'adhérer sans réserve et ouvertement à l'Eglise catholique, qu'il s'est plu à servir et à magnifier par les dons de son génie. En outre, ce farouche individualiste, si respectueux qu'il fût en principe de toutes les disciplines sociales. Enfin on peut se demander si le rôle du prêtre dans la vie des fidèles ne gênait pas en lui un orgueilleux besoin d'avoir, si bon lui semblait, des relations personnelles et immédiates avec Dieu. N'était-il pas, sous ce rapport, un peu protestant ? La preuve en serait bien difficile à fournir. En telle occasion, il dit expressément qu'abstraction faite de tout sentiment particulier - on aimerait bien connaître exactement le sien - il trouvait que le protestantisme était une absurdité. Ce fut chez Berryer en 1854. Celui-ci lui répondit que Thiers avait dit précisément la même chose au prince de Würtemberg : «Vous êtes contre la tradition du genre humain, contre le résumé de toutes les philosophies et qui contient tout, etc.» Ce qui semble indiquer que l'attitude individualiste en matière de religion n'était pas approuvée de Delacroix. Ce point reste assez obscur (Lucien Rudrauf, Eugène Delacroix et le problème du romantisme artistique, 1942 - books.google.fr).

The close tie perceived by conservatives in the mid-1820s between liberal republicanism and Protestantism was not exclusively the one forged by the subversive moral and political sciences. Nor were such ties confined to the right. One need only turn to liberal critics such as Adolphe Thiers, who discerned in Delacroix's controversial Massacres of Chios a positive emanation of liberal Protestant “disorder” and “reflection."

To legitimize their condition, Restoration Protestants needed to look no further than Pierre Jurieu's Pastoral Letters to the Faithful of France who Groan under the Babylonian Captivity (1686-89). This text is perhaps the seventeenth-century French catalyst for conflicts among Protestant liberals and Catholic Theocrates in the 1820s. Jurieu's Pastoral Letters are replete with the language of natural law and popular sovereignty which appealed to French Protestant émigrés persecuted by Catholic absolutism. He premised his populist view of the Babylonian captivity on the contractual argument that King David "did not want to remount same (popular) authority by which he had first ascended it,” since he “wanted to show, by this conduct, that peoples are the masters of their crowns." Thiers'jurisprudence notion of "Protestant reflection” which he discerned in Delacroix's exiled Greeks parallels Jurieu's contractual interpretation of the Babylonian captivity and the crushing of liberty at the hands of the Catholic monarchy (Daniel Robert Guernsey, Virtue and Fortune, French Republicanism and Eugene Delacroix's Library Murals in the Palais Bourbon and Palais Du Luxembourg, 1838-1847, 1995 - books.google.fr).

L'anti-protestantisme de Delacroix dans les années 1840, sous la monarchie de juillet où le protestant Guizot était le principal ministre, rejoint celui de son ami Paul Chenavard qui appartenait au milieu saint-simonien (Daniel Robert Guernsey, Virtue and Fortune, French Republicanism and Eugene Delacroix's Library Murals in the Palais Bourbon and Palais Du Luxembourg, 1838-1847, 1995 - books.google.fr).

Catholic socialists during the July Monarchy looked to Bossuet as a principle voice in deligitimizing Jurieu's successors - Guizot and Cousin - in Protestant legalism. For socialists, this Protestant contractual tradition was a defunct political superstructure, a mere ideological mask disguising socio-economic self-interest. From the perspective of his anti-Protestantism in the 1840s, Delacroix probably did not intend his Babylonian Captivity mural as a specific endorsement of Jurieu's contractual ideas. Nor would one want to argue, given the republican function of the Chamber of Deputies, that the subject was an ideological apologia for Bossuet's elite form of Catholicism. Perhaps it is safest to suggest that Delacroix conceived the Babylonian Captivity partly in terms of Catholic civil piety, the spiritual populism that indeed eclipsed Protestant versions of the theme throughout the 1830s and 1840s. Nor would one want to argue, given the republican function of the Chamber of Deputies, that the subject was an ideological apologia for Bossuet's elite form of Catholicism. Perhaps it is safest to suggest that Delacroix conceived the Babylonian Captivity partly in terms of Catholic civil piety, the spiritual populism that indeed eclipsed Protestant versions of the theme throughout the 1830s and 1840s (Daniel Robert Guernsey, Virtue and Fortune, French Republicanism and Eugene Delacroix's Library Murals in the Palais Bourbon and Palais Du Luxembourg, 1838-1847, 1995 - books.google.fr).

Eugène Delacroix, La Captivité à Babylone (1838-1847), Bibliothèque de l’Assemblée nationale (Palais Bourbon) - zone47.com

Selon l'IS de VSD, "le pauvre hère âgé" peut se lire "AG" (sites.google.com/view/chouettix/la-spirale-a-quatre-centres).

AG : ce peut être la droite Angers - Gérardmer sur laquelle se trouve Mer. Erre-t-on à Mer en temps que fausse piste ? Près de là, Delacroix fréquenta Talcy, chez les Stapfer.

Si l'on en croit les savans hardis dont nous avons déjà tant parlé, cette histoire de Coré, Dathan et Abiron, fut écrite après le retour des Juifs de la captivité de Babylone, lorsqu'on se disputait dans Jérusalem la place de grand-prêtre avec plus de fureur que n'en ont jamais déployé les anti-papes. Les frères alors tuaient leurs frères pour parvenir au souverain pontificat ; et il n'y eut jamais plus de trouble chez les Juifs que quand ils furent gouvernés par leurs pontifes avant et après les conquêtes d'Alexandre. On suppose donc qu'alors quelque juif, pour rendre le sacerdoce plus vénérable, écrivit cette histoire, qui ne tient point au reste du Pentateuque, et l'inséra dans le Canon. Nous croyons que c'est une conjecture hasardée. D'autres la rejettent absolument, comme incompatible avec l'éloge qu'on donne à Mosé dans le Pentateuque d'avoir été le plus doux des hommes (La bible enfin expliquée, Oeuvres complètes de Voltaire, Tome 34, 1786 - books.google.fr).

 

 

Carte

Si on place la vignette sur la carte Michelin et la droite Roncevaux - Mer - Paris - Saint Amand les Eaux sur l'axe de l'épée, Roncevaux étant sur le point intersection du pommeau et de la garde, l'axe Roncevaux - Bourges - Carignan est quasi parallèle au côté vertical de la vignette.

Peyrehorade se trouve près de l'entrée de l'épée dans le rocher du visuel.

«Le nom de Peyrehorade, ou Peyrehourade (Pierre Percée), fréquent dans toute la France, dit M. Chaussenque, vient sans doute de cette sorte de monuments druidiques, où la pierre principale est percée d'un trou rond...» L'Aquitaine offre aussi quelques pierres trouées, ou percées, auxquelles la mythologie du moyen-âge a joint des légendes quelquefois dignes des chants de l'épopée, presque toujours touchantes et morales. Ainsi, au bord de la Nive, qui coule entre des montagnes abruptes, sur le chemin qui conduit à Bidarray, est une ouverture dans la roche. C'est, en réalité, une Pierre Percée (Peyro Hourado). Elle porte le nom de Pas de Roland ; car le nom de ce paladin, l’Alcide du cyclé carlovingien, est empreint sur nos rochers et s'unit à nos vieux souvenirs (Alexandre Louis C.A. Du Mège, Archéologie pyrénéenne; antiquités, Tome 2, 1860 - books.google.fr).

Peyrehorade est située dans le pays de l'Adour landais, pays d'Orthe en Maremne, entre les Landes de Gascogne, le Pays basque et le Béarn, en Chalosse, à 18 km au Sud de Dax. Monsieur de Peyrehorade, personnage de fiction de la nouvelle fantastique La Vénus d'Ille (1835) de Prosper Mérimée (1803 - 1870), qui se passe de l'autre côté dans les Pyrénées-Orientales (fr.wikipedia.org - Peyrehorade).