Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Livre I - Ps. 1 à 40   
LA VRAIE LANGUE CELTIQUE HENRI BOUDET LE TROISIEME TEMPLE ET LE MESSIE

Ps. 1 CONVAIN QUANT

p. 1 : PRÉCIS DE L'OCCUPATION PREMIÈRE DES GAULES.

Début du premier livre des psaumes.

Bible de Carrières : le psaume 1 est dit "Chapitre premier"

4. Le chant des psaumes met les démons en fuite; c'est une arme dans les terreurs nocturnes et un allégement à nos travaux journaliers. Le chant des psaumes est la sauve-garde de l'enfance, une consolation pour la vieillesse, une parure décente pour les femmes. Le chant des psaumes embellit une fête ; il remplit aussi l'ame d'une tristesse agréable au Seigneur, car il n'y a pas de pécheur si endurci auquel il n'arrache des larmes. Le chant des psaumes est la plus douce occupation des anges et des bienheureux; c'est une espèce de parfum spirituel. Le chant des psaumes éclaire le cœur, l'introduit, pour ainsi dire, au ciel ; il fait admettre les hommes dans l'entretien et dans l'intimité de Dieu ; il réjouit l'ame, il bannit les conversations inutiles et les rires immodérés, nous avertit de l'heure du jugement, et il réconcilie les pécheurs; Dieu et les anges assistent au milieu de ceux qui chantent les psaumes dans la componction de leurs cœurs, au lieu que les Chants impies soulèvent la colère de Dieu, et que sa malédiction devient la récompense des joies mondaines. Où l'on entend la lecture des livres saints, là les j ustes sont pleins de joie, les enfans de Dieu pleins de célestes espérances, et le démon plein de rage et de confusion. Où l'on entend le bruit des harpes, le chant des chœurs profanes, des applaudissemens bruyans, là les hommes croupissent dans les ténèbres de l'ignorance, les femmes ont perdu la pudeur, et les anges sont remplis de douleur, car le démon préside à ces fêtes (Saint Ephrem, Sur les vices et les vertus, II, Chefs-d'Oeuvre des Pères de l'Eglise, Chefs-d'Oeuvre des Pères de l'Eglise, 1838).

Ps. 1,1 Carrières Heureux l'homme qui ne s'est point laissé aller au conseil des impies, qui ne s'est point arrêté dans la voie des pécheurs, et qui ne s'est point assis dans la chaire contagieuse des libertins qui se moquent des choses de Dieu

Les comédies de Molière, ses marquis, ses médecins, ses précieuses, ses philosophes discoureurs, son bourgeois gentilhomme, son don Juan, son Tartufe, en diraient beaucoup sur les mœurs de ses contemporains. Plus tard, sous un aspect moins profond et avec une portée plus restreinte, les financiers et les débauchés de Lesage, de Regnard et de Dancourt, leurs jeunes libertins spéculant sur la vanité de coquettes bourgeoises, ces premiers échecs de la noblesse se débattant contre l'argent ou pactisant avec lui, marqueraient fidèlement les vicissitudes d'une société qui se corrompt et s'amoindrit (Armand de Pontmartin, Causeries littéraires, 1862).

Relecture des théories du philosophe grec Épicure, le libertinage est un courant de pensée né au XVIe siècle en Italie (Cardan, Paracelse, Machiavel), puis au siècle suivant Gassendi. Ouvrant la voie au libertinage de mœurs, ces idées se font plus discrètes après la condamnation de certains libertins à la mort (le philosophe Jules César Vanini périt sur le bûcher en 1619), à l’emprisonnement ou à l’exil. Affirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse (aspect surtout spéculatif de la liberté d’esprit), il débouche au XVIIIe siècle sur la forme moderne de l’esprit critique : appliqué à la réalité, expérimental (fr.wikipedia.org - Libertin).

Ce libertinage philosophique, visé par Carrières, ira de paire au XVIIIème siècle avec un libertinage sexuel, visé par Lesage.

Alain-René Lesage, né à Sarzeau le 8 mai 16682 et mort à Boulogne-sur-Mer le 17 novembre 1747, est un romancier et auteur dramatique français. Il est cité dans l’histoire littéraire comme le premier écrivain à avoir vécu de sa plume (fr.wikipedia.org - Alain-René Lesage).

Lesage s’annonce comme romancier de premier ordre dans le Diable boiteux (1707) où le héros se fait transporter par le diable sur le toit de chaque maison, pour voir ce qui s’y passe. Le diable s'appelle Asmodée, diable que l'on retrouvera au psaume 31.

p. 156 : Sarzeau, dans la presqu'île de rhuis nous instruit amplement à ce sujet, sarce (sarse), tamis, tissu de crin, to sew (sô), attacher, coudre.

Sarzeau, et primitivement Sarzao, Sarzô, fermeture de la levée — Sar, fermer, zao, levée, élévation. C'est à Sarzeau, en effet, que le sillon de Rhuys commence a s'élever (Mémoires de la Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord, Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord, 1852).

Ps. 2 CON

p. 2 : La conquête de l'Espagne par les Gals força les Ligures à se déplacer, et, vers l'an 1400 avant Jésus-Christ, après avoir franchi les Alpes, ces derniers fondèrent en Italie la domination des Ambras ou Ombres, 647 ans avant la fondation de Rome.

Ps. 2,3 Carrières Rompons, ont-ils dit, leurs liens, et rejetons loin de nous leur joug et leur domination.

p. 157 : Dans le terrain limitrophe des Curiosolites, se trouvait une cité du nom d'Aleth, située à peu près à l'endroit occupé aujourd'hui par la ville de Saint Servan.

23 septembre 1804, à 4 heures du matin, à Saint-Malo (Ille et Vilaine), forte secousse avec bruit pareil à celui d'une voiture qui roule sur un pont de bois; à 5 h. 13 m., seconde secousse moins forte. Mouvement du nord-est au sud-ouest pendant dix à douze secondes. Des personnes se sont trouvées mal; des chiens ont aboyé. Au rocher de Cancale, à Grandville, Dinan, Saint-Servan et autres lieux de la côte, la durée a été de 43 secondes à peu près, et la direction de l'est à l'ouest. Des marins ont assuré que les détonations de chaque secousse avaient surpassé celles qu'on entend aux Indes. Le même jour, tempête terrible dans la mer du Nord. (J. D., 8 et 9 vendémiaire; M. IL, 9 et 10 vendémiaire, 5 brumaire an XIII.) 23 octobre, à Saint-Malo et dans plusieurs points des côtes ainsi qu'à l'Ue de Jersey, nouvelles secousses (Alexis Perrey, Memoire sur les tremblements de terre ressentis en France, en Belgique et en Hollande depuis le quatrieme siècle ... jusqu'a nos jours, 1845).

Ps. 2,11 Carrières Au contraire, servez dans la crainte le Seigneur qui m'a choisi pour régner sur vous, et réjouissez-vous en lui avec un saint tremblement.

Ps. 3 CON

Ps. 3,8 Carrières Parce que c'est vous qui avez frappé tous ceux qui se déclarent contre moi sans raison : vous avez brisé les dents des pécheurs qui me persécutent.

p. 3 : Pendant ces émigrations et ces conquêtes des Kimris, Ancus roi de Rome, victorieux de ses voisins, Batit la ville d'Ostie à l'embouchure du Tibre.

Une de ces orques parut dans le port d'Ostie pendant que l'Empereur Claude était occupé à y faire faire des constructions nouvelles. On a beaucoup varié sur le nombre des dents qui hérissent la mâchoire inférieure du microps. Les uns ont écrit qu'il n'y en avait que huit de chaque côté; d'autres n'en ont compté que onze à droite et onze à gauche. Peut-être ces auteurs n'avaient-ils vu que des microps très-jeunes, ou si vieux, que plusieurs de leurs dents étaient tombées, et que plusieurs de leurs alvéoles s'étaient oblitérés. Mais, quoi qu'il en soit, Artédi, Gmelin et d'autres habiles naturalistes disent positivement qu'il y a quarante-deux dents à la mâchoire inférieure du microps (Bernard Germain Etienne de La Ville de Lacépède, Anselme Gaëtan Desmarest, André-Marie-Constant Duméril, Oeuvres du comte de Lacépède, Volume 1, 1833).

p. 3 : Suivant les traditions Kimriques, Hu-ar-Bras ne s'établit point dans la gaule, mais il traversa l'Océan brumeux et conquit sur les Gals l'île d'Albion.

p. 158 : Situé à proximité d'Aleth, Fines aurait bien pu posséder des foyers, destinés à purifier les pyrites de cuivre provenant de cette localité.

Saint Malo, évêque d'Aleth, était fils de Dent ou Guent et naquit à Gui-Castel, que l'on croit être Winchester, en 487, dans l'île d'Albion (Charles Louis Richard, Jean Joseph Giraud, Bibliothèque sacrée, Tome 16, 1824).

Ps. 4 CON

p. 4 : Les Volkes Tectosages ne restèrent pas longtemps en repos dans le pays qu'ils venaient de conquérir.

Ps. 4,8-9 Carrières Pour mes ennemis, ils se sont réjouis, et leurs plaisirs se sont multipliés par l'abondance de leurs fruits, de leur froment, de leur vin et de leur huile, dans lesquels ils ont mis leur repos et leur bonheur. Mais pour moi, mon Dieu, je dormirai et me reposerai dans la paix que je trouve en vous;

p. 159 : Ces paroles sont la traduction fidèle et complète de Corisopites, – cor, coeur, – hiss, sifflement, – sob, soupir, sanglot, – to hit, frapper, toucher –. Les sifflements aigus, les gémissements incessants produits dans les rochers par la furie des ouragans, n'étaient-ils pas de nature à frapper, à attrister le coeur des Corisopites ?

A la page 4, une citation d'Henri Martin nous amène à nous reporter à son livre historique :

Les premiers hommes qui peuplèrent le centre et l'ouest de l'Europe furent les Gaulois, nos véritables ancêtres ; car leur sang prédomine de beaucoup dans ce mélange successif de peuples divers qui a formé notre nation, et leur esprit est toujours en nous. Leurs vertus et leurs vices, conservés au cœur du peuple français, et les traits essentiels de leur type physique, reconnaissable sous la dégénération amenée par le changement des mœurs et par le croisement des populations, attestent encore cette antique origine (Henri Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, 1864).

Ps. 4,5 "Irritez-vous et ne péchez pas ; ce que vous dites dans vos coeurs, repassez-le avec componction sur vos couches"

Car vous êtes la vraie paix et le seul repos du coeur: hors de vous, tout n'est que peine et inquiétude. C est dans cette paix, c'est-à-dire en vous-même, vous l'unique, l'éternel bien suprême, que je veux ni endormir et me reposer (Ps., IV, 10). Ainsi soit-il (Jean Gerson, De l'Imitation de Jésus-Christ (manuscuit de 1440), traduite par l'abbé Delaunay, 1869).

Ps. 5 CONVAIN

p. 160 : Le nom de "Namnètes" aurait un rapport avec le radical "nemet" indiquant un temple, ou le ciel ou la forêt.

Albert Le Grand cite un vieux manuscrit latin disant que le temple situé dans le pays des Namnetes, était desservi par douze prêtres qui étaient tirés du sein des druides, et choisis par le peuple. Ce temple, suivant le même manuscrit, fut détruit sous l'empire de Constantin le Grand (Jean-François Le Boyer, Notices sur le département de la Loire-Inférieure et sur la ville de Nantes, 1832).

Ps. 5,8 Carrières Pour moi, mon Dieu, c'est ce que j'ai été autrefois : mais, me confiant dans l'abondance de voire miséricorde. J'entrerai dans voire maison; et, rempli de voire crainte, je vous adorerai dans voire saint temple;

p. 5 : LANGUE CELTIQUE.

Ps. 5,10-11 Carrières Car la vérité n'est point dans leur bouche; leur cœur est rempli de vanité. Leur gosier est comme un sépulcre ouvert; ils se sont servis de leurs langues pour tromper avec adresse. Jugez-les, mon Dieu...

Ps. 6 CONVAIN

Premier psaume pénitentiel, les autres sont les 31, 37, 50, 101, 129, 142.

p. 6 : La réputation guerrière de Galatès fut immense, ainsi que celle de sa force et de ses vertus.

Ps. 6,7 Carrières Je me suis épuisé à force de gémir à la vue de mes péchés. Je laverai toutes les nuits mon lit de mes pleurs, pour les expier ; j'arroserai de mer larmes le lieu où je serai couché.

p. 161 : Ces tombeaux des hommes de l'époque de la pierre polie, ces monuments funéraires, ont été étudiés, décrits, fouillés d'une manière approfondie, par les archéologues et les antiquaires, qui en ont fait le sujet d'une foule de publications et de savants mémoires.

Ps. 6,6 Carrières Car il n'y a personne qui se souvienne de vous dans la mort : et qui est celui qui vous louera dans l'enter et au fond du tombeau ?

Le psaume 6 est chanté à la Commémoration générale des Morts, à Matines (Office des morts, complet et noté selon le rit romain, Douillier, 1854).

Ps. 7 CONVAIN

Ps. 7-11 Carrières Lève-toi, Seigneur, dans ta colère, et élève-toi dans les confins de mes ennemis. Et lève-toi, Seigneur mon Dieu, selon le précepte que tu as établi, et l'assemblée des peuples t'environnera. Et à cause d'elle remonte dans les hauteurs. Le Seigneur juge les peuples. Juge-moi, Seigneur, selon ma justice, et selon l'innocence qui me couvre. La méchanceté des pécheurs sera consumée, et tu dirigeras le juste, ô Dieu scrutant les coeurs et les reins. Mon juste secours viendra du Seigneur, qui sauve les hommes droits de coeur.

p. 7 : Les Gaules étaient divisées en plusieurs états (civitates), les états en pays (pagi) qui tous se gouvernaient par des lois particulières, et ces états formaient ensemble un corps de république, qui n'avait qu'un même intérêt dans les affaires générales. Ils formaient les assemblées civiles ou militaires ; celles-ci appelées comitia armata, ressemblaient à l'arrière-ban. [...] Nous voyons, d'ailleurs, que les Druides, faisant à la fois fonction de prêtres et de juges...

p. 162 : La terre recouvrait ces sortes de chambres sépulcrales et formait un monticule, mais par la suite des temps, cette terre ayant souvent disparu, on voit apparaître seulement les pierres nues de la chambre sépulcrale.[...] Ce n'est donc pas, comme on l'a toujours dit, pour servir aux pratiques d'un culte cruel qu'ils ont été élevés. Il est parfaitement prouvé aujourd'hui que les dolmens ne sont que des tombeaux de l'époque antéhistorique.»...

Le psaume 7 est chanté à la Commémoration générale des Morts, à Matines (Office des morts, complet et noté selon le rit romain, Douillier, 1854).

Ps. 7,16 Carrières Il a ouvert une fosse ; il l'a creusée avec beaucoup de travail; et il est lombé lui-même dans la fosse qu'il avait faite pour m'y faire périr.

Ps. 8 CONVAIN

p.8 : Il y avait aussi plusieurs nations, dont la langue devait avoir beaucoup de rapports avec la gauloise. [...] Nous ne le suivrons pas dans ces considérations fort justes sur l'altération considérable produite dans la langue celtique par l'établissement en Gaule de la famille latine. Nous faisons remarquer néanmoins, que s'il avait tiré de ses prémices une conséquence rigoureuse, il aurait été amené à conclure, que la langue celtique a dû conserver une intégrité parfaite dans une contrée, dont les Romains n'auront jamais foulé le sol.

Ps. 8,3 Carrières Mais vous avez tiré la louange la plus parfaite de la bouche des petits enfants;

p. 163 : Quand les menhirs sont rangés en cercle, uniques ou multiples, on les nomme cromlechs. Ce sont de vastes enceintes de pierres, ordinairement disposées autour d'un dolmen. Le culte dû aux morts parait avoir converti ces enceintes en lieux de pélerinage où se tenaient, à de certains jours, des assemblées publiques.

Ps. 8,2 Carrières Seigneur qui êtes notre souverain Seigneur, que votre nom est admirable dans toute la terre ! Votre gloire et votre puissance sont incomparables;

Ps. 9 CON

Pour les secrets du fils.

ce titre fait allusion à l'histoire de David qui, après la mort d'Absalom, rentra en possession de son royaume. Et c'est pour ce bienfait qu'il a composé ce psaume. Mais dans notre version le titre est plus obscur : Pour la fin. Pour les secrets du fils. Psaume de David. Les secrets du fils, c'est-à-dire la mort du fils, car à cause de cette mort il est caché aux yeux de tous.

Au sens mystique, cela s'applique au Christ qui est appelé fils par antonomase, lui qui est le Fils de Dieu le Père par nature : « Si le Fils vous libère, vous serez vraiment libres. » Il est aussi le fils de David selon la promesse : « Aie pitié de moi, fils de David. » Pour les secrets du fils, c'est-à-dire du Christ. Quels sont ces secrets ? Il y a deux avènements du Fils de Dieu. Le premier fut caché quant à sa divinité et à sa gloire qui étaient voilées sous la faiblesse de la chair : « Vraiment tu es un Dieu caché. » Le second avènement sera manifeste : « Ils verront le Fils de l'homme venant dans une nuée, avec une grande puissance et une grande majesté. » (Commentaire du psaume 9, Thomas d'Aquin).

Ce psaume littéralement demande à Dieu de protéger le pauvre.

p. 164 Les Celtes, peuples qui occupèrent une partie de la Gaule, plusieurs siècles avant l'ère chrétienne, sont tout à fait innocents des constructions mégalithiques.

Ps. 9 (10 selon l'hébreu),8 Carrières Il se tient assis en embuscade avec les riches dans des lieux cachés, afin de tuer l'innocent.

Ps. 10 CONVAIN

Ps. 10,6 Il fera pleuvoir sur les impies des charbons, feu et soufre et vent de tempête

p. 10 : Tout récemment encore, M.Tregear a lu devant la société philosophique de Wellington, une étude sur les Maori en Asie.

Les Maoris sont les habitants de la Nouvelle-Zélande.

Depuis l'époque où le Zeehann, monté par Tasman, conduisit pour la première fois des Européens dans la baie du Massacre, bien des navires s'étaient succédé dans les eaux des îles Eaheïno-Mauwi et Tawaï-Pounamou. Les baleiniers et les caboteurs, qui y trouvaient des abris sûrs, des vivres excellents et des amours faciles, en avaient fait l'un de leurs mouillages de prédileclion, et dont la renommée s'était rapidement étendue. A leur tour les navigateurs européens qui, dans le cours des premières années de ce siècle ont exploré le Pacifique, avaient trouvé d'immenses forêts de beaux bois de construction, du chanvre en quantité, des mines de charbon de terre, de cuivre, de fer, de plomb, d'argent, de soufre, de marbre, etc. Le terrain leur avait paru montueux, mais d'une qualité supérieure, et telle, qu'ils assuraient qu'à peu de frais il serait facile de lui faire produire les céréales, les herbages et les fruits d'Europe en même temps que ceux des régions inlertropicales.

L'île du Nord est moins hérissée et ses chaînes sont moins élevées; elle renferme, en revanche, un volcan en activité, le Tongarivo, et un grand nombre de volcans éteints. Mais on ne saurait dire que les montagnes de cette dernière île aient atteint leur élévation définitive. « Le soulèvement de la Nouvelle-Zélande n'est pas encore arrêté, dit M. C. Maunoir, qui a écrit une excellente géographie de ce pays, il est même si appréciable, que depuis 1848 certains points se sont exhaussés de près de deux mètres. Voilà qui pour l'avenir prépare peut-être des naufrages, et à coup sûr des déplacements dans l'importance des villes du littoral. » (Léon Renard, la Nouvelle-Zélande, Le Correspondant, Mai 1864).

Dans le même numéro, une critique de L'Étude sur le symbolisme de la nature interprèté d'après l'Écriture sainte et les Pères, par Mgr de la Bouillerie, évêque de Carcassonne. 1 vol. in-8 Gaume et Dupray, édit., rue Cassette, 4.

p. 165 : Les pierres isolées, dit H. Martin, se nomment men-hir, pierre longue, ou peulvan, pilier de pierre ;

M. Mérimée a fait connaître, dans 'un rapport au ministre de l'intérieur, un galgal situé dans l'île de Gavr'Innis, près de l'entrée du Morbihan. il trouva enfoui sous ce monticule un dolmen fort irrégulier, ayant plus de 12 mètres de longueur et près de 2 mètres de hauteur. Les pierres qui forment le comble sont de dimensions colossales; celle qui couvre la chambre occidentale n'a pas moins de 6m 50 de long sur l; à 5 mètres de large. On est assez porté à croire que ce tumulus a été fouillé à une époque déjà loin de nous; car, chose extraordinaire, on n'a rien trouvé dans son intérieur, ni armes, ni vases, ni débris humains. Ce qui distingue ce dolmen des autres monuments du même genre, ce n'est pas seulement sa position souterraine : c'est que les pierres qui en composent les parois sont sculptées et décorées de dessins bizarres que l'auteur compare au tatouage des insulaires de la Nouvelle-Zélande. Quelques-uns des dessins sont en creux, d'autres sont en relief, comme à la Table des Marchands de Locmariaker. Du reste. il est impossible d'interpréter ces figures étranges et incohérentes de sillons. de haches celtiques, de triangles, de serpents, de zigzags. C'est là une énigme restée jusqu'à présent inexplicable (L. Batissier, Histoire de l'art monumental dans l'antiquité et au Moyen-Age, suivie d'un traité sur la peinture sur verre, 1860).

Ps. 11 CONVAIN

Les pages 11 et 166 ont comme point commun le blé.

p. 11 : La pellicule du blé moulu et passé au blutoir se nomme, en dialecte languedocien, brén ; en breton bren ; en gallois bran ; en irlandais et écossais bran.

p. 166 : Le ménir, par sa forme aiguë et en pointe, représentait l'aliment de première nécessité, le blé, – main (mén), principal, – ear (ir), épi de blé.

Ps. 11,7 Carrières Les paroles, du Seigneur sont des paroles chastes et pures, exemptes de toute erreur et de tout mensonge ; c'est comme un argent éprouvé au feu, purifie dans le creuset de terre, et raffiné jusqu'à sept fois.

p. 166 : Dans tous nos villages du Languedoc, on trouve toujours un terrain auquel est attaché le nom de Kaïrolo, – key, clef, – ear (ir), épi de blé, – hole, petite maison des champs.–

"hole" veut surtout dire trou (comme en français un trou perdu est un petit village isolé), et creux d'où creuset. Le blé désigne aussi en argot l'argent.

p. 166 : ...« cercles, crom leckh (pierres de crom ou cercles de « pierres).

Ps. 11, 9 "Les impies marchent dans un cercle ; selon ta grandeur tu as multiplié les enfants des hommes" tel est traduit ce verset dans le Commentaire du psaume 11, Thomas d'Aquin qui a aussi pour autre translation :

Ps. 11,9 Carrières Car les impies marchent en tournant autour des justes pour les surprendre. Mais si vous avez multiplié les enfants des hommes, et si vous avez permis, selon la profondeur de votre sagesse que les méchants fussent en plus grand nombre que les bons et dans une plus haute élévation, vous ferez aussi, Seigneur, que les pauvres et les justes seront un jour élevés en honneur devant vous.

On appelle pain à chanter du pain sans levain coupé en rond pour en faire des hosties, sur lesquelles se trouve empreinte la figure ou quelque autre image symbolique de J.-C. C'est celui que le prêtre consacre pendant la messe. Pain, dans l'Ecriture Sainte, signifie d'ailleurs toute espèce d'aliments, comme l'eau désigne toute sorte de boissons. Dieu dit qu'il ôtera aux Juifs toute la force du pain et de l'eau, c'est-à-dire qu'il les punira par la disette d'aliments. On dit figurémentle pain des anges ou le pain céleste dans l'Eucharistie; la parole de Dieu est le pain des fidèles; le pain de la parole de Dieu ou simplement le pain de la parole (Dictionnaire de la conversation et de la lecture: Ola - Pal, Volume 41, Belin-Mandar, 1837).

Page suivante 167, on peut lire Dans le Cromleck de Rennes-les-Bains, on voit de fortes pierres rondes, figurant des pains, placées au sommet de roches énormes.

p. 11 La pellicule du blé moulu et passé au blutoir se nomme, en dialecte languedocien, brén; en breton bren; en gallois bran; en irlandais et écossais bran. La bruyère, si commune dans les Landes de la Gaule, s'appelle, en languedocien brugo; en breton bruk et brug; en gallois grug et brwg.

Bren et Brug appellent fortement Brénac et Brugairolles :

H. Elie remarqua que la distance entre le crâne à Brenac et Montségur, la citadelle cathare est de 27 kilomètres, exactement la même distance qu'entre le crâne et le château de Brugairolles, où se tient l'une des croix portant la date 1832. Ce seul fait donne à réfléchir sur l'ampleur de la géométrie sacrée de la Vallée de Rennes et des régions alentours (Elizabteh Van Buren) (Autour de Rennes-le-Château : Le Temple de Salomon et Saint Sulpice).

Ps. 12 CONVAIN

Le point commun entre les deux pages 12 "bretons" et 167 "Conan Mériadec" est la Bretagne.

p. 167 Ce chef suprême de l'ordre druidique se nommait Eal-ir-bad, – to heal (hil), rémédier à, – ear (ir), épi de blé, – bad, gâté, mauvais – : rémédier au blé gâté.

Le Commentaire de Thomas d'Aquin sur le psaume 12 parle du nettoyage du blé lors de l'exécution Isboseth, concurrent de David au trône d'Israël.

Ce psaume se divise en trois parties. I) Dans la première est exposée une plainte. II) Dans la deuxième une demande : 4 Regarde et exauce-moi. III) Dans la troisième l'exaucement : 6 mais moi en ta miséricorde.

II. La deuxième partie de ce psaume expose d'abord une prière ou une demande répondant à la dissimulation divine. Puis à son propre défaut : Illumine mes yeux, etc. Enfin à la prospérité de ses ennemis : de peur que mon ennemi ne dise, etc. A. Il fait d'abord allusion à la dissimulation divine par l'oubli et l'aversion, autrement dit : Regarde, c'est-à-dire retourne-toi, toi qui m'oubliant t'es détourné. Maintenant exauce-moi. « Regarde, nous sommes ton peuple. »

Ensuite est exposée sa demande correspondant à son propre défaut, résultant pour une part de ses nombreux conseils, et pour une autre part de ses douleurs. Et étant donné que je ne suis pas maître de mes conseils, Illumine mes yeux afin que je ne m'endorme jamais dans la mort, c'est-à-dire enseigne-moi. Pareillement il est écrit dans Luc : « Pour illuminer ceux qui sont assis dans les ténèbres. » Cela s'applique de manière littérale à David qui fuyait devant Saül, et dont il devait se garder plus souvent, de crainte qu'il ne mette un jour la main sur lui et ne le tue. De même, aussi longtemps qu'un homme se préoccupe de résister au péché, il ne tombe pas dans la mort, mais s'il vient à dormir, il est tué. Ainsi il est écrit au deuxième livre des Rois qu'Isboseth fut tué, alors qu'il dormait, et qu'une servante nettoyait du blé : « Éveille-toi, toi qui dors. » (Saint Thomas d'Aquin, Commentaire sur Les Psaumes 1 à 54)

Son vrai nom était Isbaal ; mais les Hébreux, qui avaient en horreur les dieux étrangers, pour ne pas prononcer Baal, mettaient en sa place Boseth, qui signifie confusion. Isboseth établit sa demeure à Mananaïm, au delà du Jourdain. Il avait quarante ans lorsqu'il commença à régner, et il régna deux ans assez paisiblement (2Sa 2 :8-12). Au bout de ce terme (An du monde 2951, Av. J.-C. 1049, Av. l'ère vulgaire 1053) il y eut un petit combat entre les troupes d'lsboseth, commandées par Abner, et celles de David, commandées par Joab, où Abner eut du dessous. Depuis ce temps il y eut toujours guerre entre la maison de Saül et celle de David (2Sa 3 :1-3). On accusa Abner d'avoir abusé ou d'avoir épousée une concubine de Saül. Abner changea alors de camp et fut tué traitreusement par Joab. Isboseth fut assassiné dans sa maison par deux chefs de troupes qu'il avait à son service. David fit tuer ces deux meurtriers, et, ayant coupé les pieds et les mains, il les fit pendre près de la piscine d'Hébron. Il fit aussi mettre la tête d'Isboseth dans le sépulcre d'Abner à Hébron. Telle fut la fin d'Isboseth et de la royauté dans la maison de Saül (456-bible.123-bible.com - Calmet - Isboseth).

Ps. 13 CONVAIN QUANT

Psaume de la captivité comparé au psaume 52.

p. 13 : C'est donc dans les terres de la Germanie les plus fertiles, autour de la forêt Hercynie, que les Volkes Tectosages se sont établis après les avoir conquises. Ce peuple jusqu'à présent occupe ce même territoire.

Ps. 13, 3 Carrières Leur gosier est comme un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper avec adresse

La punition que Dieu infligera aux méchants est dépeinte par Isaïe sous l'image grotesque de la gueule béante du sheol (traduit « l'enfer » ou « le sepulcre » par les Réformés) (Elliott Christopher Forsyth, La justice de Dieu: Les Tragiques d'Agrippa d'Aubigné et la Réforme protestante en France au XVIe siècle, 2005).

Eratosthène et quelques Grecs l'appelaient Orcynie; jamais ils ne l'avaient visitée. Ainsi, Aristote écrivait : Orôn ton Arkuniôn, d'après ses causeries avec les Gaulois à la solde d'Alexandre. Orcyniam. Ce nom rappelait l'Orcus : Le Dis Pater y trouvait son basiléion Isardor, la porte de l'Orcus, porte de fer, avait son entrée en Holland, aux hayesade Gravenhagen, et sa sortie in territorio Lugdunensi dans les environs de Lugden en Lippe près de Pyrmont (Georges Touflet du Mesnil, Onomastique de la Gaule sceltane, 1884).

p. 168 : En réalité, les peulvens et les lichavens présentent une idée semblable à celle qui est renfermée dans le nom des Vénètes, car peulven exprime un sentiment de répulsion pour les temples, – to pull (poull), arracher, – vane (véne), temple –, et lichaven représente un peuple manquant d'édifices religieux, – to lack, manquer de, – vane (véne), temple – : ce dernier devrait être écrit lackven au lieu de lichaven.

Ps. 14 (13 Vulgate),1 L'impie a dit: Brisons ces Temples. Non je ne connois point de Dieu. II le dit, & porte en tout lieu Ses pas impurs, & ses exemples. Le Seigneur s'en émeut, & du plus haut des Cieux Sur les enfans de l'Homme il arrête ses yeux. (Odes sacrées ou les pseaumes de David en vers françois, 1764.

Ps. 14 CONVAIN QUANT

Seigneur, dans ta gloire adorable,

Quel mortel est digne d'entrer

Qui pourra, Grand Dieu, pénétrer

Ce Sanctuaire impénétrable,

Où tes Saints inclinés, d'un oeil respectueux

Contemplent de ton front l'éclat majestueux ? (Odes sacrées ou les pseaumes de David en vers françois, 1764).

Plusieurs croient que David composa ce psaume lorsqu'il plaça l'arche sur la montagne de Sion; et c'est ce que pense le P. de Carrières. Dom Calmet y découvre avec assez de vraisemblance les sentiments des enfans de Juda captifs à Babylone; et il trouve une liaison si naturelle du psaume XIII précédent avec ce psaume XIV, qu'il regarde même celui-ci en quelque sorte comme la continuation du psaume précédent. Les qualités nécessaires pour être digne d'habiter sur la montagne sainte de Sion, représentent celles qui sont nécessaires pour être digne d'être élevé à cette gloire suréminente que Dieu réserve à ses saints dans la céleste Sion (Augustin Calmet et alii, Sainte Bible en latin et en français, Tome 10, 1821).

p. 14 : Tectosages est produit par les deux autres verbes to take to (téke to), se plaire à..., et to sack, piller, saccager. En réunissant les quatre verbes constituant les deux appellations, nous constatons dans leurs significations diverses, que les Volkes Tectosages effrayaient les ennemis par la rapidité de leurs évolutions dans le combat et se plaisaient à dévaster et à piller.

La destruction du premier temple de Jérusalem est le corrollaire de la captivité des Juifs à Babylone.

p. 169 : mais il ne faut point perdre de vue que les lichavens existent dans la tribu des Vénètes aussi bien que dans la tribu des Redones, qu'il y aurait une contradiction tout à fait flagrante dans la présence de ces lichavens (aimant les temples) au milieu du territoire occupé par les Vénètes (détestant les temples), et le Neimheid était trop savant pour commettre une méprise aussi grande.

Ps. 14,1 Carrières Seigneur,qui demeurera dans votre tabernacle? ou qui reposera sur votre sainte montagne ? D'autres traductions portent "temple" à la place de "tabernacle"

Ps. 15 CON

Ps. 15,10 Carrières Parce que je suis assuré que vous ne laisserez point mon âme dans l'enfer et que vous ne souffrirez point que votre saint éprouve la corruption du tombeau...

Un seul passage du Nouveau Testament recourt au Psaume 16/15 dans le Nouveau Testament. Il se situe dans le discours de Pierre au jour de la Pentecôte, pour annoncer à l'auditoire juif la résurrection de Jésus (Ac 2, 24-32).

p. 15 : Lorsqu'un enfant montre une intelligence vive, une âme pleine d'énergie, et lorsque cet esprit énergique est servi par un corps dont les membres sont agiles et nerveux, les parents en parlent avec orgueil et l'appellent « un Pillard ».

Notons une partie de la paraphrase du psaume XV par Jean-Baptiste Massillon, né le 24 juin 1663 à Hyères et mort le 28 septembre 1742 à Beauregard-l'Évêque, un homme d'Église français, évêque de Clermont en Auvergne (fr.wikipedia.org - Jean-Baptiste Massillon

Soyez à jamais béni, Seigneur, de ne pas permettre que je perde un seul moment de vue ces vérités consolantes, et cette dernière heure qui doit me conduire à la vie et à l'immortalité. Les objets des sens, les soins de la terre l'éloignent de notre pensée et nous la dérobent sans cesse; mais à, travers ce nuage je vous vois, grand Dieu, qui êtes à la porte, et qui demain m'allez redemander mon âme (Massillon, Paraphrase du psaume XV, Collection intégrale et universelle des orateurs sacrés du premier et du second ordre, Migne, 1862).

p. 170 : « Point de sacrifice, dit-il, sans les rameaux de chêne » (Pline. XVI. C. XLIV.)

En me sacrifiant comme Isaac, je survivrai comme lui à mon sacrifice. Je rétablirai par ma résurrection une nouvelle créature, conforme à votre image, après avoir donné la mort à l'ancien pécheur, en mourant pour l'abolir. (Jacques Joseph Duguet, Explication du livre des Pseaumes, Psaume XV, IIème sens, 1733).

Ps. 16 CONVAIN QUANT

p. 16 : Toujours avides d'expéditions guerrières, ils reparaissaient avec éclat sous le nom de Saxons. Ils déclaraient ainsi ouvertement et à la face des nations, qu'ils étaient bien les fils, les descendans directs des Tectosages, – to sack, piller, – son, fils descendant. Ils est remarquable que les historiens les appellent toujours les Saxons pillards. Ce qualificatif était en réalité leur véritable nom, et, d'une manière inconsciente, ces historiens expliquent, par le terme de pillards, le sens exact de Saxons.

On a vu que pour lié l'étoile Phecda (la cuisse) à la chapelle Saint Maurice de l'église Saint Sulpice de Paris, il fallait avoir recours aux Psaumes traduits par Marot et Théodore de Bèze. Ici il en est de même. Les "pillards" (La Sainte Bible qui contient l'Ancien et le Nouveau Testament, c'est-à-dire l'ancienne et la nouvelle Alliance, 1687).

Ps 17,2 (16 Vulgate) Bèze : Et d'ensuivre me suis gardé des pillards la méchante vie

p. 171 : Le « fondement de leur doctrine est que les âmes ne périssent pas...

L'immortalité de l'âme est plutôt traitée dans les commentaires du psaume 15 qui est le 16 des huguenots, comme un signe indiquant qu'il faut aussi voir de ce côté.

p. 171 : En obligeant les jeunes gens à apprendre ainsi par coeur les sciences qui leur étaient communiquées... [...] Il arrive ordinairement en effet, que l'on s'applique moins à retenir par coeur ce « que l'on peut apprendre au moyen des livres.

Ps. 16,1 Carrières Seigneur, écoutez favorablement ma demande pleine de justice . soyez attentif à mon humble supplication. Ouvrez vos oreilles à la prière queje vous présenteavec des lèvres qui ne sont point trompeuses, et qui vous expriment les véritables sentiments de mon cœur.

Ps. 16,3 Carrières Car vous avez mis mon cœur à l'épreuve , et vous l'avez visité durant la nuit des tribulations. Vous m'avez éprouvé par le feu des afflictions, et l'iniquité ne s'est point trouvée en moi.

Ps. 16,5 Carrières Vous donc, Seigneur, qui voyez la droiture de mon cœur, affermissez mes pas dans vos sentiers, afin que je ne sois point ébranlé par les efforts de mes ennemis.

Ps. 16,10 Carrières Ils sont remplis de graisse et d'une prospérité qui en même temps leur resserre les entrailles et leur enfle le cœur

Ps. 16,15 Carrières Mais pour moi, le mien consiste uniquement dans l'espérance que j'ai que je paraîtrai devant vos yeux dans la justice que vous m'avez donnée, et dans l'innocence où vous m'avez conservé. Et je serai pleinement rassasié dans tous les désirs de mon cœur lorsque vous m'aurez fait paraître votre gloire. (Héb. et que votre image sera parfaitement renouvelée en moi).

Ps. 17 CONVAIN QUANT

p. 17 : Les Tectosages, suivant les historiens, étaient de race Kimrique, et les Cimbres – Kimbo, fourchu, – to harry, dévaster – les dévastateurs fourchus, allusion aux cornes d'urus dont les guerriers ornaient leur tête, – les Cimbres disons nous, appartenaient à la famille celtique : ils devaient donc, Cimbres et Tectosages, parler le langage de leur famille.

Le "fourchu" peut faire référence aux Chérubins, les Kerubs assyriens.

Le prophète vit donc quatre figures composées , quatre chérubins qui portaient une espèce de chariot sur lequel était placé le trône de l'Eternel. Ces animaux mystérieux étaient droits sur des pieds fourchus comme ceux du bœuf (Abbé Maréchal, Les Chérubins, Mémoires de l'Académie Nationale de Metz: lettres, sciences, arts et agriculture, Volume 25, 1844).

Ps. 17,11 Carrières Et il monta ensuite sur les chérubins ; et il prit son vol, et il vola sur les ailes des vents, pour aller à son secours

p. 172 : On voit, par ces paroles de César, que le Neimheid avait donné, avec grande justesse, à la ville des Redones, le nom de Condate, ce nom rappelant à l'esprit le souvenir des doctrines enseignées, par les Druides, à la jeunesse gauloise, dont ils cultivaient l'intelligence et la mémoire. Ce corps enseignant était présidé par un druide revêtu de l'autorité suprême.

Ps. 17,35-36 Carrières C'est lui aussi qui instruit mes mains au combat, et c'est vous, ô mon Dieu, qui avez fait de mes bras comme un arc d'airain, en leur donnant une force extraordinaire. Votre discipline ou voire sainte loi m'a corrigé et m'a instruit jusqu'à la fin; et celle même discipline m'instruira encore de mes devoirs et da mes périls.

Ps. 18 CONVAIN QUANT

p. 18 : M. William O'Farrell est auteur d'une grammaire anglaise, admirable d'ordre et de clarté.

Dans ses idées, le système solaire serait commel la chape, comme le vêtement du Christ, dont les rayons bénis viennent éclairer à la fois les yeux de l'âme et ceux du corps. Le psaume 18 est celui dans lequel David chante les merveilles de la création (Edme Thomas, Histoire de l'antique cité d'Autun, illustrée et annotée par J.S.A. Devoucoux, 1846).

La lumière du Royaume de Dieu est clairement symbolisée, sur une sculpture du Maître de Cabestany à qui l'on devrait le tombeau de saint saturnin en l'abbaye de Saint Hilaire (Aude), par l'étoile, étoile qui renvoie non seulement à la Nativité, suivant le récit des Évangiles, mais aussi à la Résurrection : Saint Augustin, dans son commentaire du Psaume XVIII, dit expressément que "Dieu a fait la lumière quand le Christ s'est levé d'entre les morts" (André Bonnery, Le maître de Cabestany, Volume 1 de Voie lactée, 2000).

En effet, Claritas est un titre comme encore de nos jours Excellence ou Majesté ; il sert aussi à qualifier la distinction du rang ; par ailleurs, Thomas lui-même à propos de la vergogne dit qu'une certaine claritas de la gloire réside dans dans l'action d'honorer quelqu'un? ; difficile dans ces conditions de prétendre que la claritas n'a pas aussi trait à la noblesse. De plus, la claritas étant aussi lumière, comme c'est la couleur qui donne la claritas, cela signifie aussi que c'est la couleur qui rend visible, mieux : rend lumineuse la proportion du corps, la fait apparaître et la met en valeur, c'est c'est donc une raison de plus pour comprendre qu'il s'agit du vêtement. De même que par la couleur de ce dernier, apparaît en effet l'ordre de l'Etat qui signale le Prince et sa maison sur le fond plus sombre des gens de petite condition, de même, c'est vertu que le Prince met à accomplir sa fonction qui le signale et le fait resplendir comme roi.

La noblesse qu'est l'honestas, c'est la contribution par l'actio personnelle à un ordre analogue, où chacun sans présomption et dans l'humilité est à sa place, et auquel préside la raison sans laquelle, il n'est pas d'ordre. L'honestas du roi réside donc dans la paix du royaume, et celle du serf dans le concours qu'il apporte à cette paix à sa place, dans la paix qu'il fait régner sur le dominium de sa personne. On peut aussi ajouter que, par sa consonantia, le spectacle de la cérémonie proclamera la gloire du royaume et chacun y sentira sa propre beauté par la beauté du tout.

Par consonantia, Thomas vise le sens d'accord et d'harmonie, mais, comme c'est Dieu, auteur des universa, qui est cité comme paradigme, un moine qui pratique les heures ne peut que songer aux versets 2 à 4 du psaume 18 : Les cieux racontent la gloire de Dieu et le firmament proclame les œuvres de ses mains. Le jour au jour profère sa parole et la nuit à la nuit en désigne la science. Ce ne sont pas des langues ni des discours dont on n'entendrait pas les voix.

Pour Thomas d'Aquin, dans son commentaire de ce psaume 18, les cieux notamment sont empressés dans leur obéissance (Christian Lazzeri, La production des institutions, 2002).

p. 173 : Là, s'assemblaient de toutes parts ceux qui avaient des différends, et ils se soumettaient aux jugements et aux arrêts prononcés par les Druides.

Ps. 18,15 Carrières Seigneur vous êtes mon aide et mon rédempteur: c'est de vous que j'attends ces grâces comme de celui qui est venu éclairer nos ténèbres, que tout l 'éclat de vos ouvrages n'avait pu dissiper, et nous donner la force d'observer les saintes ordonnances que votre loi nous a enseignées.

Pour bien saisir ces structures, il est utile de se tourner vers le texte suivant, tiré de la Somme théologique : «Trois [conditions] sont requises pour la beauté: d'abord, l'intégrité ou la perfection (integritas sive perfectio), car des choses brisées sont, par cela même, laides ; ensuite, la juste proportion ou l'harmonie (debita proportio sive consonantia) ; et enfin, l'éclat (claritas). C'est pourquoi les choses qui ont une couleur brillante sont dites être belles. »

Il paraît évident que la beauté présuppose l'intégrité de l'objet esthétique, aussi bien qu'une certaine harmonie entre ses différentes parties. [...] Il ne faut pas oublier que la beauté est une réalité analogique et, dès lors, susceptible de gradations. Autrement dit, il n'existe qu'une seule Beauté absolue, qui est Dieu lui-même ; toutes les autres beautés - celles qui sont créées - sont imparfaites. L'idée d'une beauté résultant d'une «juste proportion ou harmonie » inclut également les rapports des formes les unes aux autres, c'est-à-dire le bon ordre de la hiérarchie des étants.

L'exemple que Thomas fournit dans le texte cité pour élucider la troisième condition de la beauté - c'est-à-dire l'éclat, la claritas - est celui d'une couleur brillante. Pour revenir une dernière fois à l'« Apothéose de saint Thomas d'Aquin », on y voit très bien ce que l'Aquinate a pu voir à l'esprit en prenant cet exemple (L'Atelier d'esthétique, Esthétique et philosophie de l'art: Repères historiques et thématiques, Le point philosophique, 2002).

Apothéose de saint Thomas d'Aquin (vers 1340) attribué anciennement à Francesco Traini - Eglise Sainte Catherine, Pise

nibiryukov.narod.ru - Thomas Aquinas.htm

Psaume 18,6 Carrière Mais ce Dieu si grand et si admirable a particulièrement établi sa tente dans le soleil ; il fait particulièrement éclater sa gloire et sa majesté dans les splendeurs de ce bel astre qui, semblable à un époux sortant de sa chambre nuptiale, paraît tout brillant de lumière dans son orient. Et part avec ardeur pour courir comme un géant dans sa carrière.

Les Carnutes occupaient le pays dont Chartres est aujourd'hui le chef-lieu. (VLC, p. 18)

Il faut bien le reconnaître, nos cathédrales du Moyen-Age peuvent seules faire vibrer les fibres religieuses de l'âme, et ont seules compris et réalisé l'art vraiment chrétien. [...] A voir l'enceinte toute entière, inondée de la clarté mystérieuse des vitraux étincelants, la voûte étendue comme un riche pavillon, on croirait une tente enchantée qui, sous un souffle de chérubin, se déroule immense et magnifique aux regards qui le contemplent. Aux sentiments de piété et d'admiration qu'inspire l'aspect de cette splendide Cathédrale de Chartres, vient se joindre le souvenir des faits mémorables dont elle a été le théâtre. Trois papes, presque tous nos rois, une multitude d'évêques, de saints et d'illustres personnages, un nombre prodigieux de pélerins de tout âge et de tout pays sont venus présenter leurs hommages à la Reine des cieux, dans son plus beau sanctuaire de la terre (Marcel Joseph Bulteau, Description de la cathédrale de Chartres: suivie d'une Courte notice sur les églises de Saint-Pierre, de Saint-André et de Saint-Aignan de la même ville, 1850 - books.google.fr).

A la place du « désordre roman », on voit poindre au XIIIe siècle, sous l'influence de la scolastique, un besoin impérieux d'ordre et de clarté dans l'établissement des programmes et la distribution des sujets, qui doivent s'articuler avec autant rigueur que les pinces d'un syllogisme, comparables aux mâchoires dés tenailles qui se ferment sur l'adversaire pris au piège, comme un rat dans une souricière. Saint Augustin célébrait déjà la splendeur de l'ordre (splendor ordinis). Saint Thomas d'Aquin, l'auteur de la Somme théologique, ajoute : Pas de beauté sans clarté. Ordo et claritas, telle est la devise du classicisme gothique. Cette préoccupation est toute nouvelle. L'art roman, en perpétuelle fermentation, ne redoutait pas le pêle-mêle. L'art gothique, plus calme, le réprouve. Pour acquérir une valeur démonstrative, il faut que les détails soient tous à leur place et subordonnés à l'ensemble. Un tympan sculpté doit être composé comme un sermon en trois points. La prédication muette des images se modèle sur la logique verbale des orateurs de la chaire. Les tympans enchevêtrés et confus de l'art roman seront dorénavant découpés en trois registres superposés : ils deviennent ainsi parfaitement lisibles, comme un texte bien ponctué et divisé en alinéas; les figures s'espacent et la composition s'aère. Il suffit de comparer le Jugement dernier de Bourges à celui d'Autun pour se rendre compte de la transformation radicale qui s'accomplit (Louis Réau, La civilisation française au moyen âge, 1958 - books.google.fr).

Un vitrail de la Cathédrale de Chartres : le fils prodigue - www.mjae.com

Ps. 19 CON

p. 19 Lexique langue anglo-saxonne "car chariot"

Ps.19,8 Carrières Ceux-là se confient dans la multitude de leurs chariots, et ceux-ci dans la force et dans la vitesse de leurs chevaux; mais pour nous, nous aurons recours à l'Invocation du nom du Seigneur notre Dieu ; et la confiance en sa souveraine bonté fera toute notre force et toute notre espérance.

p. 174 : Cet Autricum est simplement une affirmation positive du lieu où se faisaient les achats et les ventes des avoines nouvelles, – oatrick, monceau d'avoine –

L'avoine est la nourriture des chevaux.

Ps. 20 CONVAIN

p. 175 : Strabon rapporte, au sujet du Rhône, l'opinion de Timée, (Les Villes mortes du golfe de Lyon, par Charles Lenthéric) soutenant que le Rhodanus se jetait à la mer par cinq bouches différentes, dans une rade, comblée par ce fleuve travailleur, – road (rôd), rade, endroit où les vaisseaux jettent l'ancre ; – hand, main, extrémité du bras terminée par la main divisée en cinq doigts –.

Ps. 20,9 Carrières Soutenez ainsi, ô mon Dieu ! tous ceux qui vous sont fidèles : et au contraire, que votre main s'appesantisse sur tous vos ennemis. Que votre droite se fasse sentir à tous ceux qui vous baissent.

La page 20 n'a apparemment pas de rapport avec le psaume mais avec la page 175 : "Roâd (rôde), baie, rade" (dans le lexique).