Symbole de la réconciliation des contraires, en particulier des sexes féminin et masculin, l’androgyne s’élève au-dessus des principes complémentaires et opposés. La matière première des alchimistes est réputée hermaphrodite, et c’est par générations successives qu’elle parvient au Rebis, chose double. « Dès le début du travail, le ferment de la Pierre, Argent-Vif, n’est-il pas dit « double » ? C’est le Mercure duel, composé de Mercure simple, lunaire, femelle, et de Mercure soufré, solaire et mâle qui est à la fois le dissolvant et le ferment [1]».
Dans la mythologie, la nymphe Salmacis, éprise du fils d’Hermès et d’Aphrodite, Hermaphrodite, fut repoussée par lui. Alors que le jeune enfant se baignait dans une fontaine, la nymphe, qui le guettait, se précipite sur lui et l’enlace, demandant aux Dieux de ne faire qu’un avec lui. Salmacis fut exaucée. L’être qui résulta de l’union participait de des deux natures. Hermaphrodite s’écria : « Accordez cette grâce, ô mon père, ô ma mère, à votre fils qui porte vos deux noms : que tout homme qui se sera baigné dans cette fontaine n’en sorte plus qu’un homme à moitié ». Ses parents répondirent au vœu de leur enfant en déversant un philtre dans les eaux de la fontaine. On comprend pourquoi les écrits alchimiques font se baigner le roi et la reine dans une fontaine avant que de réaliser le Rebis.
Le dieu Janus, représenté avec deux visages (Janus Bifrons), parfois l’un féminin et l’autre masculin, était le maître des portes du cycle annuel, la porte des dieux et celle des hommes, c’est-à -dire le solstice d’hiver (Janua Coeli) et solstice d’été (Janua Inferni). Janus a donné son nom au mois de Janvier, premier mois de l’année. « Incarnant le présent avec par son troisième visage, celui qu’on ne voit pas, il veille sur le passé et sur l’avenir. Il fait du temps une fête puisque c’est lui, dans le cycle des sculptures d’Amiens, qui préside le banquet célébré en l’honneur de l’année mourante et de l’année renaissante. Le Moyen Âge avait créé une contrepartie féminine de Janus, la célèbre sainte Geneviève, dont le nom s’interprétait comme Janua nova, « porte nouvelle de l’année ». [2]»
Avec les visages d’homme et de femme, Janus est Janus-Jana, l’androgyne lunaire. Jana est l’ancienne forme du nom de la déesse de la Lune Diana. On fêtait l’ancienne déesse de la lune Sémélé, mère de Dionysos le « deux fois né » ou « fils de la double porte », à Athènes, par le sacrifice d’un taureau d’un an découpé en neuf morceaux. Neuf étaient aussi les prêtresses orgiaques qui y participaient. Relevons que « Janus, en tant « qu’esprit de l’ouverture », était invoqué au début de toute entreprise et qu’à ce titre il était le dieu qui, dans le mariage, perçait l’hymen [3]». Le commencement du monde est aussi l’époque où l’indifférenciation régnait, où les sexes étaient confondus, où l’énergie était à son maximum. La notion d’ouverture se retrouvera dans cet ouvrage à l’occasion de l’interprétation du carré SATOR.
Janus, inventeur de la monnaie et des navires, appris aux Romains à cultiver la terre. Outre son aspect alchimique d’androgyne, il est ainsi le maître des adeptes qui se nommaient volontiers jardiniers.
Janus fut transposé dans la religion chrétienne en les personnes deux saints Jean, Jean-Baptiste et Jean l’évangéliste, qui président eux aussi aux solstices. « Tout incite à penser que Saint-Jean était à l’univers médiéval ce que Janus était à l’univers romain de l’Antiquité [4]». De là , les rencontres nombreuses faites au sujet de Jean-Baptiste sur les nonagones.
L’androgyne est figuré, on l’a vu, par l’attitude vestimentaire des personnages historiques comme Jeanne d’Arc ou le chevalier d’Eon.
Des travestissements apparaissent dans la littérature, en particulier dans L’Astrée d’Honoré d’Urfé. Un des héros, le berger Céladon, prend habit de femme au cours de son errance sentimentale en quête de l’amour d’Astrée, contrecarré par l’inimitié de leurs parents. Comme Eon, Céladon fait preuve de courage physique, à la guerre ou dans les combats organisés au cours de fêtes, acquérant le prix de lutte, alors que d’autres bergers n’ont que le prix de chants. Entre le charnel Hylas et l’éthéré Silvandre, Céladon représente un effort de synthèse et d’équilibre. « C’est à l’hermétisme alchimiste que font penser les multiples travestissements de Céladon en femme. Car, même si l’on admet que la pastorale fait un grand usage du travesti, on doit s’interroger sur sa signification, et surtout dans le cas de Céladon, dont la vie est considérée par Adamas comme ayant une valeur exemplaire. Dans toutes les formes religieuses où l’androgynie est donnée pour l’idéal à atteindre, l’échange des vêtements relève d’une humanité plus parfaite. L’homme, rappelle Mircea Eliade, n’abandonne pas pour autant sa virilité, il la dépasse pour réaliser momentanément l’unité des sexes. Et le même procès se retrouve, pour l’historien des religions, dans toute relation amoureuse : « on peut même parler, écrit-il, d’une androgynisation de l’homme par l’amour, chaque sexe acquiert, conquiert les « qualités » du sexe opposé (la grâce, la soumission, le dévouement acquis par l’homme amoureux, etc.) ». Dans le roman d’Urfé, c’est bien davantage à l’humanisation d’une femme-déesse qu’on assiste avec Astrée. Céladon, lui, « meurt » à l’ouverture du roman, et subit une passion longue et douloureuse, à l’issue de laquelle il renaît enfin révélé à Astrée et à lui-même par l’épreuve et par l’expérience de soi et des autres, et sans doute en effet de sa propre féminité [5]».
Le nom d’Adamas rappelle celui d’Athamas qui vécut avec Ino et eut deux enfants avec elle. Ils recueillirent un temps le petit Dionysos, fils de Zeus et de Sémélé, la sœur d’Ino, et l’habillèrent en fille pour le dissimuler à la colère d’Héra. « Quant à Dionysos, il était le dieu bisexué par excellence. Dans un fragment d’Eschyle, quelqu’un s’écriait : « D’où viens-tu, l’homme-femme, et quelle est ta patrie ? Quel est ce vêtement ? ». Originellement, Dionysos était imaginé comme un être robuste et barbu, deux fois puissant à cause de sa double nature. [6]».
On retrouve Dionysos, par son homologue romain Bacchus dans l’œuvre de Rabelais, qui sous la forme de l’Iliade des deux premiers livres et de l’Odyssée des trois autres, figure l’initiation bachique résumé dans l’oracle de la dive pontife Bacbuc : trinch ! « Les cinq Livres nous mènent progressivement d’un roman de l’éducation, sorte d’Iliade intellectuelle, à un roman d’initiation, sorte d’Odyssée spirituelle [7]». Dans les ultimes chapitres du Cinquième Livre, la description de la bataille que livre Bacchus aux Indiens annonce la lampe admirable et la fontaine fantastique qui renouvelle le miracle des Noces de Cana. « L’on peut donc bien appeler, à la manière bachelardienne, « Complexe de Cana » l’ensemble de ces images de boire verbal et de son cortège substantif : vin, flacon, bouteille, etc., complexe qui résout pour ainsi dire la latence du mythe princeps de l’os et de la moelle, de la petite boîte et du précieux onguent, du flacon et du vin, du vin et de l’ivresse. [8]». Le compagnon de Bacchus, Silène, a donné son nom aux boîtes – le coffret d’Essarois pourrait en être un exemple - renfermant les figurines des dieux, contenu caché dont la découverte est le but de l’initiation. L’Inde fit don à Bacchus des lynx qui figureront dans l’attelage du dieu. L’animal était réputé au Moyen Âge capable de percer murs et murailles par son regard. A la Renaissance, le sens de la vue était symbolisé par le lynx, et on croyait qu’il percevait l’image des objets qui lui étaient cachés[9].
Selon le témoignage de saint Hippolyte, Simon le mage nommait l’esprit primordial arsénothélys, « mâle-femelle », et la secte des Naassènes concevait l’Homme primordial qu’ils appelaient Adamas comme un arsénothélys. Pour eux, l’homme, issu d’Adamas, est susceptible d’atteindre l’état androgynique par la perfection spirituelle. Le Logos est aussi androgyne. « Selon les Naassènes, le drame cosmique comporte trois éléments : 1° le logos préexistant en tant que totalité divine et universelle ; 2° la chute, ayant comme résultat la fragmentation de la Création et la souffrance ; 3° l’arrivée du Sauveur, qui intégrera dans son unité les fragments infinis qui constituent aujourd’hui l’Univers [10]». Les Naassènes qui constituaient une secte probablement d’origine juive samaritaine, se perpétueront, christianisés, jusqu’au IVème siècle sous le nom d’ophites. Ils considéraient le Serpent de la Genèse comme le véritable rédempteur. Yahvé condamna celui qui voulut révéler à Adam et Eve les liens entre la connaissance et l’épanouissement sexuel, formant dans leur unité l’état édénique. Le Serpent, symbole du désir amoureux, assure le salut aux hommes soumis aux lois maléfiques de Yahvé. Les Naassènes identifieront Jésus au Serpent, de multiples représentations d’un serpent crucifié l’attestant. Dans les œuvres attribuées à Nicolas Flamel, Livre des figures hiéroglyphiques, une telle figuration est fréquente. Pour les Naassènes, la Sagesse divine, Sophia qui sera christianisée en Marie, confère à l’homme le savoir et l’amour[11].
La bisexualité de la divinité, qui se passe de partenaire pour engendrer est récurrente dans les anciennes théogonies grecques. Du Chaos seul naquit Erébé et la Nuit, de la Terre, le Ciel étoilé. Dans les mystères d’Hercule Victor italiote, dieu et adeptes du culte étaient habillés en femmes. Marie Delcour a montré que ce rite avait pour vertu de « promouvoir la santé, la jeunesse, la vigueur, la durée de l’être humain, et peut-être même conférer une sorte de pérennité [12]». On reparlera de la recherche de l’éternité dans le chapitre « Les Bergers ». Dans le christianisme, cette unité est promise à l’homme qui doit la réintégrer après sa mort, retrouvant l’état de l’Adam indifférencié, l’Adam glorifié, fait de plénitude où la séparation de sexes s’abroge. Pour Scot Erigène, la division sexuelle fut une conséquence du péché, mais elle prendra fin par la réunification de l’homme, qui sera suivie par la réunion eschatologique du cercle terrestre avec le Paradis. Dans l’Evangile de Thomas, on peut lire : « Et si vous faîtes le mâle et la femelle en un seul, afin que le mâle ne soit plus mâle et que la femelle ne soit plus femelle, alors vous entrerez dans le Royaume » ; dans l’Epître aux Galates de saint Paul : « Il n’a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni mâle ni femelle ; car vous tous n’êtes qu’un dans le Christ Jésus ».
Le Christ est un arbre selon une tradition qui remonte au moins jusqu’à Bède le Vénérable, moine à Jarrow, reprise par Alain de Lille. Arbre planté au milieu du Paradis, arbre de Vie qui était aussi Adam avant la chute. Ses fruits sont ceux de l’immortalité réservée aux élus. L’arbre de vie est fait de masculin et de féminin comme Adam dont a été tirée Eve.
Dans l’Epître secrète des Frères de la Pureté « l’enfant d’Ismaël, c’est-à -dire, le Résurrecteur, celui qui surgit à la fin du cycle pour ramener la Création à son origine, et aussi, pour chaque croyant, celui qui est son moi de la deuxième naissance, l’enfant d’Ismaël, donc, est un arbre fixé en terre et dont les branches se perdent dans le Ciel. [13]»
Dans la kabbale, l’Adam terrestre, fait à l’image de l’Adam Kadmon céleste, est aussi créé androgyne et sera séparé en deux pour donner naissance à Eve. La mythologie germanique connaît aussi des dieux androgynes comme Tuisto (double) qui naquit de Nerthus, la terre-mère, et qui engendra de lui-même le premier homme Mannus qui correspond au Manu védique et au Manès phrygien. Mais on peut remonter plus loin que les mythes grecs pour retrouver une semblance d’androgynie dans la représentation de dieux ou d’êtres humains dès le néolithique. Au VIème millénaire avant J.C. de nombreuses figurines de moins de 15 cm des régions de Thessalie, des Balkans et d’Europe centrale sont de sexe indéterminé. « Le petit dieu trouvé à Szegvar-Tüzköves (Hongrie) est une des très rares figures qui soit pourvue d’un accessoire […] Assise, digne et un peu raide, sur un tabouret, la divinité est sans doute masculine. Mais c’est une affirmation par défaut, fondée sur l’absence de caractères féminins, puisque aucun sexe n’est indiqué. Le dieu porte aux bras deux bracelets en spirales, et, pour tout vêtement, une ceinture. Sur le visage, un masque semble cacher ses traits. L’instrument qu’il tient sur l’épaule peut être une faucille de moissonneur ou une sorte d’épée courbe [14]».
Dans certaines tribus australiennes, l’initiation à la puberté des jeunes hommes se fait par une subincision qui leur donne symboliquement un sexe féminin. Ces pratiques montrent que l’on ne peut « devenir un mâle sexuellement adulte avant d’avoir connu la coexistence des sexes, l’androgynie ; autrement dit, on ne peut accéder à un mode d’être particulier et bien déterminé avant d’avoir connu un mode d’être total. [15]»
Plutarque raconte, au sujet de rites nuptiaux, qu’à Sparte, la jeune épouse est revêtue d’habits masculins, la tête rasée, puis couchée sur le lit lumière éteinte, qu’à Cos, c’est le mari qui se vêtit en femme. Les travestissements se pratiquent quasi rituellement aussi en Europe lors de carnavals et de fêtes de toutes sortes.
Pour remonter aux sources de tels comportements, il faut s’intéresser au chamane de Sibérie, qui, par un rite d’androgynisation, « réunit en lui les deux principes polaires ; et puisque sa propre personne constitue une hiérogamie, il restaure symboliquement l’unité du Ciel et de la Terre assure par conséquent la communication entre les Dieux et les hommes. Cette bisexualité est vécue rituellement et extatiquement ; elle est assumée en tant que condition indispensable au dépassement de la condition de l’homme profane. [16]». L’homme s’ouvre alors à autre chose, au-delà de son quotidien. On ne peut penser qu’à l’exemple de Jeanne d’Arc, portant l’habit d’homme, qui, par ses voix, établissait une relation avec ce qu’elle considérait comme des représentants de Dieu, saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite. Mais elle n’unit pas seulement le Ciel et la Terre de France, mais la France elle-même, dans ses forces et l’extension de son territoire. Elle rejoignit les chamanes dans sa capacité à communiquer avec le « monde-autre », ainsi que dans la réprobation dont elle fit l’objet. L’Eglise se méfie et rejette de tels mystiques, avant, parfois de les vénérer.
Quant au chevalier d’Eon, il ne s’est exprimé qu’à un niveau diplomatique, la mystique n’étant pas de son fait, marquant le peu de foi du XVIIIème siècle. Ses habits de femme en font une image symétrique de Jeanne d’Arc qui, elle, portait habit d’homme, ce qui lui valut d’être considérée comme relaps au cours de son procès et d’être condamnée au bûcher. Tous deux travaillèrent et se sacrifièrent dans l’intérêt de la France.
« Intégrer, unifier, totaliser, en un mot, abolir les contraires et réunir les fragments, est, dans l’Inde, la Voie royale de l’esprit. Ceci est déjà évident dans la conception brahmanique du sacrifice. Quel qu’ait été le rôle du sacrifice dans la préhistoire indo-aryenne et dans l’époque védique, il est certain qu’à partir des Brahmanas le sacrifice devient principalement un moyen de restauration de l’unité primordiale. En effet, par le sacrifice on réunit les membres disjoints de Prajapati, c’est à dire on reconstitue l’Être divin, immolé aux commencements du temps, afin que, de son corps, le Monde puisse naître […] A côté de la reconstitution symbolique de Prajapati, un processus de réintégration s’effectue dans l’officiant lui-même […] Comme l’écrit Ananda Coomaraswamy, l’unification et l’acte de devenir soi-même représentent à la fois une mort, une renaissance et un mariage. [17]». C’est précisément ce processus, dans un autre ordre, qui est raconté dans La Vision d’Arisleus contenue dans la Tourbe des philosophes, texte de la tradition hermétique : mariage de Gabertin et de Beya, leur mort, leur résurrection et l’enfantement de leur fils.
A Essarois, en Côte-d’Or à côté de Châtillon-sur-Seine, a été découvert, au XIXème siècle, un coffret en pierre calcaire. Sur le couvercle est sculptée une femme nue, à la coiffure rappelant celle de Cybèle, tenant des bâtons ou des chaînes. Sous les pieds de la femme, un crâne, aux quatre coins les symboles du soleil, de la lune, l’étoile à 7 branches et le sceau de Salomon. Des caractères arabes sont gravés autour de la femme nue. Sur les côtés du coffret, un autre crâne porté au bout d’une pique est figuré et on trouve aussi un être androgyne adoré par deux personnages à tête de chat.
La proximité d’Essarois avec les établissements templiers de Voulaines et de Bure a fait penser à certains auteurs à l’origine templière du coffret. Joseph von Hammer-Purgstall, à la lumière de ce coffret et d’un autre ressemblant découvert à Volterra en Toscane, alla jusqu’à y voir la preuve de l’influence de l’Islam sur l’Ordre du Temple ainsi que ses dérives gnostiques, ophites précisément. Les Ophites sont un avatar de la secte des Naassènes christianisée, adorateurs du Serpent. Loiseleur et Genty interprétèrent le décor des coffrets comme des symboles alchimiques, reconnaissant la femme nue comme le Mercure androgyne des philosophes[18].
[1] Hervé Masson, « Dictionnaire initiatique et ésotérique », Editions Trajectoire, p.31
[2] Christian Jacq, « Le message des constructeurs de cathédrales », J’ai lu – Editions du Rocher, p. 86
[3] Hervé Masson, « Dictionnaire initiatique et ésotérique », Editions Trajectoire, p. 160
[4] Philippe Walter, « La mémoire du temps, fêtes et calendriers de Chrétien de Troyes à la Mort Artu », Champion, p. 135
[5] Jean Lafond, Préface à « L’Astrée », Gallimard, p. 30
[6] Mircea Eliade, « Méphistophélès et l’Androgyne », Folio-Gallimard, p. 157
[7] Chaoying Sun, « Rabelais, mythes, images et sociétés », Desclée de Brouwer, p.225
[8] ibid., p. 231
[9] Jean Chevalier et Alain Gheerbrant « Dictionnaire des symboles », Robert Laffont, p. 596
[10] ibid., p. 151
[11] Tristan Hannaniel, « Les controverses du christianisme », Bordas
[12] Marie Delcour, « Hermaphrodite,. Mythes et rites de la bisexualité dans l’Antiquité classique », p. 36
[13] Paulette Duval, « La pensée alchimique et le conte du graal », Champion, p. 242-243
[14] Catherine Louboutin, « Au néolithique, les premiers paysans du monde », Gallimard, p. 109
[15] Mircea Eliade, « Méphistophélès et l’Androgyne », Folio-Gallimard, p. 161
[16] ibid., p. 168
[17] ibid., p. 139-140
[18] Alain Lameyre, « Guide de la France templière », Tchou, p. 147-152