Partie IX - Synthèse   Chapitre LVII - Calendrier   Calendrier et Etoile du petit nonagone   

Triangle N

Plougragan - Muret - Houécourt

Saint Joachim de Flore - Charlemagne - Baruch/Saint-Michel

29 mai - 28 janvier - 28 septembre

Cérès

Nous avons vu que saint Martin avait donné son nom aux oiseaux qu'on appelle alcyons. Céyx, fils d'Eosphoros (en latin Lucifer, l'étoile du matin) est roi de Trachis en Thessalie. Son épouse Alcyone est soit la fille du dieu Éole, soit la fille du mortel Éole fils d'Hellen (le village de Saint-Hélen se trouve sur ce triangle). Céyx se rend à Claros pour consulter un oracle, mais il se noie durant la traversée. Avertie par Morphée de la mort de son époux, Alcyone retrouve son corps sur une plage. Pris de pitié devant son chagrin, les dieux métamorphosèrent le couple en martins-pêcheurs. Les jours d'accalmie en mer étaient appelés " jours alcyoniens ".

En langue anglaise, on nomme les martins-pêcheurs kingfisher : " roi-pêcheur " qui fut blessé aux hanches selon le Conte du graal.

Charlemagne (28 janvier), au titre d'empereur qui est aussi le nom d'un poisson, suivant certaines légendes fut un de ces rois. Une légende des Vosges raconte que l'empereur Charlemagne serait venu chasser le loup et le cerf dans les forêts gérômoises et pêcher dans le lac de Longemer. Le long de la Vologne, on retrouve la pierre de Charlemagne où il se serait reposé. Une autre légende raconte que l'empereur aurait pêché à Longemer un brochet si majestueux qu'il l'aurait remis à l'eau non sans l'avoir muni de clochettes d'or. A ce jour, les pêcheurs cherchent toujours à prendre ce fameux poisson…

I (La Père) - E (Le Saint Esprit) - U (Le Fils)

E (L'Esprit Saint qui procède du Père et du Fils)

Le rouge, le vert et le bleu décidés par Saint-Basile ont été attribués au Saint Esprit, au Père, et au Fils. Joachim de Flore (1132-1202) fut condamné (à titre posthume) par le quatrième Concile de Latran (1215) pour avoir accordé des couleurs différentes aux trois cercles, les supposant donc dissemblables.

A travers la représentation trinitaire proposée par Joachim de Flore (29 mai), le croisement des cercles du Père et du Saint esprit dans celui du Fils forme la Vesica Piscis, même si elle ne répond pas aux canons euclidiens. La vessie de poisson, est définie par Euclide dans les Éléments, comme l'intersection de deux cercles, chaque limite interne de la circonférence d'un cercle passant par le centre de l'autre. Cette forme en amande, mandorle géométrique, a été absorbée par l'ésotérisme chrétien, dans lequel elle symbolise la trinité. Horizontalisée, la figure est celle du poisson au centre duquel les premiers chrétiens inscrivaient le mot IXTYS, qui signifie littéralement poisson.

Lorsque l'évangile de Jean souligne que Jésus préparait le poisson (opsarion) pour les disciples qui venaient de prendre les poissons (ichtus), il veut montrer que Jésus est le nouveau Josué, fils de Nun. En effet nun signifie poisson en araméen. En grec c'est le même mot Iêsous qui désigne Jésus et Josué.

Le repas de poisson du début du sabbat a un sens eschatologique clair souligné, en particulier, par l'Apocalypse syriaque de Baruch : "Et Béhémoth quittera son repaire et le Léviathan montera de la mer, ces deux grands monstres que j'ai créés le cinquième jour de création et ai gardés jusqu'à ce temps, et serviront de nourriture pour tout ce qui est laissé " (2 Baruch 29: 4). L'origine mythique du Béhémoth, comme celle du Léviathan, autre monstre de la création originelle, se trouve dans les légendes babyloniennes où ils représentent les deux monstres marins primordiaux du chaos originel.

Après sa Résurrection, Jésus, sur les bords du lac de Tibériade, prépare un repas pour les disciples. Sur un feu de braise, il leur apprête du poisson. Déjà lors des multiplications des pains, il avait fait distribuer du poisson aux foules affamées. Pour désigner ces poissons, l'évangile de Jean emploie le mot opsarion, tandis que pour les cent cinquante trois gros poissons de la pêche miraculeuse il a recours au terme ichtys. C'est ce dernier terme qui sera exploité par la tradition chrétienne. L'hébreu connaît également deux mots pour désigner le poisson : nun et dag. Très tôt le poisson deviendra un symbole majeur du christianisme primitif. Dans la basilique byzantine de Bethléem, une mosaïque de la période constantinienne porte l'inscription grecque IXTYS (poisson).

Dans son poème "Le Bateau ivre, Rimbaud assimile le Béhémot à un monstre marin : "Moi qui tremblait, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maëlstroms épais ". Dans le même poème, il avait employé, quelques strophes avant le mot Léviathan "J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses / Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! ".

50 étant la valeur numérique de la lettre hébraïque Nun ou de la lettre grec Nu qui a donné notre N.

Triangle A

Sommet au large de Mimizan - Sommet en Manche - Le Sarnieu

Grégoire de Nysse, Ephrem d'Edesse, Quatre Couronnés

9 mars - 9 juillet - 8 novembre

Proserpine

Le Triangle A et les saints de notre calendriers se retrouvent sur le thème des bêtes à cornes, et en particulier la chèvre. Les auteurs grecs connaissaient le tragelaphos " bouc-cerf ", animal fabuleux qui associe le caprin avec la lette alpha, proche du nom grec du cerf " elaphos ". Caper en latin désigne aussi une odeur forte.

Avec Grégoire de Nysse (9 mars), le noir acquiert ses lettres de noblesse. Pour lui, la passion de Dieu doit être éprouvée dans le noir le plus profond, participant dune théologie de l'ombre.

Le poème de Rimbaud, Voyelles, synthétise ses deux aspects :

A, noir corset velu des mouches éclatantes

Qui bombinent autour des puanteurs cruelles

Outre l'image diabolique du Diable du Sabbat, la chèvre noire a des antécédents dans la mythologie grecque. Pausanias mentionne Dionysos Mélanaigis, c'est-à-dire à la peau de chèvre noire, dieu gardien de chaque foyer, auquel on présentait les nouveau-nés lors des Apaturies, fête des phratries.

Suivant une ancienne tradition rapportée par Chariclès, les Athéniens avaient établi la fête des Apaturies et élevé un autel à Dionysos Mélanaigis, en commémoration de la victoire qui avait été remportée par Mélanchthus, chassé de son pays par les Héraclides, sur Xanthius de Béotie à la place de Thymétès qui avait refusé le combat singulier. Thymétès, bâtard d'Oxyntes, donna plusieurs preuves de son mauvais naturel : le meurtre d'Aphydas, qui lui fraya le chemin au trône, ne fut pas son dernier crime. Sa bassesse lui fit perdre la couronne. Il avait régné environ huit ans.

Mélanchthus avait fait vœu d'établir en l'honneur de Dionysos des cérémonies sacrées, s'il pouvait tromper Xanthius, et on donna à Dionysos le nom de Mélanégide, parce que le second combattant que Mélanchthus feignit de voir derrière Xanthius pour l'assassiner pendant qu'il se retournerait, était, avait dit Mélanchthus , couvert d'une peau noire, ou plutôt, si l'on en croit cette même tradition, parce que Bacchus, dans le commencement du combat, apparut à Mélanchthus derrière Xanthius, sous la forme d'un jeune homme imberbe, revêtu d'une peau de chèvre noire. Ainsi la fête des Apaturies tirerait son nom d'un mot grec signifiant fraude, tromperie. Elle durait trois jours : pendant le premier on célébrait un festin ; on sacrifiait au second, et le troisième on inscrivait dans chaque Tribu les jeunes gens qui dévoient y être reçus.

Cette victoire, quoique due à la ruse plus qu'à la valeur, plut tellement aux Athéniens, qu'ils déposèrent Thymétès, qui fut le dernier de la ligne d'Erechthée, élevèrent sur le trône le champion Messénien. Mélanchthus, dès qu'il fut monté fur le trône, persuada les Athéniens de recevoir les Nestorides et les Messéniens bannis, et après un règne de trente sept ans, il laissa la couronne à son digne fils Codrus qui régna environ vingt-un ans. Les Doriens et les Héraclides avaient repris tout le Péloponnèse, et étaient sur le point d'envahir l'Attique. Codrus apprit que l'Oracle avait promis la victoire au peuple dont le Roi serait tué dans le combat ; ce généreux Prince prit la résolution de se sacrifier pour son peuple. Il se déguisa en Berger, et s'étant jeté dans le plus fort de la mêlée, il perdit la vie en combattant. Codrus fut le dernier Roi d'Athènes. La vénération que ses sujets conçurent pour lui, alla au point qu'ils jugèrent qu'après lui personne ne méritait de porter le titre de Roi : aussi abolirent-ils cette dignité, et établirent quelques Magistrats électifs fous le nom d'Archontes.

Et ne sacrifie pas pour moi la chèvre noire;

mais, en libation douce, presse sa mamelle

sur ma tombe.

Pierre Louys, Les chansons de Bilitis, 156 - Première épitaphe

La légende du Dionysos Eleuthéreus le fait apparaître revêtu d'une peau de chèvre noire (Mélanaigis) aux filles d'Eleuther. Elles se moquent de ce costume et il les punit en les livrant à un égarement qui ne prend fin que lorsque leur père, obéissant à un oracle d'Apollon, a fait accepter, le culte de Dionysos Mélanaigis et accompli des rites de purification. Bacchus apaise donc, par le ministère de son prêtre, les transports furieux qu'il a excités. Eleuthères, situé dans un défilé du Cithéron, était le siège d'un culte enthousiaste de Dionysos, où le symbole phallique était admis, et qui se terminait sans doute par une cérémonie de purification dans le sanctuaire du dieu libérateur (Dionysia - Daremberg et Saglio (1877).)

La ville d'Eleuthère séparait l'Attique de la Béotie où elle se trouve, sur le mont Cithéron. Mnémosyne y avait un culte. À elle, neuf nuits durant, s'unissait le prudent Zeus, monté, dans sa couche sainte. Et quand vint la fin d'une année et le retour des saisons, les mois passant, comme de longs jours étaient accomplis, elle enfanta neuf filles, les Muses, aux cœurs pareils, qui n'ont en leur poitrine souci que de chant et gardent leur âme libre de chagrin, près de la plus haute cime de l'Olympe neigeux.

Les Eleuthériens se sont rangés, sous les lois de la république d'Athènes, non par force, mais de leur propre mouvement, parce que la forme du gouvernement établie à Athènes leur plaisaient, et qu'ils haïssaient mortellement les Thébains. Ils avaient un temple dédié à Bacchus, dont l'on a autrefois transporté la statue à Athènes, et Eleuthère n'en eut qu'une copie. Un peu au delà du temple il y a une caverne et une fontaine d'eau froide. On dit qu'Antiope exposa dans cette caverne les deux jumeaux qu'elle avait mis au monde, et qu'un berger les ayant trouvés, les démaillota et les lava dans la fontaine.

Sous le nom d'Éleuthère ou Liber, Dionysos était le dieu de la liberté. Les Grecs disaient qu'il avait rendu la liberté à sa patrie, et qu'il avait fondé la ville d'Eleuthère pour perpétuer le souvenir de ce bienfait. Il y avait, dans la plaine même d'Eleuthère, un temple de Bacchus, qui était particulièrement adoré dans cette partie de la Béotie. C'est dé cette ville que Pégase, un de ses habitants, transporta le culte de Bacchus à Athènes, où il fut plus généralement adoré sous le nom de Dionysos ; mais le nom de Liber fut universellement donné, chez les Romains, à l'a même divinité ; et, comme Dionysos chez les Grecs, il était adoré à Rome sous les deux rapports du dieu des mystères et du dieu du vin. Les liberalia, à Rome, étaient la même fête que les dionysiaques à Athènes. La divinité du dieu Liber avait été consacrée avec celle de Cérès et de la déesse Libera, nom que les Romains donnaient à Proserpine; et les Romains adoraient dans Liber, comme les Grecs dans Bacchus ou Dionysos, non seulement le dieu producteur, mais encore le petit dieu symbole des productions. Les liberalia étaient, à Rome, des fêtes fixes; elles se célébraient, chaque année, au 17 de mars. C'est à cette époque et pendant ces fêtes que les jeunes gens quittaient la robe prétexte pour prendre la robe virile.

Selon Rachet, le dithyrambe est à l'origine un "rite dionysiaque". C'est une composition lyrique exécutée par un chœur composé de cinquante hommes, accompagnait le sacrifice d'un bœuf. Il arrive qu'il y ait confusion du dieu et de la victime sacrifiée : Dionysos prend parfois la forme d'un taureau, d'un chevreau, d'un faon, d'une chèvre noire. Dieu lumineux, Dionysos a aussi un aspect sombre (morychos), " vêtu d'une peau de chèvre noire ", nocturne (nyktélios). Sous sa forme ténébreuse, il fait l'objet de cultes nocturnes et reçoit des sacrifices infernaux. Le dithyrambe a pu comporter une chasse résultant en le sacrifice ou en le déchirement de la victime encore vivante et en la consommation de la chair crue et du sang (omophagie). Il s'accompagnait de pratiques orgiaques sources d'ivresse extatique, d'enthousiasme, d'exaltation (dans l'omophagie, qui apparaît en même temps comme une "communion dans le dieu", une théophagie).

Iah ! Sub-Niggurath

Grande Chèvre noire des Bois

Je fais appel à vous !

(s'agenouiller)

Répondez à l'appel de votre serviteur

Qui connaît les mots magiques !

(faire le signe de Voor)

Sortez de votre sommeil

Et venez suivi d'une multitude !

(Faire le signe de Kish)

Je fais les signes et je profère les paroles

Qui ouvrent les portes !

Venez, vous dis-je, je tourne la Clé

Tout de suite ! Parcourez à nouveau la Terre !

Lovecraft, Necronomicon, XVII, Le Pré aux Clercs, p. 255

Triangle D

Homblières - Sommet au large de La Rochelle - Lussan

Sainte Hélène - Saint Léon - Théodulf

18 août - 9 avril - 18 décembre

Des Noix

La question de la nature de la Trinité posée par le Filioque rencontre le triangle de la lettre D qui a servi à la représenter.

On peut identifier devant la tête du Verseau (alpha Aqr) un astérisme appelé l'Urne, qui serait la jarre d'où la constellation verse ses eaux. Cet astérisme a sensiblement la forme d'un triangle équilatéral formé par les 3 étoiles dont Sadalachbiah (nom qui signifie étoile chanceuse des choses cachées).

Le Noël provençal (Calèna) allie Trinité et Noix. Il fait l'objet d'un rituel particulier à une double symbolique. Chrétienne avec les treize desserts des douze apôtres plus le Christ, les trois nappes et la Sainte Trinité, les fruits secs, symboles des quatre ordres mendiants : amandes pour les Carmes ; figues pour les Franciscains ; raisins secs pour les Dominicains ; et noix pour les Augustins. Et païenne : croyance en la rencontre avec les morts, avec la " part du pauvre ", pauvre signifiant aussi " mort " en Provence. Les miettes laissées toute la nuit sur la table pour nourrir les armeto, petites âmes des morts, croyances aux mauvais esprits dont on se protège en mettant une part de pain de côté et en relevant après le repas les quatre coins de la nappe pour qu'ils ne mettent pas en danger les petites âmes en escaladant la table. Par ailleurs, l'association des multiples fruits des treize desserts fête le solstice d'hiver, notamment ceux dont le séchage a bravé la mort.

Au soir du 24 décembre, avant la messe de minuit, c'est le " gros souper " (repas maigre composé de légumes et de poissons). Avant de s'attabler, on procède à quelques préparatifs. D'abord, on étale trois nappes de taille décroissante : une pour le " gros souper ", une pour le repas du jour de Noël, le lendemain midi - repas composé de viandes -, et enfin la dernière pour le soir du 25 où les restes trôneront sur la table. Sur ces nappes, on déposera les blés ou les lentilles de la Sainte-Barbe, une branche de houx pour apporter le bonheur (mais surtout pas de gui), ainsi que trois bougies. Le pain, posé à l'endroit, sera coupé en trois : la part du pauvre, la part des convives et la part fétiche qu'on conservera dans une armoire. La part du pauvre est une survivance de la manne que les Romains offraient à leurs ancêtres. On trouvera sur la table le " nougat de Capucin " composé d'une noix dans une figue sèche ou une datte, les pommes, les poires, et les raisins de Saint-Jeannet mis à conserver avec de la cire sur le pecoul (le pédoncule) depuis le mois de septembre. Il semble que Nicolas Poussin, qui avait voyagé dans la région, ait utilisé un croquis du Baou (terme niçois désignant une falaise) pour figurer dans Les Bergers d'Arcadie. Surplombé par la silhouette simple mais caractéristique d'une belle église, le village paraissait indissociable de son baou déjà connu et réputé En pénétrant dans le bourg, on voyait devant chaque maison de superbes treilles. Elles fournissaient le célèbre raisin tardif, ou raisin de Michel, dont les grosses grappes couleur blanc-verdâtre mûrissaient lentement jusqu'à Noël. Leur culture sur échalas couvrait 36 hectares du terroir. La réputation acquise au titre de raisin de table, à la saveur franche et fraîche, avait assuré pendant une trentaine d'années des ventes intéressantes sur les marchés du littoral et même à l'étranger. Jusque dans les années 50, toutes les terres situées au pied du fameux baou étaient dédiées à la vigne. Ce village de l'arrière-pays niçois ne comptait alors pas mois de 700 vignerons ! Face à la pression foncière favorisée par la situation géographique exceptionnelle et le tourisme grandissant, les vignerons ont tous abdiqué et cédé leur terre les uns après les autres... tous sauf un.

Si on associe le Triangle A avec le signe du Capricorne, le Triangle N avec les Poissons et le Triangle D avec le Verseau, l'étoile est liée au 3 mois d'hiver.

 


Sources

http://www.tv5.org/TV5Site/tour2005/etape.php?id=10

http://www.lechampdumidrash.net/articles.php?lng=fr&pg=76

http://www.eltico.org/Billets/Jacques_LANFRANCHI/A-ficion/A_ficion.html

http://www.interbible.org/interBible/ecritures/symboles/2006/sym_060210.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cal%C3%A8na

http://chambres.free.fr/saint-jeannet.asp

http://www.lenez.fr/fr/domaines/domaine-hautes-collines-cote-azur/domaine-hautes-collines-cote-azur-propriete.html