Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Le Zodiaque de La Vraie Langue Celtique   Balance - 23 septembre - Travers   

Balance

section 47-72

23 septembre - Equinoxe d'automne

L'axe passe par Toul, Nancy. Le secteur se termine à Salins les Bains, Pontarlier, Travers (Suisse, canton de Neuchâtel).

Saint Michel (29 septembre) porte la balance du jugement dernier.

Salins

p. 61 leur amertume est extrême et le sel dont elles sont saturées les rend pesantes à ce point que le vent le plus impétueux semble impuissant à leur communiquer quelque mouvement.

Travers, "à l'heure voulue"

Le poème de la Balance du Serpent rouge dit : "... je contemplais à travers les arbres dépouillés par l’automne le sommet de la montagne" (Le Serpent rouge : Le voyage de l’âme : Balance).

pp. 70-71 : Nous n'insisterons pas sur les événement miraculeux par lesquels Dieu conduisit le peuple Hébreu à travers le désert pour le mettre en possession de la terre de Chanaan à l'heure voulue par sa Providence ; nous nous contenterons d'ajouter quelques termes qui sont une démonstration bien sensible du langage parlé à cette époque par les descendans de Jacob.

L'ancienne commune de Travers, fondue dans le Val-de-Travers aujourd'hui, possède un pont sur l'Areuse qui prend sa source à Saint Sulpice et va se jeter dans le lac de Neuchâtel.

Les prémices de la longue aventure horlogère dans le canton de Neuchâtel sont datées de 1650 déjà, grâce au savoir-faire incomparable de Daniel Jean-Richard, à qui l’on peut attribuer l’introduction de la fabrication de la montre dans la région. Dans le Val-de-Travers, c’est à Fleurier que l’on fabriqua les premières montres et c’est au talentueux David-Jean-Jacques-Henri Vaucher que l’on doit son introduction en 1730. Issu d'une autre famille Vaucher, Daniel émigre en 1760 à paris où il travaillera comme horloger de l'aristocratie et sera impliqué dans l'affaire du collier de la Reine. L’extraordinaire prospérité horlogère du Val-de-Travers est étroitement liée à la renommée acquise par l’Ecole d’Horlogerie de Fleurier ouverte en 1851 (www.qualite-fleurier.ch - Histoire du Val-de-Travers.pdf).

Montre de Daniel Vaucher pour le marché turc

A Couvet, de même qu'à Travers et à Fleurier, on a lieu de remarquer (ce qui frappe également la vue au Locle et à la Chaux-de-Fonds) que toutes les maisons sont percées de nombreuses fenêtres, notamment les ateliers d'horlogerie. En Suisse, il n'y a point d'impôts sur la lumière et l'air: aussi, l'industrie, comme on le voit, en tire grandement parti (Édouard Girod, Itinéraire descriptif du chemin de fer Franco-Suisse de Neuchâtel à Pontarlier, 1862 - books.google.fr).

p. 71 : Engagé dans le désert, le peuple après trois jours de marche dans cette aride contrée, parvint auprès d'une fontaine dont les eaux étaient impropres à la boisson à cause de leur mauvais goût, et il se prit à murmurer. Moï se se mit en prières et le Seigneur lui montra un arbuste dont il jeta le bois dans les eaux et elles devinrent fort douces. Les eaux de cette fontaine nommée Mara n'étaient pas seulement amères ; elles étaient encore corrompues, et cette altération repoussante est bien indiquée par le verbe celtique to mar, gâter.

Jean Béraud, Les buveurs (1908)

S’il est un point sur lequel l’extrait d’absinthe fait l’unanimité, c’est son lieu d’origine. Chacun en effet s’accorde à dire qu’il est né au Val-de-Travers dans le courant du dix-huitième siècle, plus précisément à Couvet, village réputé pour la qualité de son produit. Écrits et témoignages de toute nature parus au cours des deux derniers siècles ne remettent pas en cause le feuillet publicitaire de la maison Dubied père & fils distribué au début du XIXe siècle alléguant que "le seul véritable extrait d’absinthe se fabrique à Couvet, canton de Neuchâtel en Suisse, où cette liqueur a pris son origine dès passé quatre-vingts ans". (www.musee-absinthe.com).

le major Dubied acquiert la recette en 1797 et ouvre, avec son gendre Henri-Louis Pernod (dont le père est bouilleur de cru), la première distillerie d'absinthe à Couvet5 en Suisse. On trouve dans le livre de raison de ce dernier la première recette d'absinthe apéritive, datée de 1797. Ils fondent en 1798 la première distillerie, la maison Dubied Père & Fils. En 1805, Henri-Louis Pernod prend ses distances avec son beau-père et monte sa propre distillerie à Pontarlier : Pernod Fils.

Dès 1875, les ligues antialcooliques (groupées autour de Louis Pasteur et de Claude Bernard et qui seront à l'origine de l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie), les syndicats, l'Église catholique, les médecins hygiénistes, la presse, se mobilisent contre « l'absinthe qui rend fou ».

Le poète latin Lucrèce, au début du livre quatrième de son ouvrage De la nature des Choses, mentionne les vertus thérapeutiques de l'absinthe, que l'on fait boire aux enfants malgré l'amertume du breuvage grâce à un peu de miel au bord d'une coupe. (fr.wikipedia.org - Absinthe (spiritueux)).

Apocalypse VIII, 11 : Cette étoile s'appelloit Absynthe; et la troisième partie des eaux ayant été changée en absynthe, un grand nombre d'hommes mourut pour en avoir bu, parce qu'elles étoient devenues amères.

11. Cette étoile s'appeloit Absynthe... Amères. Noémi étant retournée à Bethléem, «les femmes disoient : Voilà cette Noémi. Noémi leur dit : Ne m'appelez plus Noémi, c'est-à-dire belle; mais appelez-moi Mara, c'est-à-dire, amère; parce que le Tout-puissant m'a toute remplie d'amertume. Je suis sortie d'ici pleine, et le Seigneur m'y ramène vuide. Pourquoi donc m'appellez-vous Noémi, puisque le Seigneur m'a humiliée, et que le Tout-puissant m'a comblée d'affliction» (Henri Torné-Chavigny, Concordance des prophéties de Nostradamus avec l'Apocalypse, 1860 - books.google.fr).

2009 voit le lancement administratif de la «Route de l’Absinthe», premier projet d’envergure développé sur le territoire du Pays de l’Absinthe. Porté par la Ville de Pontarlier et l’association Pays de l’Absinthe, cet itinéraire franco-suisse relie l’ensemble des sites agricoles, industriels, culturels, historiques et touristiques liés à l’absinthe. Parcours original et ludique, cette Route transporte les visiteurs au coeur du Pays de l’absinthe, de Pontarlier aux confins du Val-de-Travers (www.routedelabsinthe.com).

Cette route suit la limite des secteurs Balance et Scorpion.

Le Val de Travers apppartient au canton de Neuchâtel, autrefois comté qui a appartenu aux Orléans-Longueville dont le nom ets tiré de la commune normande de Longueville-sur-Scie qui se trouve sur un axe nonagonal du 23 juillet commençant le signe zodiacal du Lion (La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Le Zodiaque de La Vraie Langue Celtique : Balance - 23 septembre - Travers).

Nancy

Dans la nouvelle ville de Nancy, les numéros 5, 6 et 7, faisant angle sur la Place et retour sur la rue du Passage, de 37 pieds 9 pouces sur la Place, de 37 pieds sur la rue du Passage, sur 38 pieds de profondeur, ont été accordés au Sr Pierre Masson, Cafetier. C'est à l'angle de ce Café qu'est placé un excellent cadran solaire fait par l'Abbé de Barenger, Professeur de Théologie en l'Université. C'est là que s'arrêtent, à midi, tous les amateurs et curieux du temps véritable, pour régler leur montre. Au haut de ce cadran sont ces vers : Tempora partitur, Lodoix felicia reddit. Au signe de la Balance, cet autre : Sol libram linquit, libram sol asserit Urbis. Pour signifier qu'au mois d'octobre où le soleil quitté le signe de la Balance, le Roi, comme le soleil de la France, en assurant, par son Edit du mois d'octobre 1771, à la Ville de Nancy, son Parlement, lui rend la Balance de Thémis (Jean Jacques Bouvier, Histoire des villes vieille et neuve de Nancy, 1811 - books.google.fr).

Vézelay

Balance

À Vézelay, l'hypothèse du jugement immédiat est fortement corroborée par des indices provenant du chapiteau et de son environnement iconographique. Il y a pour commencer le motif de la balance, que l'on rencontre à plusieurs reprises dans la Bible, et en particulier dans les psaumes et leurs commentaires où la balance semble parfois utilisée dans le contexte d'un jugement immédiat". Créée au lle ou au ler siècle avant notre ère par les Grecs, la Balance est le signe du zodiaque le plus récent. La première mention s'y rapportant figure chez Varron.

Alors que ce signe est celui de l'équinoxe d'automne, époque de l'année où les jours et les nuits sont égaux, ce personnage qui se renverse semble déséquilibré, et son vêtement ne présente aucune symétrie - un seul de ses pieds est chaussé, une seule de ses jambes est vêtue -, mettant une nouvelle fois en évidence l'originalité des sculpteurs. Un chapiteau dans la nef de la Balance et des Gémeaux présente au centre, dans un médaillon, une femme nue, le manteau volant derrière elle, tient une balance ; à droite, dans un demi-médaillon, deux frères siamois symbolisent les Gémeaux ; à gauche un personnage tient de la main droite la tige d'un arbuste et s'appuie de l'autre sur le médaillon central. (Francis Salet, La Madeleine de Vézelay: Étude iconographique, 1948 - books.google.fr).

Dans le calendrier du tympan, la Balance est présente à droite alors qu'est mis à l'honneur Cancer et Lion. Le tympan a d'ailleurs la forme du symbole de la Balance.

Pseudo Mont Scorpion

L'érudit auxerrois Lacurne de Saint-Palaye, étudiant au XVIIIe siècle le ms. de Paris de Girart de Roussillon, émit l'hypothèse qu'Escorpio était Vézelay. Cette opinion téméraire, accréditée par l'autorité qui s'attachait au nom de Lacurne, se répandit parmi les bourgeois de Vézelay et elle avait cours en cette ville au moment de la Révolution. Les jacobins d'Avallon ayant accusé la « Société populaire de Vézelay » de fédéralisme, les Vézéliens répondirent par une lettre en date du 1er nivôse an II : « Jamais les cris des crapauds du marais ne seront entendus sur le mont libre du Scorpion et toujours Vézelay, qui y est situé, criera avec force et enthousiasme: Vive la République ! Vive la Convention ! Vive la Montagne ! » Cette pseudo-tradition s'est perpétuée jusqu'à la fin du XIXe siècle parmi les historiens locaux (René Louis, Girart, comte de Vienne, 1946 - books.google.fr).