Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Le Calendrier de La Vraie Langue Celtique   2 février - Corneille - Aurignac   

Corneille, Chandeleur, 2 février

pages 29-42

L'axe passe par Saint Sylvestre, Limoges, Montignac (Lascaux), Aurignac.

La Chandeleur célèbre la Purification de Marie et la Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem.

Parmi les Corneille, Corneille (Ier siècle), centurion romain, baptisé avec sa famille par Saint Pierre, aurait été le premier évêque de Césarée de Palestine ; fêté localement le 2 février. La conversion du centenier Corneille marque la rupture de l'Église primitive avec la synagogue et accuse le caractère d'universalité dont Jésus avait empreint son œuvre (Omer Englebert, La fleur des saints: ou, Vie des saints pour tous les jours de l'année, 1949 - books.google.fr).

p. 35 : Nous avons écrit le nom de Jehova au moyen des lettres i, he, u, i, quoique le texte hébraï que porte i, he, u, he. Cornelius a Lapide relate à ce sujet la formule employée par les Juifs quand on les force à prêter serment ; afin de ne pas prononcer le nom divin et sacré, ils s'expriment ainsi : « Je jure par i, he, u, i, et ces lettres ajoute le même Cornélius, forment le vrai nom de Jéhova.

Cornélius a Lapide (en néerlandais : Cornelissen van den Steen) (18 décembre 1567, Bocholt, Limbourg, Belgique - 12 mars 1637, Rome, Italie) était un jésuite belge, théologien et bibliste de renom. Cornélius fit cependant de bonnes études aux collèges jésuites de Maastricht, évêché de saint Servais, et Cologne où il obtint sa maîtrise ès Arts en 1584. Il entre chez les Jésuites de Tournai en 1592. Le vaste projet d’un commentaire encyclopédique des livres de la Bible ne fut interrompu que par sa mort en 1637. Le travail était alors presque achevé: il ne lui restait que le livre de Job et les Psaumes. Cornélius n’était pas un exégète, mais bien un commentateur, s'inspirant d’ailleurs largement de ce qu'il trouvait chez les Pères de l'Église qu’il citait abondamment (fr.wikipedia.org - Cornélius a Lapide).

L'axe du 2 février aligne Aurignac et Lascaux avec Neuillay-les-Bois et passe près de Limoges.

Au printemps 1682, ont lieu sur la colline de Lareu, près d'Aurignac, les apparitions de la Vierge à une jeune bergère de Montoulieu, Madeleine Serre. Elle entrait comme soeur converse à l'abbaye de Lumdieu en 1690 (Philippe Wolff, Le Diocèse de Toulouse, Volume 15 de Histoire des diocèses de France, 1983 - books.google.fr, Revue de Comminges (Pyrénées Centrales): Bulletin de la Société des études du Comminges à Saint-Gaudens et de l'Académie Julien-Sacaze à Bagnères-de-Luchon, Volume 109, 1994 - books.google.fr).

Pourquoi Aurignac n'est-il cité qu'au 29 mai ?

La veille du 2 février est fêté saint Sour (Sorus). Saint Sour (Sorus) a créé un monastère au VIe siècle à la limite du Périgord et du Limousin, sur le site de Genouillac, devenue place Genouillac dans le village, au bord de la Vézère. L'abbaye, réformée aux IXe et XIe siècles, a alors été transférée dans le castrum de Terrasson, situé à proximité. (fr.wikipedia.org - Terrasson-Lavilledieu).

Nous pouvons fixer la date de la mort de saint Sour en l'année 580, au premier jour du mois de février; c'est le jour auquel les diocèses de Périgueux, de Limoges et de Sarlat ont toujours célébré sa fête. Il était âgé de quatre-vingts ans, étant né dans la première année de ce VIème siècle , ayant vécu environ soixante ans depuis sa sortie de l'Auvergne et son entrée au monastère de Genouillac, et cinquante, à peu près, depuis le commencement de sa vie érémitique. Il était particulièrement vénéré par saint Subran qui assista à ses obsèques et par le roi Gontran, fondateur de l'abbaye Saint Marcel de Chalon en 585, car le saint l'avait guéri de la lèpre à Terrasson (Les petits Bollandistes, Vie des Saints, Tome 2, 1888).

Terrasson est à côté de Montignac ou passe l'axe du 2 février.

Saint Sylvestre (31 décembre) est une commune sur l'axe du 2 février où a été fondée l'abbaye de Grandmont par saint Etienne de Muret (8 février)

Un saint Corneille patronne la commune de Carnac (Cornély). Il paraît que c'est un pape du IIIème siècle, mais il serait dans ces circonstances le centenier que cela semblerait probable.

Donc, l'explication nette de ces roches plantées, augmentant de volume à mesure qu'on s'approche de la courbe, comme les jours augmentent de durée, à mesure qu'on arrive au solstice d'été, est que Garnac symbolise le cours de la lune, dont saint Corneille, le patron du lieu, Corne de El, détermine le sens juste. Et voilà tout trouvé, définitivement, le mot de l'énigme des pierres celtiques. (Henri du Cleuziou, La création de l'homme et les preiers âges de l'humaznité, 1887).