Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Le Calendrier de La Vraie Langue Celtique 2   29 juin - Pierre et Paul - Arromanches   

29 juin

L'axe passe par Buzançais, Montrésor, Chenonceaux, Amboise, est d'Alençon, Courgains, Arromanches.

partie 290-306

Pierre et Paul

p. 305 : Le proconsul Sergius Paulus, disciple de l'apôtre St-Paul était venu porter l'Evangile dans le midi de la Gaule et avait fixé son siège à...

p. 297 : Le cidre de Normandie ne date point d'hier, et Rotomage (Rouen) en fait foi – to rot, se gâter, – to owe (ô), devoir, – to mash (mache), écraser, mêler, – Rotowemash –...

L'axe traverse la Normandie en effet mais pas du côté de Rouen.

Arromanches

L'église d'Arromanches est dédiée à Saint-Pierre, patron des pêcheurs. Elle fut construite entre 1857 et 1870 dans le style néo-roman. Elle remplace l'église paroissiale du XIIIe siècle devenue trop petite avec le développement de la station balnéaire.

Arromanches est resté célèbre comme lieu historique du débarquement, notamment pour le port artificiel qui y fut installé. Ce port permit de débarquer 9 000 tonnes de matériel par jour. C'est sur la plage d'Arromanches que, lors du débarquement de Normandie, immédiatement après le jour J, les Alliés établirent un port artificiel provisoire afin de permettre le débarquement de matériel lourd, sans attendre la conquête de ports en eaux profondes, tels que le Havre ou Cherbourg. Le port fut mis en service le 14 juin. (fr.wikipedia.org - Arromanches-les-Bains).

L'église Saint-Pierre d’Arromanches offre peud’intérêt a cause des additions modernes dont elle a été l’objet. Cependant on voit qu‘elle appartenait, dans le principe, à l’époque romane de transition. Elle se composait primitivement d'une nef et d'un chœur. L‘autel contient un rétable en pierre surmonté d‘un fronton, accompagné de deux portes plus basses, ayant aussi des frontons pour couronnement: ce rétable porte la date de 1620 (Eugène d'Auriac, Guide pratique, historique et descriptif aux bains de mer de la Manche et de l'Océan, 1866 - books.google.fr).

Abbé de Saint Pierre

L'épicurisme est la morale des gens heureux. I1 faut être abbé de cour, comme l'abbé de Saint-Pierre, ou seigneur châtelain comme Horace, pour la pratiquer à son aise. L'un était logé au Palais-Royal et allait régulièrement passer l'été dans des campagnes charmantes, à Saint-Pierre-Église ou à Chenonceaux; l'autre était seigneur d'Ustica, et avait pour pied-à-terre, à Rome, le palais de Mécène : voilà, sans aucun doute, deux situations commodes pour prêcher que le sage doit, autant que possible, diversifier sa vie; seulement, il n'eût pas été inutile d'ajouter que le sage doit commencer par être au moins à son aise. Toutefois il ne faudrait pas conclure, de ce rapprochement de l'abbé de Saint-Pierre et d'Horace, qu'il y a accord sur tous les points entre l'ami de Mécène et l'aumônier de Madame. On se tromperait fort; car sans compter qu'Horace ne faisait ni politique, ni mémoires, ni projets, ni chimères, ils avaient, sur le but de la vie, malgré ce qui peut sembler commun entre eux, les opinions les plus opposées. Horace ne voit guère qu'une chose bonne et parfaitement bonne dans la vie : c'est le repos, otia, otia liberrima. Voilà ce qu'il ne cesse de prêcher à tous ses amis, et de parole, et d'exemple. Sa seule occupation, c'est la flânerie, le far-niente, la paresse : Le repos! le repos! trésor si précieux, Qu'on en faisait jadis le partage des Dieux ! Horace était Napolitain. L'abbé de Saint-Pierre, qui est Normand, c'est-à-dire cousin des Anglo-Saxons, pense tout autrement. S'il avait à prendre une devise, ce serait le mot de l'empereur Probus mourant : Laboremus, travaillons! « La paresse, dit l'abbé, diminue le bonheur. Les fainéants sont moins heureux que les laborieux. » (Édouard Goumy, Etude sur la vie et les écrits de l'Abbé de Saint-Pierre: thèse pour le doctorat présentée à la Faculté des Lettres de Paris, 1839 - books.google.fr).

L'abbé de saint Pierre est mort le 29 avril 1743. Il faisait partie du Club de l'Entresol persécuté par le cardinal Fleury, premier ministre de Louis XV (Partie V - Arts et Lettres, Chapitre XL - Section littérature, XVIIIème siècle).

Courgains

A Courgains, il y a une église Saint Pierre.

Fresnaye le Chedouet

A l'est d'Alençon, il existait une ville forte nommée Saint Paul le Vicomte qui fut démantelée par le comte de Salisbury pendant la guerre de Cent ans. Il subsite une chapelle Saint Paul en ce lieu.

Après une période de calme relatif, le Saosnois sera occupé par les Anglais en 1417 et pendant plus de trente ans, français et anglais reprirent les places fortes. Un coup terrible leur sera porté par le Comte de Salisbury qui, en 1428 dans l’obligation de monter au siège d’Orléans, n’ayant pas assez de troupes pour surveiller les garnisons du Saosnois, décida de démanteler et même raser les fortifications de la région... ainsi disparut à tout jamais la cité de St-Paul-le-Vicomte (au Nord de La Fresnaye-sur-Chédouet), disparurent totalement les fortifications de Mamers (qui fut incendié) et fut brûlé St Rémy du Plain en 1441 (www.saosnois.com).

Pierre

Le 29 juin est à l'opposite du 28 décembre, axe de Maguelone où revient tout les 7 ans le chevalier Pierre auprès de sa belle...