Partie IV - Techniques et sciences   

C’est sous l’égide d’Athanase Kircher, jésuite et physicien allemand, né à Geisa près de Fulda en 1601 et mort à Rome en 1680, que nous avons déjà rencontré avec son Ennead, mettant en correspodance les 9 chœurs de anges et les 9 premières sephirot, que nous plaçons cet aperçu des sciences et des techniques en rapport avec les nonagones. Après avoir étudier la philosophie et les mathématiques, Kircher est à Würzburg en 1629, puis à Avignon. Il professe à Rome en 1635. Kircher, qui travaillait dans son cabinet d’anatomie et de physique du Vatican, est l’inventeur de la lanterne magique, d’une machine à écrire et réalisa un oiseau mécanique. Selon le père Schott, l’oiseau mécanique se sustentait dans l’air dès qu’on déclenchait le mouvement de ses ailes. La rumeur prétendit que Kircher lui-même volait, ce qui poussa le pape Urbain VIII à lui demander de recommencer l’expérience devant les cardinaux réunis en conclave. « Edifié par la réalité de ce miracle, le Saint-Père aurait réprimandé le jésuite et jeter l’interdit sur son invention. [1]». La lanterne magique est l’ancêtre des appareils de projection moderne était une boîte contenant une source lumineuse, une lentille plan-convexe augmentant et répartissant les rayons lumineux sur la surface de l’image transparente, et une lentille convergente prenant l’image placée à son foyer et la renvoyant agrandie, mais déformée surtout sur les bords, sur un écran.


[1] Bernard Marck, « Histoire de l’aviation », Flammarion, p. 15