Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Le Calendrier de La Vraie Langue Celtique 2   18 novembre - Odon - Roanne/Lyon   

18 novembre

L'axe passe par Roanne, le nord de Lyon (Saint Romain au Mont d'Or), Le Pont de Beauvoisin, en Savoie, Modane.

partie 171-187

Romain d'Antioche

p. 178 : Les liqueurs de la Côte Saint-André, les ratafias renommés de Grenoble, ont succédé aux produits spiritueux et excitants fabriqués par les Allobroges, – to alloo, (allou), animer, exciter, – brewage (brouedje), mélange de différentes bières –. [...] Abandonnant les Rauraci, de Bâle, au froid qui les tourmente – raw (râu), froid, gelé, – to rack, tourmenter –, retournons vers le confluent de la Saône et du Rhône, afin d'y trouver Lugdunum, Lyon.

p. 179 : Cette ville, ainsi que le lecteur l'a déjà pensé, n'est autre que le Lugdunum des Romains, devenu notre Lyon : elle fut d'abord bâtie le long de la rive droite de la Saône, sur les hauteurs qui avoisinent Pierre Scise.

Saint Romain au Mont d'Or

Saint Romain au Mont d'Or honore Romain d'Antioche fêté un 18 novembre avec l'enfant martyr Barulas (François Arquillière, Chemin du désert: ou itinéraire et description de l'ermitage du Mont-d'Or, situé sur les bords de la Saône près Lyon, 1818 - books.google.fr).

Sainte Aude compagne de Geneviève de Paris est fêtée ce jour et aussi le 28 novembre dans le diocèse de Léon en Bretagne.

Lyon

A Lyon, Pétain relève également une autre coutume royale : lors de sa visite du 18 novembre 1940, Mgr Gerlier, primat des Gaules, l'accueille et le fait chanoine d'honneur de la cathédrale St—Jean, une des traditions les plus anciennes de la Primatiale, qui voulait que les rois de France et plus tard les chefs de l'Etat avant la séparation fussent nommés chanoine d'honneur (Jean-William Dereymez, Olivier Ihl, Gérard Sabatier, Un cérémonial politique: Les voyages officiels des chefs d'État, 1998 - books.google.fr).

Le 18 novembre 1940, le cardinal Gerlier déclarait : "Travail, Famille, Patrie, ces trois mots sont les nôtres" et clamait "Pétain, c'est la France. La France, aujourd'hui c'est Pétain" (Sabine Zeitoun, Dominique Foucher, Résistance & déportation: catalogue général de l'exposition permanente, 1997 - books.google.fr).

Le nom d'Odilon est célèbre sans doute, puisqu'il figure dans de nombreuses litanies, le plus souvent avec les autres abbés de Cluny, mais il semblerait que sa fête soit moins fréquente que celles de saint Hugues, de saint Odon et surtout de saint Mayeul. Odilon et mayeul étaient fêté dans la paroisse de Saint Sulpice à paris au XVIIIème siècle.

Hugues de Cluny est fêté le 29 avril et Odon le 18 novembre.

Pourquoi Lectoure (axe du 7 février) est-il au 18 novembre (page 180) ?

Un élément de réponse :

Guillaume, dit aussi Guillemot De Solages, IIème du nom, chevalier, seigneur et baron de Tholet, de Castelnau de Peyralès, du Puech, de Gabriac , de Miremont, de Ceyrac, de Centres, de Lacan, de Vines, et autres places, institué héritier universel de Pierre I, son bisaïeul, en 1354, le fut également de Bertrand de Ricard, damoiseau, son cousin-germain, le 7 décembre 1365. Il devint successivement sénéchal de Rouergue, conseiller et maréchal du comte d'Armagnac, auquel il rendit d'importants services. Le comte Jean IV lui donna une commission, le 7 juillet 1387 , pour aller, avec François de Saint André, écuyer , offrir au nom de ce jeune prince un secours de mille hommes d'armes au comte de Savoie , alors en guerre avec ses voisins. Bernard, comte d'Armagnac et de Rodèz lui donna , ainsi qu'à Marquès de Canillac, aussi chevalier, vicomte de la Motte , une procuration datée de Lectoure, le 18 novembre 1393, pour épouser en son nom Bonne de Berry, sa cousine germaine, veuve du comte de Savoie Amédée VIII, et fille de Jean de France, duc de Berry et d’Auvergne, et de Jeanne d‘Armagnac, ce qui fut effectué à Cbambéry le 8 janvier de la même année, vieux style (1394) (Jean-Baptiste-Pierre-Jullien de Courcelles, Histoire genealogique et heraldique, 1822 - books.google.fr, L'Art de vérifier les dates, 1818 - books.google.fr).

Bernard VII, commte d'Armagnac et de Rodez, vicomte de Carlat par Bonne de Berry, sa femme, avait succédé à Jean III, son frère, tué devant Alexandrie, en Piémont, au mois de juillet 1391. Les princes de la maison d'Armagnac, descendants de Clovis par Caribert, petit-fils de Chilpérîc et de la trop fameuse Frédégonde, conservèrent toujours dans le caractère un reste de cette humeur farouche qui distinguait leurs premiers ancêtres; la plupart furent traîtres, assassins, faux-monoyeurs ou incestueux. Bernard VII, lui-même, bien que doué de quelques grandes qualités, se montra ambitieux insatiable, despote inflexible et cruel. Il ne recula jamais devant le crime, quand le crime devait servir à satisfaire ses passions. Dès l'an 1397, dit un historien, Bernard avait donné carrière à la fougue de son caractère, en faisant traîner en prison l'archevêque d'Auch, pour de légères discussions d'intérêt (Jean Baptiste Déribier du Chatelet, Dictionnaire statistique, Volume 5, 1855 - books.google.fr).

Ce qui renvoie à la Croix d'Huriel avec pour centre Rouziers en Carladez et avec les Armagnacs, descendants selon ce qu'en dit aussi Chateaubriant des Mérovingiens. Carlat, comme lieu dit de Rennes les Bains est cité pages 233-234 (axe du 18 septembre).